Live Japon : Sony, attention les yeux !

05 juillet 2008 à 00h00
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Les fidèles lecteurs s'en souviennent sans doute: il n'y a pas si longtemps, on vous a fait état ici du bilan de Sony pour l'année budgétaire achevée le 31 mars dernier, millésime plutôt réussi puisque le groupe a affiché des résultats financiers record. Du coup, le numéro un de l'électronique nippon (en termes de chiffre d'affaires totalisé sur cette activité) se sent désormais prêt à passer à la vitesse supérieure. Il l'a dit à deux reprises au cours durant les quinze derniers jours, d'abord devant ses actionnaires, puis face à la presse à laquelle les dirigeants ont présenté leur stratégie pour les années à venir. Puisque votre serviteur a eu la chance d'assister à ces deux événements consécutifs, autant vous en faire profiter.

Le premier a eu lieu le 20 juin, dans un hôtel de Tokyo, dans le quartier de Shinagawa à Tokyo, à proximité du siège et autres nombreux immeubles du groupe. Ce jour-là, comme tous les ans à la même période, Sony accueillait ses détenteurs d'actions pour dresser un état des lieux financier et structurel, puis leur demander leur avis sur la marche suivie depuis trois ans, et leurs voix sur diverses dispositions. Disons-le d'emblée, la tonalité était bien différente de celle, médiocre, que connut Sony il y a trois ou quatre ans. Les tribuns avaient cette fois le sourire et des bonnes nouvelles. Pensez, en trois ans la capitalisation boursière du groupe a pris 50% à la Bourse de Tokyo, une évolution positive directement liée, bien sûr, à l'amélioration de la situation de la maison.

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Après le passage en revue de l'année écoulée, les dirigeants de Sony ont quand même dû affronter les petits porteurs qui aimeraient que leur soutien soit davantage payé. Par ici la monnaie. Plusieurs d'entre eux ont en effet manifesté leur désir de profiter de dividendes plus conséquents. "Sony dispose désormais d'une confortable trésorerie, mais la part reversée aux actionnaires est notablement insuffisante", s'est d'emblée plaint un des quelque 7.000 actionnaires présents à l'assemblée générale. Le géant de l'électronique nippon compte près de 639.000 détenteurs d'actions, dont 633.000 particuliers. Réponse du PDG du groupe, l'américain d'origine galloise Howard Stringer: « nous voulons d'abord garantir une croissance stable ».

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Face au deuxième individu qui réitérait cette demande, l'ex-journaliste a employé d'autres formulations pour insister sur le fait que Sony devait être très attentif à ses comptes, surtout en cette période de volatilité sur les marchés financiers. « Nous sommes une entreprise multinationale, nous devons être prudents et faire en sorte de disposer des moyens d'investir pour notre future croissance », a argué M. Stringer, jugeant que Sony n'était « pas encore au bout de sa transformation » pour être le champion mondial de l'électronique grand public. Comprendre: les fondations sont fortifiées, mais les étages ne sont pas encore terminés, la fusée est sur le pas de tir, mais les boosters ne sont pas encore allumés.

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Après une autre salve de questions sur le même sujet, auxquelles a doctement répondu le directeur financier du groupe, M. Stringer, forte tête non dépourvue d'un humour grinçant, a sonné la fin de la récréation considérant qu'il avait été suffisamment clair et qu'il avait épuisé le registre lexical pour faire passer le message. Une actionnaire japonaise, qui vu son âge avancé a connu périodes économiques bien pires, a d'ailleurs opportunément volé à son secours implorant ses pairs de "faire comme elle, preuve de patience, pour que les technologies de Sony soient les meilleures du monde". Et que croyez-vous qu'il se passa? Eh bien elle fut bruyamment applaudie par l'assistance. La direction de Sony a en outre reçu l'approbation de ses détenteurs d'actions sur ses propositions soumises au vote de ces derniers, tandis que celle présentée par une poignée d'actionnaires grincheux a été rejetée, à la grande satisfaction des patrons. Une soixantaine de petits porteurs demandait pour la énième fois que les rémunérations des cinq premiers dans la hiérarchie soient individuellement détaillées, alors que pour le moment, seul le cumul de leurs émoluments sont rendus publics. Les patrons de Sony s'opposent à cette requête de précisions, plaidant que cela n'est pas dans les mœurs nippones, ce qui n'est pas faux. Leur point de vue a prévalu.

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C'est que la majorité des actionnaires considèrent que ce qui compte en l'espèce, ce sont les résultats de l'équipe dirigeante et la stratégie qu'ils entendent désormais mettre en œuvre après avoir redressé la situation. "Allez visiter le show-room après cette assemblée, et vous constaterez qu'il est bien plus affriolant que l'an passé", a conclu M. Stringer.

Vigoureusement critiqué il y a trois ans pour un déficit d'innovation, Sony a recouvré sa bonne image de marque, estime M. Stringer, citant plusieurs récentes enquêtes qui montrent effectivement une nette remontée de la notoriété du groupe auprès des consommateurs du monde (Europe notamment), grâce à une gamme d'appareils populaires (TV "Bravia", PC "Vaio", appareils photos " Cybershot" ou encore camescopes "Handycam"). Dopé par les fortes ventes de ces produits phares au cours de l'exercice achevé le 31 mars dernier, Sony se sent désormais d'attaque pour mettre le turbo et affronter les concurrents grâce à un imposant patrimoine de technologies et contenus. C'est en tout cas ce qui ressort des propos tenus par le même Howard Stringer et son bras droit Ryoji Chubachi, le chef de l'électronique, face à la presse convoquée une semaine plus tard dans le vaste auditorium du siège du groupe.

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Objet de cette conférence: présenter les grandes lignes de la stratégie pour les années d'avril 2008 à mars 2011
« Depuis 2005, nous avons opéré une profonde restructuration et enregistré de belles réussites », s'est félicité l'ex-journaliste Stringer qui entend désormais "parachever la transformation" du géant remis sur pied. "Il y a trois ans, nous n'avions pas de téléviseur à écran à cristaux liquides dans notre catalogue, aujourd'hui nous sommes parmi les premiers et nous ambitionnons d'être demain numéro un mondial des TV", a-t-il souligné, en guise d'exemple pour le moins significatif selon lui. Sony a vendu 10 millions de TV LCD en 2007, ce qui le place en tête du championnat mondial, au coude à coude avec le sud-Coréen Samsung. Pour l'année en cours, il espère en vendre 70% de plus, soit 17 millions, grâce à une capacité de production écrasante de produits compétitifs et en misant d'une part sur le renouvellement du parc de TV au Japon, en Europe de l'Ouest et aux Etats-Unis, et d'autre part sur la demande émanant des pays émergents (Brésil, Russie, Inde et Chine en premier lieu).

A plus long terme il parie aussi sur le potentiel des TV à écran organique électroluminescent (OEL), fort d'avoir été le premier au monde à commercialiser un tel modèle de petite taille (11 pouces) l'an passé. Autre succès dont se réjouit Sony: la victoire rapide de son format de DVD de nouvelle génération Blu-Ray sur le HD-DVD du compatriote Toshiba, lequel a jeté l'éponge en février dernier, lâché par les studios hollywoodiens qui ont succombé à l'argumentaire bien aiguisé et convaincant d'Howard Stringer, un homme venu de l'univers des médias, et qui, de ce fait, a des accointances dans le milieu de la production et de l'édition vidéo, genre de relations qui ont sans doute fait défaut à Toshiba.

De facto, le Blu-ray est désormais placé en orbite et pour longtemps, selon Sony qui mesure déjà l'engouement pour ce format au Japon, puisque les enregistreurs vidéo haute-définition de salon employant ce support représentent près de la moitié des ventes de l'ensemble des platines d'enregistrement de programmes TV sur DVD. Sony gère aussi un catalogue de films qui comprend des bombes commerciales comme le Da Vinci Code, Superman ou James Bond dont il espère faire des best sellers sur Blu-ray.

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Autre motif de réjouissance, Sony Ericsson, la filiale de téléphones portables, qui est revenue dans la course grâce à des terminaux qui exploitent les technologies et la notoriété d'autres produits du groupe (Walkman, appareils photos CyberShot). Ceci posé, M. Stringer, qui se veut attentif à la profitabilité de Sony et défenseur d'une discipline budgétaire, se donne désormais pour autre mission cruciale de mettre à profit les complémentarités au sein du vaste ensemble ainsi que de favoriser le travail des chercheurs et de doper l'imagination des équipes.

Concrètement, il s'agit de mettre le paquet sur la recherche et de mieux combiner le catalogue de matériel et le portefeuille de contenus que détient le groupe. Ryoji Chubachi a ainsi juré que le groupe allait investir 1800 milliards de yens (13 milliards d'euros) pour concevoir les prochaines générations de produits électroniques, pour mettre au point de nouveaux composants et matériaux (sans exclure ceux dédiés à des secteurs comme la santé, l'éducation et les nouvelles énergies) et pour développer des systèmes et technologies informatiques ou de télécommunications, ainsi que des logiciels et moyens inusités de dialogue homme-machine.

Mastodonte de l'électronique depuis plus de cinquante ans, Sony, qui englobe aussi des studios de cinéma, maisons de disques et une filiale de production de jeux, compte aussi désormais davantage s'appuyer sur ces deux puissants moteurs (matériels et contenus) qui l'est l'un des rares de son secteur, sinon le seul, à détenir, pour doubler tous ses rivaux. La possibilité de les coupler et de dégager des nouvelles sources de revenus en proposant des offres intégrales est en effet désormais facilitée par la numérisation et la transmission en réseau. "90% de nos catégories de produits grand public pourront se connecter en 2010", promet M. Stringer.

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En pratique Sony prévoit par exemple de lancer cet automne un bouquet de TV sur internet (IPTV) aux Etats-Unis, plate-forme dédiée de diffusion en flux ("streaming") qui permettra de recevoir directement des chaînes spéciales sur les téléviseurs Sony "Bravia", "sans boîtier de réception intermédiaire". Cela existe déjà au Japon à travers le service "AcTVila" proposé par Sony et cinq autres fabricants de téléviseurs à écran plat japonais (Matsushita/Panasonic, Toshiba, Sharp, JVC et Hitachi). Ces derniers offrent une gamme de services vidéos ainsi que des canaux d'information spécifiques en textes et photos (météo, actualités, vie pratique...) Ces données peuvent être reçues par les dernières générations de téléviseurs avec connexion directe à haut-débit (fibre optique, câble, ADSL) commercialisés au Japon par ces firmes. Par ailleurs, les mêmes géants de l'électronique nippons, les opérateurs de télécommunications NTT, KDDI et Softbank ainsi que les groupes audiovisuels public, NHK, et privés, Fuji Television ou encore Nippon Television, se sont regroupés pour accélérer la diffusion de vidéos à destination des téléviseurs via internet (IPTV).

Réunis au sein de l'IPTV Forum ils prévoient d'établir des spécifications techniques communes, de telle sorte que les consommateurs puissent bénéficier de tous les services de TV transmis par internet sans transformer leur salon en magasin d'électronique. Jusqu'à présent, et dans la plupart des pays, pour profiter des chaînes de TV, de services de films à la demande, ou autres offres de vidéo en ligne sur son téléviseur, il faut un boîtier particulier loué par le prestataire de services (fournisseur d'accès, opérateur ou diffuseur). Or, ces terminaux dédiés ne permettent pas de bénéficier des bouquets diffusés par d'autres acteurs du secteur. Les industriels et pourvoyeurs de services et contenus nippons jugent que cette incompatibilité constitue un frein au développement des offres IPTV. "L'unification autour de technologies communes va grandement faciliter la vie des téléspectateurs", s'est réjoui un responsable du ministère des Télécommunications japonais.

Une fois la norme adoptée (d'ici quelques mois), les fabricants d'appareils électroniques proposeront des téléviseurs et enregistreurs qui pourront directement recevoir l'ensemble des services de vidéo en ligne conformes au standard, sans ajout d'équipement. Le client devra uniquement souscrire aux offres qui lui plaisent. "L'harmonisation est un élément essentiel pour la convergence entre la diffusion et les télécommunications", se félicite le ministère qui pousse continuellement la diffusion massive des nouvelles technologies et appuie toutes les initiatives allant en ce sens. Ultérieurement, les Japonais espèrent que le standard qu'ils auront créé sera aussi adopté à l'étranger.

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Autre exemple: une entité de Sony a lancé récemment une plate-forme de TV gratuite pour PC, via internet, destinée aux quelque 10 millions de foyers nippons accédant à la toile par fibre optique via le réseau de NTT. Sony Marketing diffuse pour l'heure six canaux en continu sur ce nouveau service baptisé "Branco", dont une chaîne d'animation japonaise, une de documentaires de Discovery Channel, un canal de musiques, un de courts-métrages et un autre de séries TV. Pour bénéficier de cette offre gratuite pour PC, les utilisateurs doivent au préalable télécharger un logiciel spécifique et s'inscrire, application qui est également pré-installée dans les nouveaux ordinateurs Sony Vaio.
Cet outil permet de visionner les chaînes et de programmer à l'avance les émissions que l'on veut regarder, auquel cas le logiciel s'ouvre automatiquement sur le bon canal, à l'heure dite.

Ce service est financé par la publicité, Sony Marketing ayant conçu un système de diffusion de spots ciblés qui intercale entre les programmes des messages promotionnels personnalisés selon le profil de chaque téléspectateur, de ses choix antérieurs ou encore de l'heure. Deux téléspectateurs de profils différents habitant deux zones éloignées regardant le même canal à la même heure, ne voient pas les mêmes spots. Cette offre de TV sur internet a été mise en ligne au moment ou le pionnier du haut débit, NTT, a mis partiellement en service son réseau de nouvelle génération (NGN), ce qui permet à ses abonnés par fibre de mieux profiter de services multimédia grâce à des niveaux de qualité garantis.

Rappelons aussi au passage que Sony a mis la main sur la société GraceNote, celle qui fournit les bases de données permettant par exemple de retrouver automatiquement les titres des pistes d'un CD audio lorsqu'on l'introduit dans le lecteur d'un ordinateur pour le convertir en format pour baladeurs (MP3 ou autre). Du coup, Sony est fournisseur d'Apple, puisque le logiciel de bibliothèque musicale iTunes de ce dernier s'appuie largement sur GraceNote pour faciliter la tâche des utilisateurs. "L'iPod d'Apple n'est jamais qu'une innovation du Walkman et l'iPhone une variante de mobile", se plaît à rappeler au passage M. Stringer agacé par ceux qui qualifient de révolutionnaires ces populaires produits d'Apple.

Ce n'est pas tout: depuis lundi 30 juin, Sony a élargi les portes de sa plate-forme japonaise de partage de vidéos, "eyeVio", site en japonais qui rivalise localement avec YouTube et autres services du même type. "EyeVio" est maintenant doté d'un espace supplémentaire, "eyeVio HD Pro", réservé aux séquences enregistrées en haute définition. "De la mise en ligne au visionnage, les images seront conservées en qualité haute définition", indique Sony, à condition bien sûr qu'elles aient été gardées sous cette forme avant d'être postées. "Ce service s'adresse non seulement aux vidéastes professionnels mais aussi au grand public qui pourra ainsi profiter d'images de qualité sur son PC ou un grand écran de télévision" par l'intermédiaire d'un boîtier d'accès à internet ou d'une console de jeu PlayStation 3 connectée, a détaillé Sony.

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"EyeVio HD Pro" accepte les fichiers d'une taille unitaire allant jusqu'à 500 mégaoctets (contre quelques Mo pour les vidéos en qualité standard placées sur les plate-formes YouTube ou autres). Pour visionner ces vidéos volumineuses, et a fortiori pour les mettre en ligne, une connexion à internet à très haut débit par fibre optique est nécessaire. Un quart des foyers japonais, soit environ 12 millions, sont déjà abonnés à internet par ce mode, beaucoup plus rapide que l'ADSL. De fait, à travers ce service, le groupe renforce l'attractivité de ses camescopes HD "Handycam" déjà très populaires au Japon, de même que l'intérêt de ses PC multimédia "Vaio" dotés d'outils de montage vidéo et de ses TV HD "Bravia". Il répond aussi aux attentes des Japonais téléspectateurs occasionnels ou réguliers de sites de partage de vidéos qui déplorent la piètre qualité et la taille minuscule des images proposées, selon une étude réalisée fin 2007.

Et les jeux ? Eh bien là encore, Sony mise sur la complémentarité entre le matériel et l'immatériel. Ainsi divers services et contenus "non-jeux" sont aussi sur les rails pour les consoles de salon PlayStation 3 (PS3) et portable PSP, selon le patron de la filiale Sony Computer Entertainment, Kazuo Hirai. Sur les quelque 10 millions de PS3 vendues dans le monde, 45% sont connectées à internet, une proportion nettement supérieure à celle que revendique Nintendo avec sa Wii.

Pour mieux profiter de cette avance et démontrer l'intérêt d'avoir conçu une machine techniquement puissante et polyvalente (processeur Cell, platine Blu-Ray intégrée), Sony s'apprête à lancer un service de vidéo à la demande pour PS3 en haute-définition. Il a aussi montré quelques images de la plate-forme "Home", un univers irréel tridimensionnel dont le lancement a déjà par deux fois été reporté "par souci de perfection", mais qui s'annonce un redoutable concurrent non seulement de Second Life mais aussi des plates-formes promotionnelles de créations personnelles comme MySpace ou de sites communautaires comme Facebook. Sony prépare aussi un autre type de service plus inédit mais difficile à décrire en mots, "Life with PlayStation", un nouveau moyen multimédia de prendre connaissance de l'actualité mondiale en se baladant virtuellement sur la planète avec sa PS3.

Autre promesse, l'extension des services non ludiques (informations, guidage, tourisme, TV, etc.) pour PSP et la possibilité d'utiliser davantage cette dernière en lien avec la PS3, pour profiter de jeux et contenus similaires à la maison ou à l'extérieur. Pour conclure, sachez aussi que Sony a compris que les utilisateurs préféraient que ce soient les annonceurs qui payent pour profiter de services moins chers ou carrément gratuits. Du coup, il va intégrer des publicités dynamiques dans ses jeux pour PS3. En gros, les bannières ne seront pas figées dans les graphismes des jeux sur DVD, mais affichées sur l'écran en fonction du profil du joueur car transmises via internet jusqu'à la console.
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