La PlayStation 4 devient finalement un lecteur multimédia digne de ce nom. Ce n'est pas du fait de Sony, mais de Plex, qui a enfin porté son application sur la console « des joueurs » (le slogan de la PS4).
L'application Plex pour PS4 permet, comme sur toutes les autres plateformes, de profiter d'une bibliothèque personnelle de films, de séries télévisées et de vidéos maison stockées sur le réseau domestique, par le biais d'un serveur Plex (depuis un NAS ou un PC).
Cette application est d'autant plus bienvenue sur PlayStation 4, présentée par Sony comme la console « for the players », que ses capacités multimédias étaient jusqu'à présent fort limitées. De ce point de vue, la PS4 constitue même une régression par rapport à sa prédécesseure, puisqu'elle n'est toujours pas compatible DLNA, le standard permettant de diffuser des fichiers multimédias en réseau.
La dernière console de Sony prend en charge encore moins de formats et de codecs que la Xbox One, sur laquelle Plex est disponible depuis le mois d'octobre, mais l'intérêt de la conception client-serveur de cette solution est que le serveur adapte automatiquement les fichiers aux capacités des différents lecteurs, en ré-encapsulant, voire en transcodant les vidéos en temps réel (pour incruster des sous-titres, notamment). Suivant les cas, le serveur peut consommer beaucoup d'énergie (selon qu'il transcode seulement l'audio ou non, qu'il bénéficie ou non d'accélération matérielle), mais jusqu'à un certain point c'est plus rentable (et plus écologique) que d'acquérir un lecteur multimédia dédié.
Compatible DLNA, la PlayStation 3 dispose déjà de solutions satisfaisantes comme PS3 Media Server, mais Plex a néanmoins profité de l'occasion pour lancer son application sur cette console encore largement répandue.
Les applications Plex pour PS3 et PS4 sont disponibles sur le PlayStation Store, depuis le mois dernier en Europe et depuis hier en Amérique du Nord. Elles sont gratuites, mais elles requièrent un abonnement PlexPass, qui offre toutes sortes de services pour 5 euros/mois, 40 euros/an ou 150 euros à vie. L'éditeur précise qu'il proposera dans un second temps des applications payantes fonctionnant sans abonnement.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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