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Le HDBaseT n'en est pas pour autant une alternative amputée, bien au contraire. La norme offre effectivement dès sa première version certaines des fonctionnalités que le HDMI n'a que récemment accueilli avec la révision 1.4. La nouvelle norme permet donc de transmettre des contenus multimédias haute définition non compressés entre équipements domestiques. Le HDBaseT dispose d'une bande passante suffisante pour transmettre de la vidéo Full HD 1080p en 3D, voire même au format 4K, de l'audio multicanal, de l'Ethernet 100BaseT, un flux de contrôle... mais aussi et surtout de l'électricité !
La norme emploie effectivement du câble à paires torsadées de catégorie 5e ou 6, le même que celui qui est utilisé pour du réseau informatique conventionnel, et qu'on appelle couramment câble Ethernet ou câble RJ45, des noms du protocole réseau et du connecteur habituellement employés.
Le HDBaseT offre donc sur le papier les mêmes fonctions que le HDMI mais va plus loin en héritant des principaux points forts de ce câblage.
Il reste ainsi fiable même à longue portée, jusqu'à 100 mètres. Il est en outre beaucoup plus économique que le HDMI, qui est au moins 10 fois plus cher. On peut ainsi obtenir un câble RJ45 standard de 20 mètres pour le prix d'un câble HDMI équivalent de 2 mètres. La norme HDBaseT devrait ainsi permettre de déporter certains équipements, ou permettre par exemple d'afficher sur le téléviseur de la chambre le Blu-ray se trouvant dans la platine du salon, en utilisant l'installation réseau existante, de manière passive et sans avoir recours à de multiples compressions/décompressions.
La norme BaseT permet enfin d'alimenter les équipements par ce même câble, à hauteur de 100 W, et le HDBaseT ne fait pas exception à la règle. À l'heure du développement durable et avec la diminution constante de la consommation des équipements, un seul câble suffit donc à leur apporter tout ce dont ils ont besoin : électricité, signal et connectivité réseau.
Les premiers équipements munis de la norme HDBaseT devraient être commercialisés dès la fin de l'année 2010, à en croire LG, Samsung et Sony qui sont à l'initiative de l'Alliance.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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