Le français Azendoo, qui édite une solution de travail collaboratif en mode Saas, vient d'annoncer avoir levé 1,3 million d'euros auprès de Halisol Groupe pour financer son développement.
Une collaboration renforcée grâce à des outils hébergés, la tendance est dans l'air du temps. Entre autres acteurs spécialistes du logiciel en tant que service (Saas), le français Azendoo entend bien se faire une place sur ce marché. Un mois après le lancement commercial de sa solution, cette jeune start-up basée à Bordeaux a annoncé mardi avoir réuni 1,3 million d'euros auprès de Halisol Groupe pour financer ses développements futurs.
Azendoo a lancé en juin sa plateforme de collaboration en ligne, qui centralise au sein d'une seule et même interface l'ensemble des outils nécessaires à la gestion de projets. Partage de documents, de to-do lists, synchronisation des messages ou des actions : le dispositif vise à réduire le recours aux solutions de communication traditionnelles, pour porter la collaboration directement au coeur du métier.
« Le contexte dans lequel nous travaillons évolue constamment », explique Grégory Lefort, directeur général et co-fondateur d'Azendoo, « la communication s'accélère, les changements sont permanents, le volume de données est gigantesque et pourtant nous utilisons encore chacun des outils de plus en plus inadaptés (emails, bloc-notes, post-its, etc.). C'est en réalisant que ces solutions sont devenues anti-productives et parfois stressantes que nous avons développé Azendoo ».
La société revendique aujourd'hui 1 200 clients dont la Poste Enseigne, et compte bien poursuivre le développement de son offre, avec ouverture au monde des mobiles, intégration avec des solutions tierces, fonctions de gestion de projets avancées, etc. Elle avait bénéficié jusqu'ici du concours financier d'OSEO, de la Région Aquitaine et d'investisseurs privés à hauteur de 500 000 euros.
La solution est en accès gratuit pour moins de dix utilisateurs. Les tarifs s'échelonnent ensuite de 25 euros par mois pour 10 membres à 195 euros par mois pour 50 membres.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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