Kazaa de retour : téléchargement illimité par abonnement

20 juillet 2009 à 11h20
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Fermé en septembre 2005 suite à une condamnation, le célèbre service de téléchargement Kazaa renait aujourd'hui de ses cendres. Pionnier du téléchargement peer-to-peer autrefois utilisé pour des échanges majoritairement illégaux, il suit les traces de son prédécesseur Napster et tente à son tour d'emprunter la voie légale.

Contrairement à The Pirate Bay, qui est quant à lui sur le point de lancer un service de téléchargement légal via BitTorrent, Kazaa se cantonne à un modèle vu et revu. Le peer-to-peer est effectivement abandonné au profit d'une boutique en ligne conventionnelle, donnant un accès illimitée à un catalogue de musique en échange d'un abonnement mensuel. Le catalogue comprend pour l'heure un million de titres issus notamment du répertoire d'EMI, d'Universal et de Warner.

Les morceaux sont affublés d'un verrou numérique, qui n'autorise leur lecture que depuis trois ordinateurs différents. Les fichiers sont au format Windows Media en « qualité CD », leur lecture n'est donc autorisée que depuis des ordinateurs sous Windows et leur transfert n'est permis vers aucun baladeur numérique. Sans surprise, la résiliation de l'abonnement réduit au silence les morceaux téléchargés.

Le service, disponible pour l'heure exclusivement aux États-Unis, est facturé 20 dollars par mois.
Avertissement :

Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement (art. L. 335-2 s. CPI) et qu’il existe également des sanctions spécifiques en cas de contournement de mesures techniques de protection (art. L. 335-3-1 et L.335-3-2 CPI). En outre, le titulaire de l’abonnement à internet doit veiller à l’usage licite de sa connexion, sauf à s’exposer au risque de contravention de négligence caractérisée sanctionnée par une peine d’amende de 1 500 € pour les personnes physiques. En cas d’utilisation d’un logiciel P2P pour télécharger ou mettre à disposition des œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation, le titulaire de la connexion à internet pourra être destinataire de recommandations de l’Arcom et, en cas de constats répétés, être poursuivi sur le fondement de la contravention de négligence caractérisée. Plus d'informations sur le téléchargement illégal
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