Choisir un portable 15 pouces

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Il ne fait aucun doute que depuis plusieurs années, le marché de l'ordinateur portable explose littéralement. Alors même que les machines de bureau semblaient quelque peu marquer le pas, celui du « Notebook » a indiscutablement pris le relais auprès des entreprises ou dans l'enseignement par exemple. Plus facile à déployer et doté d'atouts que les machines de bureau ne peuvent que lui envier, le portable permet en effet de simplifier de nombreuses tâches et surtout d'emporter toutes ses données avec soi lors de déplacements, de recherches ou tout simplement pour continuer à la maison un travail qui ne peut pas attendre.

Ce confort, cette disponibilité du portable ont d'ailleurs achevé de convaincre les autres composantes de notre société jusqu'aux particuliers qui se laissent peu à peu tenter par le mobile. Moins massif, plus discret et souvent beaucoup plus « design », le portable est nettement plus simple à intégrer au mobilier. Dans ce contexte plus récent, les arguments primaires du portable que sont la mobilité et l'autonomie ont tendance à passer au second plan du fait de clients très attachés à la taille de l'écran, au confort du clavier ou à des performances de haut niveau, des caractéristiques que les itinérants n'ont jamais privilégiées.


Quel portable pour quel utilisateur ?

Face aux divers atouts énumérés en introduction, il est souvent bien difficile pour le néophyte de faire son choix entre tous les modèles de portables disponibles dans n'importe quelle boutique du magasin spécialisé à la grande surface du coin. Globalement, il est possible de diviser l'offre actuelle en trois grandes catégories que l'on repère principalement par la taille de leur écran. Les plus grands modèles sont ainsi équipés de 17 pouces aussi grands que ce que l'on peut retrouver sur de nombreuses machines de bureau, c'est d'ailleurs de cette proximité qu'ils tirent leur surnom de « desktop replacement ». Équipés de ce que la technologie a pour ainsi dire de mieux à offrir, ils ont largement assez de puissance pour faire tourner n'importe quelle application, n'importe quel jeu, mais le payent évidemment par une autonomie tout simplement dérisoire (souvent moins de deux heures) et un encombrement maximal caractérisé par un poids dangereusement proche des 5 kg. A l'autre extrémité, nous avons droit à des écrans de 12 pouces, des lecteurs optiques (graveurs, lecteurs CD...) parfois externes, des Disques durs de plus petite capacité et des Processeurs souvent moins puissants. Les machines de cette catégorie sont également appelées « ultra-portables » et elles privilégient évidemment l'autonomie de la bête. Petites, légères, elles peuvent être emmenées partout et avec le développement du WiFi dans les gares et les aéroports, elles deviennent de parfaits compagnons de voyage.

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Voici schématiquement la différence entre un 12, un 15 et un 17 pouces... Merci !

Certains constructeurs sont allés encore plus loin dans la miniaturisation en proposant des « ultra-portables » dotés d'écrans 10 pouces voire même 9 pouces. Plus rares, ces machines sont souvent beaucoup plus coûteuses, car la miniaturisation extrême reste difficile à obtenir. Margé leurs avantages respectifs, ces deux catégories « extrêmes » restent cependant assez loin derrière celle qui à l'heure actuelle remporte le plus de suffrages : les portables 15 pouces. Ce sont actuellement les produits les plus répandus et, de fait, les moins chers. Pas aussi passe-partout que les 12 pouces, ils sont tout de même beaucoup plus pratiques à emporter que les 17 pouces sans toutefois trop concéder à la puissance et au confort. C'est principalement pour cette polyvalence et pour leur coût que nous avons décidé de nous intéresser à des 15 pouces pour notre premier comparatif. Premier comparatif que nous avons d'ailleurs limité à la seule technologie Centrino d'Intel qui nous semble pour le moment la plus équilibrée en termes d'autonomie / performances / prix. Bien sûr, cette double limitation (Centrino, 15 pouces) est destinée à évoluer au fur et à mesure de vos remarques et des prochains tests que nous ne manquerons pas de réaliser : il faut cependant un début à tout et voici donc notre premier comparatif d'ordinateurs portables... Bonne lecture !
Acer 4502WLCi
ProcesseurréférencePentium M 725
fréquence / cache1600 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 1024 Mo
slot occupé / libre2 / 0
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurIntel 855GME
mémoire vidéo64 Mo partagée
écran / format15.4" / 16:10
résolution native1280x800
Disque durcapacité / cache40 Go / 8 Mo
vitesse de rotation4200 tr/mn.
modèleToshiba MK4025GAS
GraveurformatsCombo CDRW / DVD
lecture / écriture24/24/10 ; 8/-/-/-
modèleQSI SBW242C
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC/MS
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance4400 mAh
SonAC'97, enceintes 2.0
Réseau10 / 100
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V92
USB / FireWire3 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)364 x 279x 39 mm
Poids2.95 Kg
Garantie1 an
Prix indicatif1400 €

Acer TravelMate 4502WLCi

Véritable touche-à-tout, Acer est une société présente dans de multiples secteurs informatiques et depuis de nombreuses années maintenant, elle a réussi à se faire une certaine réputation dans le monde des portables en insistant plus particulièrement sur l'argument prix. On peut sans trop de difficulté dénicher des modèles à moins de 1500 euros, seuil décisif entre tous, et c'est ce qui a notamment permis à Acer de faire une percée remarquée chez les grandes surfaces. Cependant et même si le tarif est très étudié, Acer ne néglige que rarement les fonctionnalités et ses modèles n'ont pas grand-chose à envier à ceux des marques les plus renommées... Au moins sur le papier ! Hélas pour ce premier tour d'horizon, Acer n'a pas été en mesure de faire parvenir les deux produits que nous escomptions du fait d'un changement de gamme à venir très prochainement. De fait, nous n'avons pu obtenir que le 4502WLCi de la gamme TravelMate alors que nous aurions également souhaité vous présenter un représentant de l'autre gamme : les Inspire... Ce sera pour une prochaine fois sans doute !


Présentation générale

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Le 4502WLCi est donc un portable conçu autour de la plate-forme Centrino d'Intel. Ce faisant, il embarque un processeur Pentium-M cadencé pour l'occasion à 1600 MHz. Plutôt moderne, il intègre un écran 15.4 pouces au format encore atypique 16:10. Sa résolution de 1280x800 est en revanche un peu décevante et sur un tel écran, on s'attend davantage à retrouver du 1680x1050. Bien qu'il s'agisse toujours d'une question de goûts, on regrettera malgré tout l'esthétique générale du 4502. Non qu'il soit vraiment laid, mais plutôt qu'il manque de finesse et que son petit côté massif n'est pas uniquement dû à de relativement grandes dimensions. La couleur passe-partout adoptée par Acer ne permet pas non plus de briser la monotonie de l'ensemble, sans toutefois parvenir à lui donner cet aspect classe que de nombreux utilisateurs affectionnent. Ne noircissons pas exagérément le tableau, le 4502 est un portable dans la moyenne : pas franchement beau certes, mais pas vraiment moche non plus.

C'est à l'allumage que nous avons la preuve des économies réalisées par Acer pour proposer un portable plus ou moins identique 300 euros moins cher que son concurrent Asus : l'écran est en effet de bien moins bonne qualité ! Les angles de vision tout d'abord sont assez réduits, c'est plus que suffisant pour une utilisation « mobile » où l'on reste bien en face de son micro, mais c'est un peu plus délicat dès lors qu'il est question de montrer son travail à d'autres personnes. Le traitement des couleurs n'est pas non plus optimal et c'est surtout au niveau du contraste qu'il y a le plus matière à se plaindre. Il est heureusement possible de compenser la fadeur des couleurs avec les réglages, mais on ne va pas très loin. Si pour la majorité des utilisateurs, ces limitations ne seront pas rédhibitoires, l'amateur de belles photos et de retouche en prendra pour son grade. Signalons toutefois qu'il est possible de baisser de manière très agréable la luminosité pour les yeux les plus sensibles.

La dernière partie de notre rapide présentation est beaucoup plus à l'avantage du 4502 d'Acer qui s'avère globalement très bien conçu. Les connecteurs sont présents tout autour de la machine et en nombre plus que suffisant pour convenir à l'immense majorité des usages. On notera simplement que le lecteur de cartes n'est, comme souvent, pas compatible avec la norme Compact Flash. En dehors de cela, aucun problème n'est à signaler. Les connecteurs sont tous très accessibles et on félicitera même Acer pour l'intégration d'un port USB en face avant particulièrement pratique pour brancher en deux temps trois mouvements un baladeur MP3, une clef USB ou tout appareil exploitant cette norme. Les prises audio sont juste à côté pour une ergonomie maximale et les prises qui auront le moins tendance à être branchées / débranchées (connecteur d'alimentation, port VGA 15 broches) ont été déportées sur la face arrière afin que les câbles soient le moins gênants possible.

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Si la forme ne change rien à l'affaire, le clavier du 4502 reste un bon produit avec une disposition idéale et un touché correct

Creusons un peu les choses

Un tout petit peu en deçà de ce que nous avions prévu pour ce comparatif, le 4502 n'est équipé « que » d'un Pentium M à 1600 MHz. Il est par contre fort heureusement basé sur le core Dothan et embarque donc pas moins de 2 Mo de cache pour des performances étonnantes compte tenu de la fréquence employée. À côté de cela, Acer a hélas fait comme nombre de ses concurrents et livré deux barrettes mémoire de 256 Mo. Cela permet certes d'avoir un total plus que convenable de 512 Mo, mais ne laisse aucune place à l'évolution (les deux emplacements sont occupés) à moins de revendre les anciennes barrettes : pas très économique. C'est en fait d'autant plus dommage qu'Acer avait accordé un soin tout particulier à l'ouverture de sa machine. Pour une fois et en enlevant simplement 5 vis, l'utilisateur peut changer la mémoire, remplacer le disque dur et même, c'est le seul de notre comparatif à permettre cela aussi facilement, changer le processeur !

Voilà qui devrait permettre de remettre à jour son portable sans avoir à jouer les MacGyver du dimanche ou à demander les services de coûteux SAV pour troquer son disque dur ou son processeur contre un modèle plus performant. Le disque dur est d'ailleurs un point un petit peu décevant sur ce 4502 d'Acer. Bien qu'il soit équipé de 8 Mo de cache, ce modèle Toshiba ne tourne qu'à 4200 tr/mn. et, assez fréquemment, le reste de la machine semble attendre que le petit gars ait terminé de charger les données : un petit peu plus de dynamisme n'aurait pas été de refus. Il ne faut de toute façon pas se tromper de cible et le 4502 n'est clairement pas une machine pour travailler dans l'imagerie. Les joueurs ne seront pas non plus tentés par cette machine qui ne dispose pas de carte ATI ou NVIDIA pour gérer la 3D. La vidéo est en fait confiée au i855GME qui emploie de la mémoire partagée pour un maximum de 64 Mo : inutile de penser Half-Life 2 ou bien Far Cry avec un tel composant.

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Sur les côtés de la machine se trouve l'essentiel des connecteurs, alors que l'alimentation le port VGA 15 broches ont été déportés à l'arrière
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Le 4502WLCi dispose d'une autonomie nettement supérieure à la moyenne et de petites touches bien pratiques comme ce port USB en façade

En revanche, il n'y aura aucun souci à se faire pour des tâches de bureautique plus classiques ou bien pour surfer sur Internet. Le 4502 emploie un composant Intel afin d'être compatible avec les normes sans fil 802.11b et 802.11g, il dispose également d'un connecteur réseau RJ45 et d'un modem V92 intégré afin de lui assurer un maximum d'ouvertures lors des voyages. À ce propos, Acer exploite une batterie unique de 4400 mAh qui permet au 4502 de fonctionner pendant un temps tout simplement remarquable (près de cinq heures) une fois comparé à l'essentiel de ses concurrents : l'utilisation d'une solution vidéo peu performante n'a pas que des inconvénients ! Regrettons par contre le poids de l'ensemble qui flirte avec les 3 Kg et risque donc de faire souffrir les épaules des moins costauds d'entre nous lors de longs trajets. Acer aurait dû faire un effort de ce côté là, car même si son 4502 est assez complet, il ne présente pas vraiment plus de fonctionnalités que les concurrents à suivre.

Il aurait même tendance à en proposer un petit peu moins puisque la carte graphique s'avère limitée et que le lecteur optique fourni n'est qu'un combo graveur CD / lecteur DVD. Relativement bruyant lorsqu'il se met en route, ce dernier est heureusement beaucoup plus discret par la suite et suffisamment dynamique pour satisfaire son utilisateur. Comme beaucoup d'autres constructeurs, Acer se démarque avec la disposition adoptée pour son clavier. Doté d'une forme un petit peu particulière qui ne change finalement pas grand-chose, celui-ci m'a semblé être l'un des mieux agencés de notre comparatif en dehors de la présence à l'extrême droite des touches page suivante / page précédente. En dehors de ce détail, tout est absolument parfait : les touches les plus importantes (control, espace, échap, entrée) sont de bonne taille et placées de manière similaire à ce qu'on trouve sur un clavier de bureau. Enfin, même les touches Windows sont idéalement placées !

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Quelques touches d'accès rapide, une « roulette » pratique et une accessibilité exemplaire des différents composants : Acer ne se moque pas du monde !

Hélas, ces compliments quant à la disposition du clavier sont un peu ternis par le touché lors de la frappe. Il n'y a rien de catastrophique, mais comme souvent pour un ordinateur portable, les touches manquent un peu de ressort et la saisie est moins confortable que sur une machine de bureau. De manière plus globale, on ne peut pas vraiment dire que l'Acer TravelMate 4502WLCi nous ait particulièrement convaincus. Il ne s'agit pas d'une mauvaise machine, mais compte tenu des progrès réalisés ces derniers mois sur de nombreux modèles, il manque ici un petit quelque chose pour en faire une machine vraiment attrayante. En omettant d'intégrer une solution graphique moderne, Acer réalise un gros sacrifice au niveau des performances, mais s'offre par contre une autonomie rarement égalée. En outre, le 4502 peut être proposé à moins de 1400 euros ce qui en fait tout simplement le portable le moins cher de notre comparatif et pourrait bien convaincre des utilisateurs itinérants que la 3D n'intéresse pas et que le poids de pratiquement 3 kg ne dérange pas plus que ça.

Acer TravelMate 4502WLCi

4

Les plus

  • Autonomie très intéressante
  • Composants et ports bien accessibles
  • Prix très étudié

Les moins

  • Puissance très faible en 3D
  • Encombrement supérieur à la moyenne
  • Poids gênant

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Performances5

Autonomie8

Design6

Asus M6BNE
ProcesseurréférencePentium M 735
fréquence / cache1700 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 2048 Mo
slot occupé / libre2 / 0
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurATI Mobility R9700
mémoire vidéo64 Mo dédiée
écran / format15.4" / 16:10
résolution native1280x800
Disque durcapacité / cache80 Go / 8 Mo
vitesse de rotation5400 tr/mn.
modèleHitachi Travelstar 5K80
GraveurformatsCDRW / DVD±RW DL
lecture / écriture24/24/10 ; 8/8/4/2.4
modèlePanasonic UJ-831B
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC/MS
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 2
puissance4400 mAh
SonAC'97, enceintes 4.0
Réseau10 / 100 / 1000
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V90
USB / FireWire4 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)354 x 273 x 34 mm
Poids2.60 Kg
Garantie2 ans
Prix indicatif1700 €

Asus M6BNE17X-RWDL

Particulièrement réputé pour ses cartes mère, Asus a su étendre ses activités aux lecteurs optiques, aux Cartes Graphiques tant et si bien qu'il ne lui manquait plus grand-chose pour se lancer sur d'autres secteurs comme les barebones ou les Ordinateurs Portables. C'est bien évidemment ces derniers qui nous préoccupent aujourd'hui et plus particulièrement deux modèles répondant à notre « cahier des charges » : le M6BNE et le W1N17-RWT. Si on le compare à son petit frère que nous décortiquerons plus tard, le M6BNE est un modèle relativement traditionnel. Entendez par là qu'il reste un modèle de configuration auquel nous avons l'habitude et qu'il fait ainsi l'impasse sur les solutions multimédias les plus avancées comme un système son évolué ou une carte d'acquisition vidéo / tuner-TV. Asus n'a cependant pas fait les choses à moitié et sa machine est particulièrement complète et séduisante : Dothan 1.7 GHz, 512 Mo de mémoire, disque dur de 80 Go, graveur de DVD double couche, écran 15.4 pouces format 16:10... Pas grand chose à jeter en somme !


Présentation générale

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Nous venons de le dire dans notre rapide introduction, le M6BNE est équipé d'un écran 15.4 pouces au format 16:10 qui s'accommode très bien du design général de ce portable esthétiquement réussi même s'il est relativement massif comme le laissent supposer les dimensions indiquées dans notre tableau récapitulatif. Puisque nous en sommes à parler de l'écran, autant continuer et commencer par ce qui fâche. Malgré la taille de la bête et la vocation polyvalente d'une telle machine, Asus a en effet cru bon d'en limiter la résolution au 1280x800 alors que d'autres modèles ne se privent pas pour afficher un 1680x1050 davantage de circonstances. Dès le premier allumage, on félicitera en revanche Asus pour la qualité générale de l'affichage. L'écran n'est certes pas le plus performant qu'il m'ait été donné de voir, mais il s'acquitte très bien de sa tâche avec des couleurs vives, contrastées et des angles de vision tout à fait corrects pour un portable.

Les plus sensibles regretteront qu'à très faible luminosité, l'écran devienne illisible, mais ils reconnaîtront son assez large palette de réglages. Le cadre qui entoure cet écran semble relativement solide et inspire confiance comme, du reste, l'ensemble de la machine qui en plus d'avoir un design « professionnel » paraît également en avoir la robustesse et l'intelligence de conception. Rien à redire en effet sur le placement des très nombreux connecteurs que l'on retrouve tout autour du M6BNE. Ces derniers restent accessibles en toutes circonstances et nos différents câbles ou clefs USB n'ont jamais posé le moindre problème. En réalité, seules la position et surtout la puissance de la LED « power » sont à critiquer. Intégrée au bouton de mise sous tension, elle est éclairée d'un bleu beaucoup trop puissant et pourra gêner certains utilisateurs.

C'est le seul véritable défaut de conception et le reste de cette présentation ne sera donc pour ainsi dire qu'un concert de louanges. Cette fameuse LED fait partie d'une petite série de boutons qu'Asus a disposée au-dessus du clavier afin de proposer quelques raccourcis bien pratiques pour les utilisateurs (activation du WiFi, gestion du touchpad ou contrôle de l'Asus PowerGear). L'ensemble du châssis du M6BNE nous est apparu comme solide même si, bien sûr, nous n'avons pas fait de test en ce sens. Sans massacrer l'allure générale de son bébé, Asus a réussi à intégrer un cadre suffisamment large pour inspirer confiance et l'écran nous a par exemple semblé très rigide malgré sa taille. En dessous du clavier, l'espace ménagé pour faire reposer les poignets est suffisant pour les grandes mains et on y remarquera d'ailleurs la présence du micro intégré. Enfin, il me faut signaler la présence de touches de lecture audio dont nous reparlerons évidemment au moment de questionner l'ergonomie du M6BNE.

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Un clavier au toucher assez agréable pour un portable et à la disposition efficace

Creusons un peu les choses

Si nous avons déjà évoqué la question de l'écran dans notre rapide présentation, il est maintenant temps de détailler davantage les atouts de ce portable, son ergonomie et le confort d'utilisation qu'il procure. Inutile de faire durer un suspens pour beaucoup déjà éventé tant la réputation du M6BNE le précède : Asus signe là une machine tout à fait convaincante, et ce, à pratiquement tous les niveaux. En ce qui concerne l'écran donc et malgré sa « faible » résolution, il n'y a pas grand-chose à critiquer. Les réglages sont nombreux et suffisamment puissants pour que l'image plaise à tous les utilisateurs. Accompagné d'une carte graphique ATI Radeon Mobility 9700, l'écran du M6BNE s'avère un compagnon de jeu tout à fait convaincant et même si vous aurez l'occasion de le voir avec nos mesures, nous pouvons d'ores et déjà dire qu'il s'acquitte très bien de sa tâche ludique avec une rémanence relativement faible et surtout très peu gênante.

Du côté de la puissance générale de la machine, le Dothan 1.7 GHz excelle. La machine fait preuve d'un dynamisme remarquable et toutes les tâches d'un PC de bureau lui sont accessibles en dehors des plus gourmandes en mémoire vive. En effet et c'est là l'un des points les plus regrettables, si Asus équipe le M6BNE de 512 Mo c'est en livrant deux barrettes mémoire. De ce fait, aucun des deux emplacements n'est laissé libre et il vous en coûtera d'autant plus cher pour passer à 1 Go. Du côté du disque dur, on appréciera que le constructeur se soit laissé aller au remplacement des 4200 tr/mn. équipant les premiers modèles de la série, avantageusement troqués contre des Hitachi 5400 tr/mn. 80 Go tout à fait confortables. Puisque nous en sommes à parler mémoire et disque dur, il est important de mentionner l'accessibilité des différents composants en vue de faire évoluer la bête. Tout à fait correcte, elle reste cependant un net cran en dessous de ce que propose Acer.

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Les diodes de contrôle, au centre, sont entourées par le fameux graveur multi-fonctions et le petit plus d'Asus : quatre boutons pour commander le lecteur multimédia
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Répartis sur la face arrière et sur le flanc gauche, les connecteurs du M6BNE sont aussi variés que simples d'accès : du bon boulot !

La trappe masquant la mémoire est facilement escamotable et permet d'accéder aux deux emplacements disponibles. Le disque dur se retire aisément et on regrettera simplement que le processeur soit pour sa part beaucoup plus difficile d'accès : le changer est un exercice réservé aux habitués qui n'ont pas froid aux yeux. En revanche, Asus est l'un des rares constructeurs à permettre le démontage du lecteur optique (un très correct graveur DVD±RW double couche !) afin, par exemple, d'insérer une seconde batterie (disponible en option) pour préparer les longs déplacements. L'unique batterie livrée avec le M6BNE est un modèle 4400 mAh qui ne déçoit pas vraiment comme vous aurez l'occasion de le voir avec les tests de performance. Rien à dire non plus du côté des connecteurs : nombreux et disposés intelligemment tout autour du portable, ils sont accessibles en toutes circonstances. Asus s'est en plus permis d'intégrer quatre petits boutons de contrôle du lecteur multimédia du PC : pratique.

Cet aspect fonctionnel se retrouve d'ailleurs avec le touchpad qui dispose d'un petit bouton destiné à remplacer la molette des souris de bureau. Efficace, ce petit accessoire rendra de nombreux services à ceux qui ne parviennent pas à s'habituer aux fonctions avancées du touchpad (roulette en effleurant la partie droite du touchpad par exemple). Le clavier n'est pas en reste et malgré un contact radicalement différent des modèles de bureau, il s'avère pratique et assez confortable pour de longues séances de frappe : seule l'épaisseur du portable pourrait gêner des utilisateurs. Si Asus a intégré des touches comme page suivante / page précédente, on regrettera divers choix de position : entrée ne se trouve plus à l'extrême droite du clavier, la touche « fn » est située là où on a l'habitude de trouver « ctrl » et la double touche Windows est sans doute de trop. Enfin, Asus a intégré cinq boutons bien pratiques pour certaines fonctions (courrier, navigateur Web, activation du sans-fil, du touchpad).

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Le clavier dispose de quelques touches d'accès rapide et d'une commande au niveau du touchpad pour émuler la roulette d'une souris de bureau.

A l'usage, le M6BNE nous a semblé être une très bonne machine. Rapide, confortable et discret, ce portable Asus est une belle réussite à laquelle on ne reprochera finalement que le poids et la taille un peu supérieurs aux autres Centrino alors même que l'autonomie (avec une seule batterie) est bonne, mais sans éclats. Bien que la qualité des hauts parleurs (tout à fait classiques) ne soit pas au niveau de ce que promet Asus, le M6BNE s'avère aussi à l'aise face aux jeux qu'aux DVD et le format 16:10 de son écran est d'ailleurs particulièrement intéressant dans ce dernier cas de figure. Les applications de bureautique classique ne lui poseront pas plus de problèmes et seuls les programmes de retouche les plus lourds pourront faire regretter la présence de deux barrettes de 256 Mo limitant d'autant les possibilités d'évolutions. Le WiFi est géré par un logiciel signé Intel et Asus livre comme souvent d'assez nombreux logiciels (Works, Nero, Asus PowerDirector, Asus MediaShow et quelques jeux relativement anciens) même si Windows XP n'est qu'en version Familiale. Le M6BNE constitue donc une très bonne solution mobile qui compense son relatif encombrement par de bonnes performances et la possibilité d'ajouter une seconde batterie.

Asus M6BNE17X-RWDL

6

Les plus

  • Conception générale
  • Performances de haut niveau
  • Ecran de bonne qualité

Les moins

  • Encombrement supérieur à la moyenne
  • Résolution un peu faible

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Performances8

Autonomie7

Design7

Asus W1N
ProcesseurréférencePentium M 735
fréquence / cache1700 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 2048 Mo
slot occupé / libre1 / 1
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurATI Mobility R9600
mémoire vidéo64 Mo dédiée
écran / format15.4" / 16:10
résolution native1680x1050
Disque durcapacité / cache80 Go / 8 Mo
vitesse de rotation5400 tr/mn.
modèleHitachi Travelstar 5K80
GraveurformatsCDRW / DVD±RW
lecture / écriture24/16/10 ; 8/4/2/-
modèleToshiba SD-R6372
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC/MS
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance4400 mAh
SonAC'97, enceintes 4.1
Réseau10 / 100 / 1000
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V90
USB / FireWire3 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 1
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 1
Dimensions (LxPxH)339 x 273 x 48 mm
Poids3.70 Kg
Garantie2 ans
Prix indicatif2000 €

Asus W1N17-RWT

Deuxième portable Asus de notre comparatif, le W1N17-RWT dispose sur le papier de nombreux points communs avec le M6BNE que nous venons de quitter. Le processeur est identique, l'écran est au format 16:10, ils embarquent tout deux une solution graphique puissante et disposent à peu de choses près des mêmes possibilités de connexion. Pourtant, Asus compartimente clairement les choses et alors que le M6BNE est présenté comme le produit polyvalent par excellence, le W1N17 est davantage destiné aux amateurs de multimédia : pensez donc qu'il s'agit d'un des rares modèles à embarquer un tuner TV ! Avec un tel objectif à l'esprit, Asus n'avait pas le droit de lésiner sur les qualités audio / vidéo de son petit protégé.


Présentation générale

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Au premier coup d'œil, c'est évidemment la robe grise tout en sobriété du W1N17 qui saute aux yeux. Le portable est assurément placé sous le signe de l'élégance, même si nous regretterons d'office la fragilité du revêtement qui laisse le portable particulièrement sensible aux rayures. L'exemplaire que nous avions en test a bien évidemment fait le tour des rédactions et on ne peut pas dire qu'il en soit sorti indemne : de nombreuses rayures marquaient le dessus du portable. Une fois ouvert, le W1N17 laisse entrevoir des lignes épurées qui ne seront toutefois pas du goût de tous : en effet, le mariage entre gris et noir n'est pas forcément le plus consensuel qui soit. Orientation multimédia oblige, l'écran est évidemment au format 16:10, mais contrairement à ce qu'il avait fait sur le M6BNE, Asus n'a cette fois pas lésiné sur la résolution et propose donc un 1680x1050 infiniment plus confortable pour travailler.

La résolution ne fait évidemment pas la qualité d'un écran, mais Asus n'a clairement pas manqué son coup sur ce W1N17 qui surpasse à tout point de vue l'écran du M6BNE et s'approche même de celui du Sony S1HP. Les angles de vision proposés sont ainsi parmi les meilleurs que nous ayons pu observer sur un ordinateur portable et sont suffisants pour que deux personnes puissent regarder en même temps l'affichage. Au niveau du rendu, il n'y a là non plus pas vraiment matière à critiques. Les couleurs sont vives tout en étant nuancées, la luminosité est éclatante, mais parfaitement réglable pour convenir à tous et le contraste est impeccable. Comme souvent sur les LCD, les reflets sont très faibles et on appréciera plus particulièrement l'excellente homogénéité de l'ensemble. Le rétroéclairage, même à faible luminosité, est uniformément réparti sur toute la surface de l'écran : très important dès lors qu'il est question de fonctionnalités multimédias.

En dehors de l'écran, l'Asus W1N17 se caractérise donc par ce mariage de gris relativement clair et de noir sur certaines parties très précises (écran, clavier) qui donne de l'élégance à l'ensemble. Asus a d'ailleurs particulièrement soigné l'habillage de son portable puisque les connecteurs, répartis pour l'essentiel sur le côté gauche de la machine, sont tous masqués par un petit clapet pour que rien ne dépasse. Asus a également tenu à ce qu'aucun connecteur ne soit présent en face arrière et, pour éviter que les fils ne soient trop visibles, il a placé les connecteurs audio en façade. Enfin, les habituelles touches d'accès rapide (courrier électronique, navigateur Web...) sont intelligemment intégrées sur la droite du clavier.

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Proche de celui du M6BNE, le clavier du W1N17 dispose d'une conception correcte, malgré quelques incohérences (position de la touche fn...)

Creusons un peu les choses

Fidèle à notre cahier des charges, le W1N17 adopte l'un des meilleurs Processeurs conçus par Intel disponible à l'heure actuelle : un Pentium M 735, autrement dit un Dothan cadencé à 1700 MHz et équipé de 2 Mo de mémoire cache. Très puissant, ce processeur devait évidemment être accompagné d'un matériel adéquat pour être en mesure de s'exprimer et s'ils ne brillent pas par leur originalité, les composants sélectionnés par Asus sont tout à fait cohérents. C'est ainsi que l'on retrouve tout d'abord une Mobility R9600 signée ATI afin de prendre en charge l'affichage. Comme vous aurez bientôt l'occasion de le voir avec nos outils de mesure, il s'agit d'une des meilleures solutions graphiques pour portables et elle se trouve ici épaulée par 64 Mo de mémoire vidéo dédiée.

Asus a confié le stockage des données à un disque dur qui a déjà maintes fois fait ses preuves : l'Hitachi Travelstar 5K80. Cadencé à « seulement » 5400 tr/mn., il ne peut évidemment prétendre au titre de disque 2"1/2 le plus rapide du marché, mais il s'avère amplement suffisant pour l'immense majorité des travaux que l'on peut avoir à lui confier. Ses 8 Mo de cache apportent, en outre, un petit surcroît de confort. Au niveau du lecteur optique, Asus s'est bien sûr décidé pour un graveur très ouvert puisqu'il a choisi le Toshiba SD-R6372. Relativement rapide, il est aussi à l'aise face aux CD que face aux DVD et se trouve parfaitement capable de graver au standard +R ainsi qu'au standard -R. En réalité, il ne lui manque que la compatibilité « double couche » pour être vraiment complet.

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L'essentiel des connecteurs est protégé par un très long clapet très élégant, mais qui rend les ports un tout petit peu moins accessibles
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Les connecteurs audio sont en face avant pour plus de confort et une télécommande parfait l'aspect « média center »

Il est encore intéressant de noter que le W1N17 intègre un lecteur de Cartes Mémoire compatible avec toutes les normes sauf le Compact Flash, que le contrôleur réseau est de type Gigabit et que le 802.11 est géré dans ces deux normes « b » et « g ». Mais il est surtout intéressant de s'attarder quelques instants sur les fonctions particulières de ce portable résolument multimédia donc. En effet, Asus a eu l'idée d'intégrer, comme Toshiba sur sa série Qosmio, un tuner TV à sa machine. Le résultat est assez surprenant, car même si cela augmente considérablement le poids de la bête (3.7 kg tout de même), cela marche vraiment très bien. Une fois la machine reliée (Asus livre tout le câblage nécessaire), l'image offerte est tout à fait au niveau des tuners TV PC traditionnels. Afin de parfaire cette orientation multimédia, Asus ne s'est cependant pas arrêté à ce seul tuner TV.

Un système d'enceintes 4.1 a effectivement été installé dans le portable. Vous pouvez d'ailleurs voir sur l'une des photos le « caisson de basses » intégré sous le W1N17 : tout simplement étonnant ! Sans pouvoir égaler le rendu offert par de véritables enceintes, le résultat est très nettement supérieur à ce que l'on retrouve sur les portables classiques et pour une fois, il est possible d'écouter de la musique en se passant du casque ! Afin de contrôler cette petite station multi-fonctions (lecteur DVD, télévision, chaîne hi-fi), Asus livre également une toute petite télécommande au format PCMCIA. Simple, mais plus que suffisante, cette dernière utilise une petite pile bouton pour fonctionner et se trouve tout à la fois élégante et très confortable : vraiment la petite touche qui fait toute la différence !

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L'élégance est de mise, mais la convivialité s'en ressent parfois et un seul emplacement mémoire est ainsi accessible

En définitive, l'Asus W1N17 s'impose comme un portable tout à fait à part. Relativement cher (2000 euros), il ne conviendra pas à tout le monde du fait de limitations inhérentes aux choix techniques d'Asus. L'autonomie et le poids sont évidemment les deux points faibles d'une machine qui s'apparente davantage à ce que j'appellerais un transportable. On regrettera également l'utilisation de deux barrettes de 256 Mo pour parvenir au total de 512 Mo : un peu limite quand on voit le prix de l'ensemble. Le W1N17 n'en reste pas moins une machine impressionnante. L'écran est de grande qualité et l'intégration d'un tuner TV s'avère un plus indiscutable pour le voyageur « accroc ». La petite télécommande a également son charme et le portable s'avère suffisamment puissant pour traiter pratiquement n'importe quelle demande.

Asus W1N17-RWT

6

Les plus

  • Très élégant
  • Ecran de bonne qualité
  • Tuner-TV et télécommande

Les moins

  • Autonomie un peu faible
  • Poids plus que conséquent

0

Performances8

Autonomie5

Design8

MaxData Pro 8100X
ProcesseurréférencePentium M 725
fréquence / cache1600 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 1024 Mo
slot occupé / libre1 / 1
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurATI Mobility R9600
mémoire vidéo64 Mo dédiée
écran / format15" / 4:3
résolution native1400x1050
Disque durcapacité / cache40 Go / 8 Mo
vitesse de rotation4200 tr/mn.
modèleToshiba MK4025GAS
GraveurformatsCombo CDRW / DVD
lecture / écriture24/24/10 ; 8/-/-/-
modèlePhilips CDD5263
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC/MS
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance4400 mAh
SonAC'97, enceintes 2.0
Réseau10 / 100
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V90
USB / FireWire4 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)335 x 283 x 33 mm
Poids2.80 Kg
Garantie3 ans
Prix indicatif1500 €

MaxData Pro 8100X

Constructeur allemand relativement méconnu de notre côté du Rhin, MaxData a pourtant de nombreuses cordes à son arc et c'est par exemple lui qui est derrière les écrans Belinea. En ce qui concerne les Ordinateurs Portables, on peut dire que MaxData suit une voie assez proche de celle empruntée par Acer. Il produit en effet des machines relativement puissantes, mais s'attache à en maintenir le prix le plus bas possible. Du coup certains sacrifices sont évidemment consentis (on n'a rien sans rien n'est-ce pas), mais les modèles produits par MaxData sont régulièrement parmi les meilleures offres du marché et se trouvent assez souvent dans les grandes surfaces par exemple.


Présentation générale

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Le modèle Pro 8100X est en quelque sorte le fer de lance de la dernière gamme de MaxData, mais fidèle à son objectif, le fabricant ne commercialise pour ainsi dire aucune de ses déclinaisons à plus de 2000 euros. Le modèle que nous avons reçu en test, se négocie d'ailleurs à moins de 1400 euros ! Nous l'avons dit, un tel niveau de prix ne s'obtient pas en soufflant dessus et MaxData a donc fait quelques concessions. C'est tout d'abord au niveau de l'écran que ces concessions apparaissent puisque celui-ci n'est par exemple pas à la norme 16:10. La qualité d'image qu'il propose n'est pas non plus la meilleure qu'il m'ait été donné de voir et, en réalité, c'est le plus mauvais rendu de notre comparatif. Cela reste parfaitement exploitable, mais compte tenu des angles de visions proposés, il est impératif de se trouver bien en face du portable pour conserver quelque chose de réaliste au niveau du rendu.

Même en faisant cet effort, la dalle du MaxData ne se compare en fait qu'à celle du modèle Acer. Toutes les autres de notre comparatif sont un net cran au-dessus avec des couleurs beaucoup plus précises et infiniment plus éclatantes. La luminosité est tout à fait convenable, mais les plus sensibles d'entre nous regretteront de ne pouvoir la baisser davantage. Enfin, le contraste est clairement déficient. L'ensemble manque ainsi de nuances et s'avère globalement très fade. Il ne s'agit évidemment pas d'un écran à destination des graphistes et MaxData le sait très bien, par contre pour d'autres utilisations moins exigeantes, il fera parfaitement l'affaire d'autant qu'il propose une résolution bien agréable et encore trop rare de 1400x1050 points. Si l'écran est en quelque sorte la mauvaise surprise (n'exagérons rien cependant), le reste de l'équipement et le design général de ce Pro 8100X sont tout à fait convenables.

Comme je l'ai fait remarqué avec l'Asus W1N17, je ne suis pas particulièrement friand de ce mélange de gris clair et de noir, mais il me semble encore moins réussi sur le Pro 8100X. Toutefois, il ne s'agit que de mon goût personnel et cela n'a aucune incidence sur la disposition intelligente des connecteurs ou sur leur accessibilité. C'est ainsi que l'on appréciera la présence du lecteur de Cartes Mémoire (compatible tout sauf Compact Flash) en façade ou bien encore l'intégration de deux boutons sur le touchpad afin d'émuler la roulette d'une souris de bureau. Tous les portables intègrent maintenant des pilotes Synaptics pour que le touchpad puisse émuler certaines fonctions telle la roulette, mais comme ce n'est pas du goût de tous, il est appréciable de voir ce genre d'initiatives.

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Le clavier du Pro 8100X ressemble énormément à ceux des modèles Asus et la position de la touche fn est là encore étonnante

Creusons un peu les choses

La photo ci-dessus vous présente le clavier du Pro 8100X, un clavier qui rappelle d'ailleurs beaucoup les deux précédents signés Asus. C'est ainsi que la disposition des touches n'est pas toujours très heureuse (touches fn, page suivante et page précédente), mais que la saisie se fait de manière assez confortable. Les touches répondent bien et il est possible de taper longuement sans ressentir de fatigue particulière. La fonction de bureautique simple n'est cependant pas la seule à laquelle peut se destiner le Pro 8100X. MaxData l'équipe en effet, selon le cas, d'un processeur Pentium M 725, M 735 ou bien M 745, soit au maximum un processeur cadencé à 1700 MHz. Notre exemplaire de test était pour sa part basé sur un 1600 MHz et ne comptait d'ailleurs que 256 Mo de mémoire vive hélas. Évidemment, cette faible quantité a eu une certaine incidence sur les performances que nous avons pu mesurer.

Il est heureusement tout à fait possible d'ajouter de la mémoire et la trappe d'accès permet de découvrir deux emplacements dont un est déjà occupé. Une fois que 256 Mo supplémentaires auront été mis en place, le Pro 8100X devrait pouvoir constituer une plate-forme tout à fait convaincante même pour un joueur, évidemment pas trop exigeant. La carte graphique sélectionnée par MaxData est une Mobility R9600 dotée de 64 Mo de mémoire dédiée. Avec un tel VPU, on peut tout à fait se lancer dans les jeux les plus récents à condition bien sûr d'avoir ajusté un petit peu le niveau de détails. Précisons à ce titre que le disque dur est une petite déception. Pas aussi lent que celui du Sony S1HP, il ne tourne malgré tout qu'à 4200 tr/mn. et ne parvient à compenser que par la présence de 8 Mo de cache. Le joueur averti sera heureux d'apprendre que l'accès à ce disque dur est on ne peut plus simple et qu'il sera donc tout à fait possible de le remplacer à l'avenir.

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De nombreux connecteurs sont disponibles et on remarquera tout particulièrement l'impressionnante lignée de quatre ports USB
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MaxData a déporté de nombreux ports comme les prises RJ ou les connecteurs vidéo à l'arrière de son Pro 8100X

Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessus, MaxData a eu la drôle d'idée de déporter de très nombreux connecteurs sur la face arrière de la machine. C'est ainsi que les ports réseau, modem, VGA, parallèle et S-vidéo sont soigneusement rangés. Cela s'avère moins gênant à l'usage et permet de libérer l'accès aux ports USB (impressionnante rangée de quatre ports sur la gauche de la machine) ou au combo graveur CD / lecteur DVD. Malgré des spécifications tout à fait banales pour ce type de produits, ce lecteur optique s'est avéré l'un des plus intéressants du comparatif de par son silence. Même à la détection d'un nouveau média, il est resté plus discret que tous les autres concurrents : appréciable !

Avant de conclure cette description du MaxData Pro 8100X, il est important de mentionner la question de la batterie. Du fait du poids relativement conséquent de la bête (environ 2.80 kg), nous nous attendions à quelque chose d'intéressant, hélas et sans doute par soucis d'économie, MaxData propose en réalité la même chose que ses concurrents. On se retrouve donc avec une batterie de 4400 mAh comme sur le produit signé Acer ou les deux portables proposés par Asus. C'est un petit peu regrettable, mais, comme nous le verrons bientôt, offre au Pro 8100X une autonomie convenable. Si on ajoute à cela toutes les fonctions nécessaires au nomade comme le sans-fil aux normes 802.11 b/g et des dimensions légèrement inférieures à la moyenne des 15 pouces du marché, le Pro 8100X s'avère convaincant sur le plan de la mobilité.

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Un emplacement est disponible, mais compte tenu de la taille de la mémoire vive (seulement 256 Mo), c'est un minimum !

Le prix est évidemment le point fort de cette machine basée sur un Windows XP en édition familiale. MaxData connaît très bien son produit, ses qualités, ses limites et le propose d'ailleurs également sans le moindre système d'exploitation afin que l'utilisateur puisse par exemple y installer une distribution Linux et ainsi encore économiser quelques dizaines d'euros. Bien que l'écran soit relativement décevant, le Pro 8100X dispose de nombreux atouts et s'avère suffisamment polyvalent pour toucher un public assez large. La présence d'une Mobility R9600 est un gage de qualité et le combo graveur CD / lecteur DVD de marque Philips est un bon choix. Enfin et c'est suffisamment rare dans le monde du PC portable pour être signalé, MaxData garantit son produit pendant trois années : rarissime sur des modèles à plus de 2500 euros, c'est tout simplement du jamais vu sur une machine commercialisée à moins de 1500 euros !

MaxData Pro 8100X

4

Les plus

  • Bonnes performances globales
  • Autonomie plus que correcte
  • Composants faciles d'accès

Les moins

  • Design quelconque
  • Seulement 256 Mo de mémoire
  • Qualité d'affichage en retrait

0

Performances8

Autonomie6

Design5

Sony S1HP
ProcesseurréférencePentium M 715
fréquence / cache1500 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 1024 Mo
slot occupé / libre1 / 1
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurATI Mobility R9200
mémoire vidéo32 Mo dédiée
écran / format13.3" / 16:10
résolution native1280x800
Disque durcapacité / cache40 Go / 2 Mo
vitesse de rotation4200 tr/mn.
modèleHitachi DK23FA-40
GraveurformatsCombo CDRW / DVD
lecture / écriture24/24/10 ; 8/-/-/-
modèlePanasonic UJDA755
Lecteur cartes mémoiresOui, MS
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance4800 mAh
SonAC'97, enceintes 2.0
Réseau10 / 100
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V92
USB / FireWire2 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 0 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)312 x 225 x 30 mm
Poids1.89 Kg
Garantie1 an
Prix indicatif1900 €

Sony Vaio S1HP

Le fabricant japonais de la Playstation 2 est sans doute l'une des marques les plus réputées au monde en matière d'ordinateur portable et sa gamme Vaio fait souvent des envieux. Pour notre comparatif, nous n'avons toutefois pas choisi le modèle Sony le plus respectueux de notre cahier des charges. Nous en avons effectivement profité pour vous présenter une tendance qui se dessine de plus en plus nettement : l'émergence de l'ultra-portable. Complètement à l'opposé des portables toujours plus proches de nos machines de bureau (les notebooks équipés de 17 pouces), ces ultra-portables sont de plus en plus prisés par les utilisateurs nomades qui peuvent ainsi bénéficier d'un PC discret et tellement plus puissant que les assistants électroniques. À presque deux kilos et doté d'un écran 13.3 pouces, le S1HP n'est pas exactement un représentant de cette nouvelle vague, mais il permet malgré tout d'en apprécier quelques-uns des avantages.


Présentation générale

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Il est tout d'abord important de préciser que notre S1HP de test est un modèle qu'il devient de plus en plus difficile à trouver en magasins. Sony en a effectivement arrêté la production pour lancer son petit frère le S2HP. En réalité, ce nouveau modèle est pratiquement identique et nous prendrons simplement soin de préciser, chaque fois qu'il y a lieu, les différences. Extérieurement, S1HP et S2HP sont absolument superbes. Sony a acquis une certaine réputation dans le domaine du design et le moins que l'on puisse dire est que cette réputation n'est pas usurpée. La silhouette générale de ce portable est splendide et les couleurs sont parfaitement choisies. Indiscutablement la tendance de cette fin d'année, l'écran embarqué est au format 16:10, par contre, portable de petit gabarit oblige, il faut se contenter d'une diagonale de 13.3 pouces. Cela n'empêche cependant pas Sony d'offrir une résolution de 1280x800 comme nombre de modèles concurrents pourtant dotés d'écran 15.4 pouces.

Une pression sur le bouton « power » et le S1HP se met sous tension dévoilant alors toutes les qualités des dalles X-Black de Sony. La technique employée marie en fait le double rétroéclairage à différents filtres placés dans la structure même de l'écran afin d'obtenir une qualité d'image pour ainsi dire inégalée. C'est en particulier au niveau des noirs, plus profonds que jamais, que la différence saute aux yeux, mais le contraste ou la luminosité ne sont pas en reste. L'image est tout simplement éclatante et fait vraiment plaisir à voir. Bien sûr, certains esprits chagrins reprocheront à Sony un effet miroir un peu trop perceptible lorsque l'image est uniformément noire. Compte tenu de la qualité générale, c'est cependant un défaut tout à fait acceptable d'autant que les angles de vision sont plus larges que sur beaucoup d'autres produits. Dans tous les cas de figure, l'image du X-Black m'a semblé meilleure que celle proposée par mes écrans LCD de bureau et par de nombreux moniteurs CRT.

À côté de ce splendide écran, le reste de l'équipement du S1HP semble tout de suite beaucoup classique, et ce, même si Sony s'est attaché à garder une certaine élégance. De nombreux, mais pas tous, connecteurs sont ainsi masqués par de petits caches en plastique qui ne seront pas du goût de tous puisqu'ils obligent à des manipulations supplémentaires pour brancher le câble réseau ou bien pour accéder aux connecteurs USB. Ces derniers ne sont d'ailleurs pas très nombreux puisque seulement deux sont disponibles, mais il faut dire que compte tenu des dimensions, il était délicat d'en mettre plus. De la même manière, on pourra regretter l'étroitesse d'esprit de Sony qui s'obstine, contre vents et marées, à vouloir imposer son format de Cartes Mémoire, le Memory Stick. De ce fait, Sony n'intègre qu'un lecteur à cette norme. Enfin, les connecteurs disponibles manquent globalement de variété et certains déploreront sans doute qu'il faille ici se passer de sortie TV.

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Malgré la petite taille du portable, le clavier est confortable et très complet

Creusons un peu les choses

Le cœur du S1HP (un Pentium M à 1500 MHz) a été revu à la hausse avec le S2HP qui se trouve maintenant animé par un modèle à 1600 MHz. En dehors de cette augmentation de fréquence, le processeur reste cependant identique et son core est toujours un Dothan épaulé par 2 Mo de cache. Sony a profité du changement de gamme pour réaliser quelques économies et si les deux modèles disposent de 512 Mo de mémoire vive, le S2HP a besoin de deux barrettes pour parvenir à ce total. Cette baisse du niveau d'équipement sera préjudiciable à l'évolutivité de la bête et passer à 1 Go sera plus coûteux qu'avec un S1HP puisque, comme souvent, Sony a préparé deux emplacements mémoire sur sa machine. L'accès à ces derniers est d'ailleurs on ne peut plus simple comme vous pouvez le voir sur les photos qui illustrent cette page. En réalité, il suffit d'ôter deux petites vis et de retirer le panneau de protection pour y avoir accès : ici, 1 Go est installé.

Mauvais point en revanche pour Sony, car en dehors des emplacements mémoires, les S1HP et S2HP ne sont pas vraiment « ouverts » : à moins de démonter une grande partie de la machine, il n'est ainsi pas possible de changer le processeur et même en ce qui concerne le disque dur il faut presque tout escamoter pour être en mesure de le remplacer. C'est d'autant plus dommage que celui qui équipe le portable Sony n'est pas un modèle de célérité. L'Hitachi DK23FA-40 offre 40 Go d'espace, mais ne dispose que de 2 Mo de cache et ne tourne qu'à 4200 tr/mn. : nos tests ne manqueront pas de vous prouver qu'il s'agit du modèle le plus lent de notre comparatif. À l'usage, cela reste acceptable, mais c'est clairement le point faible d'une configuration par ailleurs très étudiée et remarquablement homogène qui se permet même d'intégrer une solution graphique tout à fait convaincante puisque Sony propose une ATI Radeon Mobility 9200 dotée de 32 Mo de mémoire vive dédiée.

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Sur la droite du S1HP on retrouve, protégés, les deux connecteurs USB, le FireWire et à côté de la ventilation, la prise d'alimentation secteur
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Sur la gauche tous les autres connecteurs sont rassemblés : le lecteur de Memory Stik est, comme le lecteur optique, accessible en face avant

Avec une telle carte graphique, il ne sera bien sûr pas évident de jouer à tout, mais en faisant quelques sacrifices, même un titre aussi récent que Far Cry est tout à fait acceptable ! Évidemment, dans de telles conditions, la simple bureautique ne posera aucun problème aux S1HP / S2HP, pas plus que la navigation sur Internet ou le visionnage de DVD. Dans ce dernier cas, l'écran X-Black et le format 16:10 feront même des merveilles transformant ce PC en un remarquable lecteur DVD portable ! Proches du monde des ultra-portables, les S1HP / S2HP se devaient de proposer une autonomie digne de ce nom afin que l'utilisateur ne se trouve pas constamment en quête de prises et Sony n'y est pas allé par quatre chemins en proposant la batterie la plus puissante de notre comparatif. Avec ses 4800 mAh, celle-ci dépasse largement les cinq heures d'autonomie sur notre test BatteryMark même s'il faudra rabaisser cela d'une bonne heure afin de refléter une utilisation plus réaliste.

Malgré le changement de processeur entre le S1HP et le S2HP, l'autonomie semble similaire et ce n'est d'ailleurs pas vraiment étonnant dans la mesure où pendant ses périodes d'inactivité, le Pentium-M redescend à 600 MHz quelque soit sa fréquence initiale. En outre, le disque dur est identique et ce n'est pas le changement de lecteur optique qui risque d'avoir beaucoup d'incidence sur l'autonomie. Sony a en effet troqué le combo graveur CD / lecteur DVD du S1HP pour un graveur DVD±RW plus à la mode : dans les faits, cela ne change évidemment pas grand-chose. Enfin, il est important de signaler que malgré leur petite taille, les S1HP / S2HP disposent d'un clavier tout à fait correct. Comme souvent, il est un peu moins bon qu'un modèle de bureau standard, mais les touches sont suffisamment grandes et leur disposition générale est excellente : on regrettera simplement que Sony n'ait pas exploité les deux petits espaces libres autour du pavé directionnel pour insérer des touches page suivante / page précédente, mais je chipote !

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La remarquable conception générale (touchpad, écran, clavier) fait regretter le manque d'accessibilité de composants comme le disque dur

La série S de Sony est en définitive une grande réussite et, plus précisément, les S1HP / S2HP sont pour ainsi dire exempts de défaut. Puissance et confort sont au rendez-vous qu'il soit question de jeux ou bien de travaux de retouches exigeants, cela alors que de véritables efforts ont été réalisés en termes d'encombrement et de poids. Pensez donc que le S1HP est pratiquement inférieur d'un kilo au plus léger de nos six autres cobayes. Malgré tout cela, Sony est parvenu à conserver une autonomie que je qualifierais de hors-normes et n'a strictement rien sacrifié sur la qualité tout simplement remarquable de l'écran X-Black. Pas tout à fait aussi petit qu'un ultra-portable, le S1HP se trouve à mi-chemin entre ces minuscules machines et les 15 pouces de notre comparatif. Hélas, autant de qualités dans si peu d'espace a évidemment un prix et celui du S1HP est l'un des plus élevés de notre comparatif. Il sera ainsi difficile de le trouver à moins de 1900 euros et si ce n'est pas encore assez, pensez qu'il existe un modèle « XP » de cette gamme pour lequel Sony a remplacé la Mobility 9200 par une Mobility 9700... Chaud devant !

Sony S1HP

8

Les plus

  • Qualité impressionnante de l'écran
  • Puissance tout à fait correcte
  • Excellente autonomie
  • Dimensions et poids réduits

Les moins

  • Disque dur un peu faible
  • Memory Stick seulement

0

Performances7

Autonomie9

Design9

Toshiba Qosmio E10
ProcesseurréférencePentium M 735
fréquence / cache1700 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 2048 Mo
slot occupé / libre1 / 1
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurNVIDIA FX5200 Go
mémoire vidéo64 Mo dédiée
écran / format15" / 4:3
résolution native1024x768
Disque durcapacité / cache80 Go / 8 Mo
vitesse de rotation5400 tr/mn.
modèleToshiba MK8026GAX
GraveurformatsCDRW / DVD±RW
lecture / écriture24/16/10 ; 8/4/2/-
modèleToshiba SD-R6372
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC/MS
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance3600 mAh
SonAC'97, enceintes 2.0
Réseau10 / 100
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V92
USB / FireWire4 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)338 x 285 x 43 mm
Poids3.60 Kg
Garantie1 an
Prix indicatif2300 €

Toshiba Qosmio E10

La série des Qosmio de Toshiba est pensée dès le départ comme une solution multimédia complète et ressemble donc sur de nombreux points au W1N17 d'Asus. Déclinée en trois niveaux de puissance (E, F et G) pour lesquels changent principalement le processeur, l'écran et la carte graphique, cette série va toutefois encore plus loin que le produit d'Asus en étant conforme à la norme Media Center de Microsoft. De fait, c'est bien sûr la version spéciale de Windows XP (Media Center Edition 2004) qui équipe une machine dont le prix, faut-il y voir un lien de cause à effet, est nettement au dessus des autres modèles de notre comparatif. A plus de 2200 euros, on espère en tout cas en avoir pour notre argent !


Présentation générale

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Entièrement gris / argent, le Qosmio E10 est à n'en pas douter très élégant, même s'il brille peut-être un peu trop pour certains utilisateurs. Le design semble avoir été un souci constant pour les ingénieurs de Toshiba, alors que tous les éléments s'équilibrent parfaitement pour donner à ce portable une certaine unité. Unité d'ailleurs joyeusement massacrée par les horribles autocollants présents sur tous les portables et ce quelque soit la marque. De manière générale, il est heureusement assez facile de les retirer, mais il faudrait quand même que les constructeurs imaginent un autre système pour présenter les caractéristiques de leurs machines. Celles du Qosmio E10 sont à ce titre très rapidement décevantes et nous commencerons la désillusion, comme de coutume, par l'écran pour lequel Toshiba a, c'est une réelle surprise, conservé le format 4:3 alors que tant de concurrents sont passés au 16:10 beaucoup « cinémascope » tout de même !

Enfin, le plus décevant reste à venir puisque cet écran 15 pouces propose, tenez-vous bien, une résolution native de 1024x768 ! Autant dire que pour la finesse des retouches photo ou bien même pour travailler avec un certain confort c'est directement vers un autre modèle qu'il faudra vous tourner et c'est franchement très regrettable. En effet, en dehors de cette limitation encore plus inacceptable dès lors que l'on repense au prix de la bête, l'écran du Qosmio est une réussite. La luminosité, un peu forte par défaut, se règle sans difficulté. Le contraste est l'un des meilleurs de notre comparatif et il permet d'obtenir des couleurs riches, pleines, tout en nuances. Enfin et ce n'est pas le moins important, Toshiba a su soigner les angles de vision. Certes, à la verticale le Qosmio est moins à son aise, mais le champ de vision horizontal, des deux le plus décisif, est suffisant pour que deux personnes regardent sans encombre la même image.

Il est vraiment regrettable que Toshiba se soit loupé à ce point sur la résolution, et dire que nous critiquions les modèles d'Acer ou d'Asus pour leur 1280x800, car de nombreuses petites astuces permettent au Qosmio de se démarquer de la concurrence. C'est ainsi qu'il est tout simplement le seul modèle de notre comparatif à proposer un petit potentiomètre pour régler le volume sonore : beaucoup plus pratique que de devoir jouer avec la touche de fonction ! De la même manière, il propose une disposition certes étrange, mais finalement très efficace des ports USB avec un connecteur sur la gauche, un second sur la droite et les deux derniers à l'arrière : de cette manière, il est facile d'en avoir toujours un sous la main !

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Le clavier du Qosmio a une disposition très moyenne des touches, mais c'est aussi le plus agréable de tout notre comparatif pour la saisie

Creusons un peu les choses

Lorsque l'on commence à utiliser le Qosmio, on se rend rapidement compte que Toshiba a tout autant soigné le travail au niveau de l'ergonomie générale qu'au niveau de celle du clavier. C'est ainsi que ce dernier est tout simplement le meilleur qui soit au niveau du toucher. La saisie est vraiment confortable et, après un très court temps d'adaptation, elle ne change finalement pas beaucoup de ce que l'on peut ressentir avec un clavier standard. Par contre, la disposition de certaines touches a de quoi surprendre : regardez la photo ci-dessus et vous comprendrez vite ce que je veux dire. Le rapprochement des touches exposant et « > » (maintenant proches de la barre d'espace), la petitesse de la touche entrée ou bien encore la position de la touche Windows sont autant de mystères qui me font penser que certains ingénieurs doivent abuser des substances illicites.

Mais revenons-en à notre Qosmio pour nous attacher à ce qui fait la puissance d'une machine. Conforme à notre cahier des charges, le modèle E10 est architecturé autour du Pentium M 735, autrement dit un processeur à 1700 MHz et doté des 2 Mo de cache du core Dothan. Ce processeur est sans aucun doute la meilleure chose qui soit arrivée à Intel depuis de nombreux mois et Toshiba ne l'a pas laissé en mauvaise compagnie puisque le Japonais a installé une barrette de 512 Mo pour l'épauler. On remerciera Toshiba de ne pas faire comme les autres fabricants : une seule barrette de 512 Mo permet de voir l'avenir plus sereinement. Du côté de la carte graphique, la série Qosmio fait confiance aux produits NVIDIA et dans le cas du E10 c'est une GeForce FX 5200 Go, l'unique représentante de la firme au caméléon de tout notre comparatif. Dotée de 64 Mo de mémoire vidéo dédiée, cette solution semble convaincante, mais nous aurons le temps de voir cela dans deux petites pages.

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Toshiba a eu la drôle d'idée de placer un port USB à gauche, un autre sur la droite et les deux derniers, derrière : une façon d'en avoir toujours un sous la main !
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Extrêmement pratique, le potentiomètre de réglage du volume sonore est un plus indiscutable trop souvent oublié par les fabricants

Le reste de la configuration est assez classique à un détail près : une grande partie des composants est fabriquée par Toshiba lui-même. Le disque dur, Toshiba MK8026GAX, propose 80 Go et une vitesse de rotation de 5400 tr/mn. tout à fait dans la norme. Épaulé par 8 Mo de cache, il est l'un des plus puissants du moment (seulement battu par les Momentus de Seagate et les 7K60 d'Hitachi). À côté de cela, le lecteur optique est plus anodin, il faut dire que c'est un modèle (Toshiba SD-R6372) que l'on retrouve sur de nombreux portables à commencer par les Asus W1N et Xbook XB3 de notre dossier. Rapide, fiable et compatible avec la très grande majorité des normes actuellement en vogue, il ne lui manque en réalité que la fonction de gravure double couche pour être complet. Du côté des fonctions dites multimédia et donc liées au Windows Media Center, on note bien sûr la présence d'un tuner TV tout à fait correct malgré un certain manque de dynamisme au niveau du changement des chaînes.

La télécommande fournie est par contre beaucoup plus décevante. Il s'agit d'un modèle standard combinant de nombreuses fonctions, mais à la conception assez malheureuse : sa forme n'est pas très ergonomique et elle est à mon sens un peu énorme pour accompagner un portable. Le Qosmio intègre par contre des hauts parleurs très agréables. Signés Harman Kardon, ils sont juste un peu inférieurs à ce que propose l'Asus W1N et permettent de se passer du casque pour une écoute « distraite ». Les connecteurs audio (casque, micro) sont à ce titre très accessibles puisque disposés en face avant et Toshiba a également intégré des boutons de contrôle au dessus du clavier. Ces derniers servent en fait à piloter les logiciels de lecteur audio / vidéo de Windows ou bien encore la solution intégrée par Toshiba. Le constructeur japonais a en effet installé un logiciel propriétaire qui permet de lire des CD/DVD sans qu'il soit nécessaire de lancer Windows. Hélas, en mode DVD la restitution ne m'a pas semblé d'aussi bon niveau qu'avec PowerDVD par exemple.

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Des hauts parleurs Harman Kardon et une barrette 512 Mo livrée en standard : Toshiba a soigné certains aspects de son Qosmio E10

Que dire en définitive de ce Qosmio E10 qui, du fait de ses nombreuses fonctions, mériterait un traitement un peu plus long ? En réalité, il ne me semble tout simplement pas faire le poids face au W1N d'Asus très proche en termes de fonctionnalités et tellement plus agréable à utiliser. Moins cher et plus puissant, le W1N semble supérieur sur pratiquement tous les plans et la résolution du Qosmio (1024x768) est vraiment difficile à avaler sur un produit à plus de 2200 euros ! En définitive et malgré son clavier, malgré son disque dur, malgré sa conception générale pleine de bon sens et ses enceintes agréables, le Qosmio ne fait pas forte impression. D'autant plus qu'il me faut maintenant l'assassiner en parlant de l'autonomie. Toshiba n'a intégré qu'une batterie de 3600 mAh quand tous ses concurrents proposent au moins 4300 mAh, le résultat est sans appel et le Qosmio est loin derrière avec moins de 150 minutes sur BatteryMark !

Toshiba Qosmio E10

4

Les plus

  • Qualité d'image
  • Clavier de grande qualité
  • Tuner TV et télécommande

Les moins

  • Autonomie trop faible
  • Résolution étriquée
  • Prix très élevé

0

Performances7

Autonomie4

Design7

Xbook XB3 CL56
ProcesseurréférencePentium M 735
fréquence / cache1700 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 1024 Mo
slot occupé / libre1 / 1
fréquence400 MHz
GraphismecontrôleurATI Mobility R9700
mémoire vidéo128 Mo dédiée
écran / format15" / 4:3
résolution native1400x1050
Disque durcapacité / cache60 Go / 8 Mo
vitesse de rotation5400 tr/mn.
modèleSamsung MP0603H
GraveurformatsCDRW / DVD±RW
lecture / écriture24/16/10 ; 8/4/2/-
modèleToshiba SD-R6372
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance4300 mAh
SonAC'97, enceintes 2.0
Réseau10 / 100
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V92
USB / FireWire3 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)330 x 273 x 30 mm
Poids2.80 Kg
Garantie1 an
Prix indicatif1500 €

Xbook XB3 CL56-15

Le fabricant de notre dernier cobaye, Compal, est pour ainsi dire inconnu de l'immense majorité des utilisateurs. Son produit pourtant, le Xbook XB3 CL56, jouit d'une excellente réputation auprès des habitués du Notebook et il nous semblait donc important de le faire figurer dans ce comparatif. Cela d'autant plus qu'il fait partie de l'offre étudiante réalisée à l'initiative du Ministère de l'Éducation Nationale. Cette offre permet aux étudiants convaincus par ses qualités de l'acheter avec de grosses facilités de paiement (offre détaillé ici). En dehors de cette offre qui a permis de faire parler de lui, il faut par contre bien admettre que Compal n'est pas le fabricant le plus en vue : rien de comparable avec nos six autres participants par exemple.


Présentation générale

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Sachez de suite que si la couleur orange de notre modèle de test n'est pas à votre goût, il est tout à fait possible d'obtenir une autre teinte. En fait, le CL56 existe ainsi en rouge, en jaune (miam !), en orange, en bleu et en noir. Maintenant que ce point est clarifié, il est possible de commencer plus sérieusement la présentation de ce produit tout à fait conforme à notre idée de départ. Ainsi, le CL65 est un portable Centrino relativement classique, conçu autour d'un écran 15 pouces au format 4:3. La résolution de cet écran est déjà un peu moins classique puisqu'elle atteint un très confortable 1400x1050, à mon sens l'idéal pour ce type de machine. Au premier allumage, on est d'ailleurs agréablement surpris de voir qu'une machine proposée à ce tarif (moins de 1500 euros) peut proposer une telle qualité d'image.

Qu'il soit question de luminosité, de contraste, d'angles de vision ou de rendu des couleurs, il n'y a rien à redire. En fait de nos sept machines en compétition, seul le Sony S1HP offre un écran réellement meilleur et le Toshiba Qosmio n'en serait pas loin s'il n'avait ce problème de résolution. Du côté du CL56, il n'y a donc rien à jeter et regarder des DVD, réaliser des retouches photo ou même jouer est un véritable bonheur. Du côté des connecteurs et de leur accessibilité, le bilan est un peu moins rose (NDLR : orange ?) du fait de la nature même du CL56. Il faut en effet savoir que derrière cette référence se cache en fait ce que l'on appelle un « barebone ».

Le CL56 est ainsi fourni « brut » à différentes sociétés qui choisissent ensuite les composants qu'elles souhaitent intégrer. De ce fait certains connecteurs ne sont pas toujours idéalement placés et le port FireWire se trouve ainsi déporté à l'arrière de la machine à côté de deux ports USB. Heureusement, le troisième port USB est, lui, beaucoup plus accessible sur le côté gauche du PC. Ces défauts de conception ne sont pas vraiment gênants et avec un peu d'habitude on s'y fait, mais il fallait bien critiquer quelque chose tant le reste de ma description ne sera qu'une succession de compliments !

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Bien conçu, le clavier du Xbook s'avère un petit peu mou lors de la saisie, mais il reste le plus homogène du lot

Creusons un peu les choses

A commencer par le clavier qui n'est pas le meilleur au niveau du touché (le Qosmio est un cran au-dessus) mais que allie confort de saisie et disposition parfaite des touches. Le clavier du Xbook est celui qui se rapproche le plus d'un modèle de bureau et il nécessitera donc un temps d'adaptation minimum. À la frappe, il est un peu trop mou à mon goût, mais il n'y a rien de catastrophique. Les amateurs de gadgets regretteront par contre la présence de « seulement » deux touches d'accès rapide au dessus du clavier, mais, à contrario, je dirais qu'elles font par défaut l'essentiel : ouverture du client de messagerie et lancement du navigateur Web.

La structure « barebone » du CL56 a, nous l'avons dit, quelques défauts, mais elle a aussi des avantages, à commencer par une accessibilité hors normes des différents composants : mémoire, disque dur, lecteur optique, batterie. Tous les éléments les plus importants s'enlèvent en un battement de cil et permettent donc de faire évoluer la machine sans payer des fortunes en SAV. Les composants sélectionnés pour le XB3 sont tous de très bonne facture et on notera en premier lieu la présence d'une unique barrette mémoire de 512 Mo que l'on pourra compléter à l'avenir par une petite sœur pour atteindre le giga. Le processeur n'a rien d'extraordinaire dans la mesure où il s'agit du sempiternel Pentium M 735 cadencé à 1700 MHz et basé sur le core Dothan.

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Etonnamment, les pans latéraux du Xbook sont dépourvus de connecteurs en dehors d'un port USB, des prises audio et de l'alimentation
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En fait, la très grande majorité des prises se trouve sur la face arrière du Xbook : sans doute pas la meilleure idée qui soit

Les autres éléments comprennent un relativement rare disque dur Samsung MP0603H totalisant quelques 60 Go d'espace. Tout à fait conforme aux standards actuels, sa vitesse de rotation est de 5400 tr/mn. et il est accompagné de 8 Mo de cache pour accélérer un peu les choses. Le lecteur optique est un modèle que nous connaissons maintenant très bien puisqu'il s'agit du Toshiba SD-R6372. Ce graveur DVD±RW est un très bon choix auquel il ne manque que la gravure double couche pour être véritablement complet. Mais la meilleure surprise pour une machine proposée à ce tarif se situe au niveau de la solution graphique puisque nous disposons tout simplement d'un Mobility R9700 conçu par ATI et doté de, excusez du peu, 128 Mo de mémoire vidéo dédiée !

Avec de tels composants, le Xbook CL56 est une machine qui en a "sous le capot" et ce ne sont pas les jeux, même les plus récents qui lui feront peur. Bien sûr Doom 3 ou Far Cry lui poseront plus de difficultés, mais avec un minimum de paramétrages, même ces deux poids lourds du jeu vidéo deviennent parfaitement jouables. À vrai dire, aucune tâche ne peut vraiment faire peur à ce portable véritablement polyvalent auquel, pour ne rien gâcher, Compal a ajouté une batterie de 4300 mAh. Un petit peu moins puissante que la moyenne, celle-ci s'avère suffisamment optimisée pour offrir, comme vous le verrez en page suivante, la troisième place en termes de longévité au CL56 !

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Le Xbook est l'un des très rares modèles équipés en standard d'une barrette de 512 Mo : une garantie appréciable d'évolutivité

Souvent encensé par de nombreux forumeurs de France et de Navarre, le CL56 n'usurpe pas cette très bonne réputation. Doté de composants de qualités et sans véritable faille, il a tout pour séduire l'immense majorité des utilisateurs. Ses performances lui permettent de voir l'avenir sereinement d'autant que la plupart des composants sont accessibles pour une mise à niveau tout en douceur. Malgré son prix « plancher », le CL56 ne semble avoir fait l'objet d'aucune concession et de l'écran au clavier, tous les éléments ont profité du même souci de qualité. Enfin, il est important de noter que ses mensurations sont tout à fait dans la norme et que son autonomie le classe plutôt parmi les bons élèves : un excellent choix donc, d'autant que, c'est plutôt rare, quelques logiciels sympathiques complètent le tout (Pinnacle Studio 9 SE, Pinnacle Instant Photo Album, InterVideo WinDVD 4, Nero Burning Rom).

Compal Xbook CL56-13

8

Les plus

  • Excellentes performances
  • Clavier convaincant
  • Ecran de qualité

Les moins

  • Rien à signaler

0

Performances9

Autonomie7

Design7

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Afin de mesurer les performances de nos différents cobayes, nous leur avons évidemment fait passer toute une série de benchmarks parmi les plus connus. Afin de coller au plus près à la réalité, nous avons choisi de conserver le système d'exploitation fourni par le constructeur. Selon la machine, il sera donc parfois question de Windows XP Home, parfois de Windows XP Pro, dans le cas unique du Qosmio de Toshiba, il s'agit même de Windows XP Media Center 2004. En dehors du système d'exploitation, il faut évidemment tenir compte des pilotes graphiques employés et c'est pour nous l'occasion de critiquer un peu la politique abracadabrante des différents acteurs de ce marché. En effet et qu'il s'agisse du site d'ATI ou de celui de NVIDIA, il est pour ainsi dire impossible de télécharger une version véritablement à jour des pilotes pour solutions portables.

Les deux sociétés renvoient immanquablement l'utilisateur lambda vers le constructeur de sa machine et dans l'immense majorité des cas ne proposent bien sûr que des pilotes très anciens. Face à cet état, on peut au moins dire qu'il n'y a pas de jaloux puisqu'absolument tous les portables reçus ne proposaient que des versions particulièrement anciennes des pilotes et pas un seul n'était capable, au sortir du carton, de lancer Doom 3 ! Du fait de notre position, nous avons évidemment pu obtenir des pilotes plus à même de refléter les performances de ces petites machines, mais espérons que les promesses des deux grands de la 3D se réalisent rapidement et qu'enfin, les pilotes mobiles soient intégrés aux Catalyst pour ATI et aux ForceWare chez NVIDIA.


Performances génériques

CPUMark 99

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Sandra 2004 SP2

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PCMark 2004

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CPUMark 99, Sandra 2004 et PCMark 2004 permettent de dégager quelques grandes tendances quant aux performances génériques de nos portables. On remarque tout d'abord et ce n'est pas une surprise que les modèles basés sur le Pentium M 735 (1700 MHz) sont devant les autres en puissance de calcul. On remarque cependant que le processeur ne fait pas tout et malgré des fréquences mémoire rigoureusement identiques entre toutes les machines (400 MHz) des différences surviennent. C'est ainsi que le MaxData malgré son processeur à 1600 MHz parvient à faire jeu égal, voire à battre, des 1700 MHz aux tests mémoires (Sandra 2004, PCMark 2004). Enfin, le disque dur du Qosmio E10 tire très clairement son épingle du jeu alors que sur le papier, il est techniquement identique aux modèles équipant les portables Asus.

En ce qui concerne les tests dits « génériques », ce sont donc les autres machines à base de Pentium M 735 qui s'octroient les quatre premières places sans qu'aucune ne parvienne à vraiment s'imposer : Asus M6BNE, Asus W1N, Toshiba Qosmio E10, Xbook XB3 CL56. Notons tout de même la performance tout à fait convenable du Sony S1HP malgré une fréquence de fonctionnement du processeur quelques 200 MHz inférieure aux plus puissants portables.

La question de l'autonomie : BatteryMark v4.0.1 (résultats en minutes)

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Évidemment très importante dans le domaine du portable, la question de l'autonomie est toujours difficile à évaluer. En fonction de vos réglages d'écran, du volume sonore ou bien encore de l'activation du réseau sans-fil, les résultats obtenus pourront facilement varier du simple au double. Notre outil de test (BatteryMark v4.0.1) n'est à ce titre pas le logiciel le plus exigeant qui soit et les résultats obtenus sont donc à prendre avec des pincettes. N'espérez par exemple pas utiliser votre Sony S1HP pendant plus de cinq heures ! Malgré tout, la comparaison entre les différentes machines est intéressante et permet de vérifier ce que les capacités des Batteries laissaient supposer à savoir que le Toshiba Qosmio E10 est véritablement à la traîne. L'Asus W1N et le MaxData s'en sortent mieux mais restent assez loin derrière nos quatre machines de tête. Le Sony S1HP prouve que la taille ne fait pas tout et l'Acer TravelMate que faire l'économie d'une carte graphique puissante n'est pas forcément une mauvaise idée.

Performances 3D

Puisque nous avons sélectionné des Processeurs pratiquement identiques, il ne nous a pas semblé nécessaire de pousser plus avant les tests relatifs à la puissance de calcul CPU. Nos différents participants n'exploitent en revanche pas du tout le même circuit graphique et bien que le jeu ne soit pas la fonction première de ces machines mobiles, il nous a paru utile de conduire quelques tests sur certains des outils les plus en vogue du moment. Notons d'ores et déjà que les tests en 1280x1024 ne concernent évidemment que les portables capables d'afficher une telle résolution.

3DMark 2001 SE b330

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3DMark 2005 b110

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Les logiciels les moins spécifiques de nos outils de mesure sont l'œuvre de FutureMark, ils permettent de se donner une idée, certes très relative, des performances auxquelles s'attendre avec des jeux exploitant l'API de Microsoft : DirectX. Les résultats sont sans appel et les machines bâties autour du Mobility R9600 ou du Mobility R9700 sortent très largement du lot avec, bien sûr, une petite avance pour le R9700 (Asus M6BNE et Xbook CL56). D'un autre côté, il est intéressant de voir que le Mobility R9200 (Sony S1HP) et le GeForce FX 5200 Go (Toshiba Qosmio E10) offrent, des performances plus que correctes compte tenu de leurs ambitions.

Enfin, le test 3DMark 2005 met en évidence un autre point : l'extrême difficulté pour les solutions mobiles actuelles d'afficher des scènes 3D particulièrement complexes. Est-ce la faute des pilotes ? Est-ce la faute de la conception même du portable ? Difficile de répondre avec précision à ces questions, mais une chose est sûre : quatre machines ont accepté de lancer le Benchmark et le Xbook est le seul à s'en sortir presque honorablement.

Return To Castle Wolfenstein : Enemy Territory

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AquaMark 3

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Far Cry v1.1

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Doom 3

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Les tests 3D « pratiques » permettent de vérifier les conclusions établies grâce à 3DMark, avec quelques nuances cependant. Tout d'abord et c'est une relative surprise, les résultats obtenus ne sont pas si mauvais que cela. Bien sûr il faudra réduire les niveaux de détails pour être à même de jouer correctement (tous les tests sont faits au niveau le plus haut sauf pour Doom), mais en dehors du portable Acer, tous sont capable de faire tourner Far Cry de manière jouable au moins en 800x600 ! Deuxième constat, cette fois beaucoup moins surprenant, l'écart est tout simplement énorme entre Mobility R9200 / GeForce FX 5200 Go et les solutions haut de gamme que sont le Mobility R9600 / R9700 : les performances vont au minimum du simple au double et peuvent aller du simple au triple dans le cas de Doom 3 ou de Far Cry.

Le classement final que nous obtenons pour les performances aurait en définitive pu se deviner sans trop de difficulté, mais il est intéressant de voir que le Xbook pourtant proposé à moins de 1500 euros s'en sort avec un tel brio. C'est bien sûr lui qui termine premier haut la main aux tests 3D, suivi par l'autre configuration Mobility R9700 : l'Asus M6BNE. Ensuite, on retrouve les deux portables à base de R9600 : d'abord l'Asus W1N et ses 512 Mo de mémoire vive puis le MaxData et ses seulement 256 Mo. Enfin, ferment la marche, le Toshiba Qosmio, le Sony S1HP et, loin derrière l'Acer absolument pas destiné à faire tourner le moindre jeu bien sûr.

Conclusion

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Notre premier tour d'horizon de l'offre en matière de portables touche maintenant à sa fin. Regroupant sept machines alors que le marché en compte au bas mot dix fois plus, cette étude ne saurait évidemment être exhaustive, mais là n'était pas son but. En restant sur un type de plate-forme donnée, la très médiatique architecture Centrino, nous avions pour objectif de vous présenter quelques-uns des modèles les plus en vue (Asus M6BNE, Sony S1HP, Xbook CL56). Nous voulions également mettre l'accent sur les différentes configurations disponibles sur le marché et, de ce fait, vous présenter les avantages et défauts de chacune d'elles.

Nous espérons qu'il vous sera ainsi plus facile de vous y retrouver lorsqu'aura sonné l'heure du choix. Avec ces quelques produits que nous espérons bien sûr compléter dans un avenir proche, vous aurez ainsi quelques références à moins, tout simplement, que vous soyez tombés amoureux d'un de nos prétendants ! Avant de conclure définitivement sur cet article et vous donner notre sentiment, notre classement, voici le tableau récapitulatif des spécifications de chacun des modèles réunis pour ce comparatif. Il ne contient aucune information nouvelle, mais vous permettra de mieux comparer les différents portables que nous avons testés.

 Acer 4502WLCiAsus M6BNEAsus W1NMaxData Pro 8100XSony S1HPToshiba Qosmio E10Xbook XB3 CL56
ProcesseurréférencePentium M 725Pentium M 735Pentium M 735Pentium M 725Pentium M 715Pentium M 735Pentium M 735
fréquence / cache1600 MHz, 2 Mo1700 MHz, 2 Mo1700 MHz, 2 Mo1600 MHz, 2 Mo1500 MHz, 2 Mo1700 MHz, 2 Mo1700 MHz, 2 Mo
Mémoirelivrée / maximale512 Mo / 1024 Mo512 Mo / 2048 Mo512 Mo / 2048 Mo512 Mo / 1024 Mo512 Mo / 1024 Mo512 Mo / 2048 Mo512 Mo / 1024 Mo
slot occupé / libre2 / 02 / 01 / 11 / 11 / 11 / 11 / 1
fréquence400 MHz400 MHz400 MHz400 MHz400 MHz400 MHz400 MHz
GraphismecontrôleurIntel 855GMEATI Mobility R9700ATI Mobility R9600ATI Mobility R9600ATI Mobility R9200NVIDIA FX5200 GoATI Mobility R9700
mémoire vidéo64 Mo partagée64 Mo dédiée64 Mo dédiée64 Mo dédiée32 Mo dédiée64 Mo dédiée128 Mo dédiée
écran / format15.4" / 16:1015.4" / 16:1015.4" / 16:1015" / 4:313.3" / 16:1015" / 4:315" / 4:3
résolution native1280x8001280x8001680x10501400x10501280x8001024x7681400x1050
Disque durcapacité / cache40 Go / 8 Mo80 Go / 8 Mo80 Go / 8 Mo40 Go / 8 Mo40 Go / 2 Mo80 Go / 8 Mo60 Go / 8 Mo
vitesse de rotation4200 tr/mn.5400 tr/mn.5400 tr/mn.4200 tr/mn.4200 tr/mn.5400 tr/mn.5400 tr/mn.
modèleToshiba MK4025GASHitachi Travelstar 5K80Hitachi Travelstar 5K80Toshiba MK4025GASHitachi DK23FA-40Toshiba MK8026GAXSamsung MP0603H
GraveurformatsCombo CDRW / DVDCDRW / DVD±RW DLCDRW / DVD±RWCombo CDRW / DVDCombo CDRW / DVDCDRW / DVD±RWCDRW / DVD±RW
lecture / écriture24/24/10 ; 8/-/-/-24/24/10 ; 8/8/4/2.424/16/10 ; 8/4/2/-24/24/10 ; 8/-/-/-24/24/10 ; 8/-/-/-24/16/10 ; 8/4/2/-24/16/10 ; 8/4/2/-
modèleQSI SBW242CPanasonic UJ-831BToshiba SD-R6372Philips CDD5263Panasonic UJDA755Toshiba SD-R6372Toshiba SD-R6372
Lecteur cartes mémoiresOui, SD/MMC/MSOui, SD/MMC/MSOui, SD/MMC/MSOui, SD/MMC/MSOui, MSOui, SD/MMC/MSOui, SD/MMC
Lecteur CardBus / PCMCIAOui, type IIOui, type IIOui, type IIOui, type IIOui, type IIOui, type IIOui, type II
Batterielivrée / baie1 / 11 / 21 / 11 / 11 / 11 / 11 / 1
puissance4400 mAh4400 mAh4400 mAh4400 mAh4800 mAh3600 mAh4300 mAh
SonAC'97, enceintes 2.0AC'97, enceintes 4.0AC'97, enceintes 4.1AC'97, enceintes 2.0AC'97, enceintes 2.0AC'97, enceintes 2.0AC'97, enceintes 2.0
Réseau10 / 10010 / 100 / 100010 / 100 / 100010 / 10010 / 10010 / 10010 / 100
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g / V92802.11 b/g / V90802.11 b/g / V90802.11 b/g / V90802.11 b/g / V92802.11 b/g / V92802.11 b/g / V92
USB / FireWire3 / 1 (4 broches)4 / 1 (4 broches)3 / 1 (4 broches)4 / 1 (4 broches)2 / 1 (4 broches)4 / 1 (4 broches)3 / 1 (4 broches)
Sortie VGA / S-Video / Comp.1 / 1 / 01 / 1 / 01 / 1 / 11 / 1 / 01 / 0 / 01 / 1 / 01 / 1 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 1 / 0
1 / 1 / 0
1 / 1 / 11 / 1 / 01 / 1 / 01 / 1 / 01 / 1 / 0
Dimensions (LxPxH)364 x 279x 39 mm354 x 273 x 34 mm339 x 273 x 48 mm335 x 283 x 33 mm312 x 225 x 30 mm338 x 285 x 43 mm330 x 273 x 30 mm
Poids2.95 Kg2.60 Kg3.70 Kg2.80 Kg1.89 Kg3.60 Kg2.80 Kg
Garantie1 an2 ans2 ans3 ans1 an1 an1 an
Prix indicatif1400 €1700 €2000 €1500 €1900 €2300 €1500 €

Établir un classement de machines aussi variées n'est pas du tout évident. Faut-il privilégier la puissance ou l'autonomie ? Les fonctions multimédias ou la qualité de l'écran ? Autant de choix qui laissent une part importante à la subjectivité, mais qui m'amène malgré tout à dégager deux vainqueurs.

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Même s'il sort un peu du cadre de notre comparatif, le Sony S1HP montre qu'il est tout à fait possible de gagner encore en encombrement sans presque rien sacrifier. Il s'agit d'un produit exemplaire, petit, relativement puissant et doté d'une très bonne autonomie. En outre, la qualité exceptionnelle de son écran ne gâche rien ! Le Xbook CL56 n'est pas mal non plus et partage donc la première place avec le Vaio. Avec le CL56, c'est la puissance pure. La Mobility R9700 fait des merveilles sans pour autant entamer particulièrement l'autonomie du portable (sauf si vous faites du Half-Life 2 en continu bien sûr). Doté d'un écran de bonne qualité et de composants de choix, le Xbook CL56 se permet en plus d'être relativement léger et surtout, meilleur marché que la majorité de ses concurrents !

Ensuite, les deux modèles mis au point par Asus (M6BNE et W1N17) se partagent les troisième et quatrième places. Sans réels défauts, ils accumulent toutefois les petites faiblesses qui les rendent finalement moins attractifs que nos deux vainqueurs. L'autonomie et le poids du W1N sont ses défauts les plus évidents, mais compte tenu de son positionnement (machine multimédia) cela s'explique évidemment très bien. L'encombrement est la principale faiblesse du M6BNE qui est le plus grand de tous les modèles testés en dehors de l'Acer. Cela n'aurait pas été un problème si nous avions pu avoir de réelles contreparties à ces dimensions. Hélas, le M6BNE n'est ni le plus rapide, ni le plus autonome, ni le plus confortable des modèles testés, c'est un bon choix malgré tout.

Enfin, en queue de peloton nous retrouvons trois produits assez différents. Le portable Acer est une solution correcte compte tenu de son prix (1400 €), mais nous aurions aimé que le choix de la solution graphique (l'asthmatique i855GME) s'accompagne de réels avantages. En dehors de l'autonomie un peu meilleure que les autres, l'utilisateur n'y gagne effectivement pas grand-chose. Le MaxData souffre lui de l'intégration de seulement 256 Mo. De fait, les performances ne font pas honneur aux composants employés et l'écran très moyen porte « le coup de grâce » à une machine pourtant dotée de nombreuses qualités et à la garantie remarquable de trois ans. Bon dernier, le Qosmio est une déception de la part d'un des grands noms du portable. À vouloir concevoir une machine multimédia, Toshiba s'est un peu emmêlé les pinceaux et a oublié qu'il s'agissait tout de même d'un portable : l'autonomie est faible et la résolution d'écran rend n'importe quel travail bien inconfortable... Dommage.

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