En prime, NVIDIA va proposer sa technologie Hybrid SLI qui regroupe les fonctions GeForce Boost et Hybrid Power. C'est assurément cette dernière fonction la plus intéressante, puisqu'elle permet de désactiver la carte graphique additionnelle PCI-Express pour basculer sur le circuit graphique intégré lorsque peu de puissance est graphique est nécessaire (surf, email, bureautique). Ainsi, l'utilisateur profite d'un PC plus silencieux et d'un système moins gourmand en électricité. On notera par ailleurs que pour la première fois, NVIDIA propose un chipset pour cartes mères dont le nom ne comporte pas la mention nForce. Le nom commercial GeForce 8200 désigne en effet le chipset dans son intégralité et il ne comporte point de suffixe de type « avec nForce 630a ».
Comme pour tous les nouveaux chipsets déjà évoqués dans nos colonnes, plusieurs fabricants présentaient des cartes mères l'utilisant sur cette édition du CeBIT. Arrêtons nous un instant sur Biostar et sa TF8200 A2+ : au format ATX, la carte utilise le GeForce 8200, dispose de quatre emplacements mémoire et héberge une connectique riche avec divers ports PCI mais un seul connecteur PCI-Express 16x. On retrouve sur la carte six ports Serial-ATA et l'on note son système de refroidissement plutôt insolite fait de radiateurs avec un heat-pipe et un ventilateur sur le radiateur en L !
Carte mère Biostar avec GeForce 8200
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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