Motorola a comme prévu profité du CES 2011 pour entrer sur le marché de la tablette. Le fabricant américain y a annoncé la « Motorola Xoom », qui présente l'intérêt de reposer sur Android nom de code « Honeycomb ».
Si le stand de Motorola recèle d'un nombre conséquent de « Xoom », aucune n'est fonctionnelle et le fabricant se contente d'y afficher des vidéos de démonstration. Motorola, comme tous les fabricants préparant une tablette Android Honeycomb, se justifie par le fait que cette future version de l'OS mobile de Google ne sera achevée qu'au printemps. C'est la première version d'Android à avoir été élaborée y compris pour les tablettes, contrairement aux versions précédentes que les fabricants ont jusqu'à présent adapté tant bien que mal.
Il faudra donc se contenter pour l'heure de sa fiche technique, plutôt que d'une première prise en main, pour se faire une idée.
La « Motorola Xoom » abrite donc une puce NVIDIA Tegra 2, constituée d'un processeur double cœur cadencé à 1 GHz et d'un confortable GPU, assurant notamment le décodage de vidéo en Full HD 1080p. La quantité de mémoire vive et de stockage ne sont pas communiqués.
Un écran d'une définition inédite de 1280 x 800 pixels
Sur le plan multimédia, elle bénéficie pour commencer d'un écran d'une diagonale courante de 10,1 pouces (25,7 cm), qui présente la particularité d'afficher une définition de 1280 x 800 pixels, encore inédite sur cette diagonale. Une caméra frontale de 2 millions de pixels et une caméra dorsale de 5 millions de pixels, filmant quant à elle en HD 720p, permettent par exemple de prendre part à une visioconférence.
La « Motorola Xoom » sera commercialisée par l'opérateur de téléphonie mobile américain Verizon au premier trimestre 2011, pour un prix non communiqué. Aucune information n'est malheureusement connue pour le marché européen, sur lequel Motorola s'aventure avec parcimonie.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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