Un réseau WiFi communautaire déployé sur 3 hectares

11 août 2008 à 12h50
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Les sociétés Toonux, Transparence et FON se sont associées dans le déploiement d'un réseau WiFi communautaire au Marché Biron. Ce réseau laboratoire n'exploite que des technologies open source et couvre une grande surface de 3 hectares. Il permet aux chalands et aux 220 commerçants de ce marché d'antiquaires et de marchands d'art d'accéder à internet, dans l'optique d'envoyer des photos par e-mail, de passer des ordres bancaires ou encore d'accéder au portail du Marché Biron et d'y publier des œuvres.

En utilisant conjointement des Fonera (points d'accès du réseau communautaire FON) avec le firmware Open-Mesh, qui permet de créer un réseau maillé répétant le signal d'une connexion de point en points, les visiteurs peuvent parcourir l'ensemble du marché en n'utilisant qu'un seul réseau et ce sans interruption de service. Le réseau utilise et mutualise les connexions ADSL offertes par le Marché Biron ainsi que celles des commerçants qui ont bien voulu se prêter au jeu. L'accès au réseau pour les visiteurs est simple et ne nécessite pas d'inscription, les commerçants quant à eux peuvent surfer sur un réseau crypté.

Ce déploiement fait parti d'un plan de numérisation opéré par Toonux et ses partenaires sur ce marché d'art et d'antiquité haut de gamme surnommé le Faubourg Saint Honoré des Puces. Il s'agit pour les trois entreprises partenaires de démontrer que l'utilisation des réseaux sans fil communautaires permet au plus grand nombre d'accéder à l'Internet haut débit à moindre coût, et d'espérer que d'autres réseaux de ce type puissent voir le jour ailleurs. De quoi réjouir les technophiles les plus branchés, mais aussi d'effrayer ceux qui craignent le dangereux potentiel des ondes sur la santé ?

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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