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Le projet de loi Dadvsi suscite de l'interrogation et de la crainte dans nombreux milieux professionnels : Webradios, développeurs de logiciels libres et gratuits, éditeurs/développeurs de logiciels commerciaux, et plus récemment chez les photographes professionnels. Certains s'opposent à leur tour au projet, et en particulier à l'une des exceptions au droit d'auteur déjà acceptées, celle qui autorise « la reproduction intégrale ou partielle, dans un but d'information, d'une œuvre d'art graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne, lorsqu'il s'agit de rendre compte d'événements d'actualité ».
Affirmant que cette disposition les priverait d'une part importante de leurs revenus, huit d'entre eux - Yann Arthus-Bertrand , Jane Evelyn Atwood, Raymond Depardon, Marc Garanger, William Klein, Sarah Moon, Marc Riboud et Sabine Weiss - ont adressé une lettre ouverte au président de la République, lui demandant de faire retirer cette disposition. Mais de son côté, le Syndicat de la presse magazine soutient cette disposition. Il estime qu'elle ne porte pas atteinte à l'exploitation normale de l'œuvre, ni ne cause le moindre préjudice aux ayants droit. Dans le contexte de contentieux abusifs que l'on connait actuellement, le Syndicat se réjouit même de son adoption, estimant qu'elle constitue un pas considérable dans la voie de la liberté d'expression.
Affirmant que cette disposition les priverait d'une part importante de leurs revenus, huit d'entre eux - Yann Arthus-Bertrand , Jane Evelyn Atwood, Raymond Depardon, Marc Garanger, William Klein, Sarah Moon, Marc Riboud et Sabine Weiss - ont adressé une lettre ouverte au président de la République, lui demandant de faire retirer cette disposition. Mais de son côté, le Syndicat de la presse magazine soutient cette disposition. Il estime qu'elle ne porte pas atteinte à l'exploitation normale de l'œuvre, ni ne cause le moindre préjudice aux ayants droit. Dans le contexte de contentieux abusifs que l'on connait actuellement, le Syndicat se réjouit même de son adoption, estimant qu'elle constitue un pas considérable dans la voie de la liberté d'expression.
