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Après avoir annoncé son intention de tenir un grenelle de la téléphonie mobile pour discuter des dangers potentiels sur l'Homme des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais GSM, cette dernière s'attaque à la TMP, ou télévision mobile personnelle. Profitant d'un séjour en Asie, la secrétaire d'Etat a ainsi remis en cause la viabilité du modèle économique de la TMP lancée depuis quelques années déjà en Corée du Sud et au Japon.
« Vue de France, la télévision mobile personnelle est un formidable succès au Japon comme en Corée du Sud, puisqu'elle y est déployée massivement, mais sur le terrain, c'est moins évident car on ne peut pas parler de réussite industrielle. Je ne reviendrai donc pas en France avec une solution clef en mains », a-t-elle commencé par déclarer.
En partie gratuite en Corée et amortie par des contenus payants et de la publicité mobile, la TMP a pendant longtemps saturé les réseaux locaux, du fait d'un nombre massif de mobinautes voulant essayer une telle technologie. Et le modèle économique choisi par ces deux pays peine à amortir les développements liés à la couverture de tout le territoire ou lié à la création de contenus spécialement adaptés pour les petits écrans de mobiles.
« Si c'est pour diffuser la même chose que sur la télévision fixe, y a-t-il vraiment un intérêt ? sinon comment peux-on financer une telle technologie ? car créer des contenus ad hoc pour la TV mobile coûte cher. Coréens, Japonais et Français, nous partageons un problème qui est celui de la multiplication des canaux de diffusion (TV, PC, téléphones portables, etc.), sans qu'on multiplie les contenus », a-t-elle ajouté. François Fillon, le premier ministre, a annoncé récemment vouloir définir pour le 31 mars prochain un modèle économique stable et juste pour le déploiement de la TMP dans l'Hexagone.
