Face à l'explosion encore plus forte que prévu de la demande suite à l'attentat terroriste du 7 janvier, Charlie Hebdo a finalement été mis en vente en version numérique, en téléchargement non définitif.
En dépit de 1, de 3, puis de 5 millions de tirages commandés, au lieu des 30 000 habituels, il était très difficile de mettre la main sur le numéro 1178 de Charlie Hebdo, paru mercredi dernier. L'hebdomadaire satirique n'était jusqu'à présent disponible qu'en version papier, en rupture dès la toute première heure les deux premiers jours de sa distribution échelonnée.
Mais comme l'avait annoncé Louis Dreyfus, directeur général du quotidien Le Monde, dans un entretien accordé mercredi à Ouest France, le magazine a finalement été édité en version numérique. L'équipe de Le Monde.fr s'est chargée de l'aspect technique, et Reporters sans frontières a assuré sa traduction en anglais et en espagnol, Courrier International en arabe.
Du téléchargement non définitif
La version dématérialisée est disponible depuis hier soir, sous la forme d'applications iOS, Android et Windows Phone, au prix de 3 euros.
Ces applications renferment le magazine et ne permettent pas de le transférer sur une autre plateforme (telle qu'un ordinateur) ou de l'archiver, à moins d'être un bidouilleur expérimenté. Pour pouvoir relire cette version numérique à long terme, il faudra re-télécharger l'application et le magazine, à condition que les serveurs soient encore accessibles et que la compatibilité soit maintenue d'ici là.
Cette version numérique convient donc mieux à ceux qui veulent simplement lire l'hebdomadaire. Pour ceux qui souhaitent une solution pérenne, qui souhaitent archiver ce numéro historique avec la garantie de pouvoir le rouvrir dans plus de dix ans, il aurait fallu un fichier PDF sans verrou numérique, quitte à ajouter un marquage numérique (nom de l'acquéreur en filigrane par exemple). Cette solution est malheureusement quasi inexploitée dans la presse en ligne.
Mais la distribution des 5 millions d'exemplaires de la version papier devant s'étaler sur quinze jours, les collectionneurs auront sans doute une chance de se la procurer plus tard.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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