Est-il aujourd'hui possible pour un grand fabricant d'ordinateurs portables de se tenir à l'écart de la course aux netbooks ? La réponse semble non pour le japonais Toshiba, qui annonce aujourd'hui l'arrivée prochaine de son premier ultraportable à bas prix, baptisé NB100 et décliné en deux versions Linux et Windows. Sans grande originalité, Toshiba adopte le processeur Atom N270 d'Intel, cadencé à 1,6 GHz, mais se démarque en intégrant à son premier netbook un écran LED, qui affiche une diagonale de 8,9 pouces pour une résolution de 1024 x 600 pixels.
« Le moment est venu pour nous d'investir le segment de marché des netbooks qui, d'après les analystes, devrait enregistrer une croissance soutenue au cours des trois ou quatre prochaines années », explique Eric Cariou, directeur général de la division Informatique de Toshiba France.
Le NB100 offre trois ports USB 2.0 permettant la recharge d'un périphérique même lorsque le netbook est éteint, une webcam 0,3 mégapixel, un contrôleur WiFi 802.11g, une sortie VGA, un lecteur de cartes mémoire (MMC, SD, Memory Stick) et un port Ethernet 10/100. Il sera accompagné d'une batterie quatre cellules (5200 mAh) qui devrait donc autoriser une autonomie supérieure ou égale à trois heures.
La version Linux, pour laquelle Toshiba a fait le choix d'utiliser la populaire distribution Ubuntu, en version 8.04, adopte un coloris argent, et dispose de 512 Mo de mémoire vive ainsi que d'un disque dur de 80 Go à 5400 tours par minute. Référencée sous l'appellation NB100-10X, elle devrait être lancée en France au prix de 329 euros. La version Windows XP portera quant à elle la référence NB100-111. De couleur noire, elle offrira 1 Go de mémoire vive et un disque dur de 120 Go, toujours à 5400 tours par minute. Son prix s'établira à 379 euros. Toshiba avance une disponibilité prévue pour le courant du mois d'octobre.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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