Sony revendique un nouveau record de débit sur le marché de la carte mémoire, tous formats (standards) confondus. Il a malheureusement oublié un belligérant encore plus rapide que lui.
Sony a profité mi-septembre de l'IBC 2014 et du lancement de la XDCAM PXW-FS7, une caméra professionnelle filmant en Ultra HD directement sur carte mémoire, pour annoncer une nouvelle gamme de cartes XQD.
Les cartes XQD Sony de la nouvelle série G revendiquent effectivement un débit de 400 Mo/s en lecture et de 350 Mo/s en écriture. Elles sont plus de deux fois plus rapides que les cartes de la série S lancées il y a deux ans, et trois fois plus rapides que celles de première génération lancées début 2012.
Le standard XQD finira-t-il par tirer son épingle du jeu ?
Les cartes de la série G sont les premières à recourir au standard XQD 2.0, ratifié en février 2014, qui permettra un jour d'atteindre 1 Go/s. Elles exploitent deux lignes PCI-Express 2.0 ou directement l'USB 3.0. Un adaptateur USB 3.0 est d'ailleurs fourni, puisqu'il se contente de transformer le connecteur spécifique en port USB standard.
Quoi qu'il en soit de tels débits n'apportent rien aux caméras, puisque même les modèles 4K professionnels plafonnent à 600 Mb/s en XAVC Intra 422 60p, soit 75 Mo/s. Ils permettent en revanche de transférer plus rapidement ces fichiers de plus en plus lourds. À 450 Mo/s, il faut un peu moins de 5 minutes pour transférer les 30 minutes de vidéo qu'une carte de 128 Go peut contenir avec le débit d'encodage précité.
Ces cartes Sony XQD G Series seront expédiées le 3 novembre, à 160 dollars pour 32 Go, 360 dollars pour 64 Go ou 800 dollars pour 128 Go.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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