Smartphone : comment on se laisse voler notre stockage

18 avril 2014 à 17h28
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Smartphone : comment on se laisse voler notre stockage

Imaginez ceci. Demain vous allez au supermarché pour acheter un paquet de 24 biscuits. En rentrant chez vous, vous découvrez que la boîte n'en contient que 15. Que faites-vous ? Vous vous dites "tant pis, je n'achèterai plus cette marque" ? "15 c'est déjà pas si mal" ? Ou vous retournez au magasin pour pousser une gueulante ? Maintenant, transposez cet exemple avec un smartphone de 16 Go payé plusieurs centaines d'euros, vous feriez quoi ? Nous nous sommes penchés sur une pratique dont personne ne semble sérieusement se plaindre et qui pourtant doit bien poser problème à des millions d'utilisateurs : la privation de stockage par les fabricants de smartphones.

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Cette infographie publiée par Which?, association de consommateurs britannique façon UFC Que Choisir ?, pose les bases d'une façon on ne peut plus parlante

Identification : une problématique généralisée

Bien que nous ayons décidé de porter notre regard sur le cas précis des smartphones, sachez que tout ce qui suivra peut aussi bien s'appliquer au domaine des tablettes. La problématique traitée dans l'article est double : d'une, le consommateur ne dispose pas de la capacité de stockage qu'il a achetée, et de deux, il ne peut pas (ou difficilement) faire du ménage pour gagner de la place.

Un stockage tronqué à la source

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Sur 1 To, il ne reste que 931 Gio
Sur le premier aspect, il convient de détailler les causes. Il y a d'abord des considérations techniques, à savoir la question de l'arrondi et celle du formatage. C'est désormais bien ancré dans les habitudes, les constructeurs vulgarisent à coup de puissances décimales et n'utilisent pas les préfixes binaires, au lieu de comptabiliser les octets précisément. 1000 octets au lieu de 1024. Octets, kilo, méga, giga, tera, plus on grimpe dans les préfixes, plus l'arrondi est douloureux.

Quand les constructeurs annoncent 16 Go, 16 milliards d'octets en base 10, le consommateur n'a en fait d'octets réels que 16 milliards divisés par 1024, trois fois de suite, soit 14,9 Gio (gibioctets, c'est-à-dire des giga binaires, en base 2). Un mode de calcul qui, sous couvert de pédagogie, arrange bien leur communication marketing. A cela s'ajoute le formatage, que les constructeurs adaptent selon le système d'exploitation qui sera installé. Cette étape, nécessaire, fait varier la quantité d'espace restant. Formatage et arrondi combinés, la capacité de stockage mise en avant sur les emballages des produits peut être revue à la baisse de 4,5 à 9,3 % environ.

Arrive ensuite le système d'exploitation, dont les quatre majoritaires Android, iOS, Windows Phone et Blackberry. Ils s'accaparent généralement de 2 à 3 Go. Là encore, il s'agit d'une composante vitale du téléphone. Et on comprend bien que le constructeur prenne en charge son installation s'il veut pouvoir garantir un produit fonctionnel. Une exception est à faire ici avec les tablettes sous Windows 8, où des 32 Go annoncés l'utilisateur démarre à 8,79 Go disponibles ! Soit environ 21 Go alloués pour l'OS, le même que sur ordinateur il faut le rappeler. Précisons que cet appétit goulu comprend un espace réservé pour la restauration du système en cas de pépin.

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Donnée pour 32 Go, la tablette ne dispose que de 21,7 Go (formatage et espace pour la restauration), il ne reste à l'utilisateur que 8,79 Go (OS exclu)

Il faut également noter que Microsoft a revu sa copie avec Windows 8.1 Update. Avec la technologie WIMboot, le système pourra désormais utiliser la partition de restauration comme image système principale. Les fichiers nécessaires au fonctionnement de Windows y seront stockés, largement compressés puisque Microsoft annonce que sur un appareil doté de 16 Go de stockage ainsi configuré, l'utilisateur disposerait encore de 12 Go d'espace libre. Un progrès à saluer s'il se traduit bien par une mise en oeuvre des constructeurs.

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Avant...
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... et après

Maintenant, les smartphones sont également parasités par un contenu que nous qualifierons de non indispensable. Et là, la perte peut devenir conséquente. Sur les smartphones Android, représentant 78,1 % de parts de marché fin 2013, la plupart des constructeurs greffent des surcouches visant à personnaliser l'apparence du système : TouchWiz chez Samsung, Sense chez HTC, TimeScape chez Sony, Optimus chez LG, etc. C'est de bonne guerre, on ne peut pas leur en vouloir. Sauf qu'à ces surcouches s'ajoutent de nombreuses applications, propriétaires ou partenaires, qui font souvent doublon avec celles natives d'Android. Et dont l'intérêt peut parfois s'avérer discutable.

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Samsung, HTC, Sony ou LG, tous installent leur surcouche et applications maison

Un verrou pour votre plus grand bien

A vrai dire, cela coulerait tout seul si l'utilisateur était libre de désinstaller ces applications. Le constructeur propose une offre logicielle : si on aime on l'utilise, si on n'aime pas on s'en sépare. Mais, et c'est notre deuxième problématique, toutes ces applications sont verrouillées : on ne peut pas les désinstaller. Les faits s'aggravent lorsqu'il s'agit d'applications populaires comme Facebook, Twitter ou Dropbox, qui sont par ailleurs téléchargeables gratuitement sur le store officiel Google Play (et donc normalement désinstallables). L'exemple du Galaxy S4 de Samsung est criant : le modèle 16 Go ne laisse à son acquéreur que 8,56 Go d'espace disponible, à peine plus de la moitié ! Le S5 fait un peu mieux avec un peu plus de 10 Go laissés à la discrétion de l'utilisateur. Samsung se défend en disant que toutes les applications préinstallées sont indissociables de l'appareil puisqu'elles lui confèrent les fonctionnalités qui le démarquent de la concurrence. Par ailleurs, un emplacement carte mémoire permet l'extension de la capacité au besoin.

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Sur Galaxy S4, l'utilisateur ne dispose que de 8,56 Go sur 16 Go mis en avant par Samsung. Sur Galaxy S5, Dropbox est désactivable mais pas désinstallable !

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Certes, mais il n'en reste pas moins qu'on achète un téléphone de 16 Go et qu'on récolte un appareil de 8,56 Go. Cela n'est mentionné à aucun moment sur l'emballage ou le site, du moins chez Samsung. Il apparaît alors légitime de se demander : "est-ce normal ?" Et la carte mémoire, que le fabricant ne peut contraindre à acheter, ne permet pas de stocker tout ce que l'on souhaite. Certaines applications se voient refuser l'installation sur carte mémoire. C'est au bon vouloir des développeurs, qui ajoutent ou non l'option autorisant le déport de leur application sur support externe. Dans ce cas, la partie sensible des données reste tout de même sur la mémoire interne (données privées, bases de données, etc.). Deezer en fait partie, pas Spotify, deux applications pourtant similaires, y compris sur le plan des autorisations. Impossible donc de vraiment compter là-dessus. La carte mémoire sert avant tout aux données multimédia (photo, musiques, films).

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Une micro SD, sur laquelle il est impossible d'installer certaines applications, dont Spotify

Le Galaxy S4 est un cas d'école par l'importance du delta entre la promesse et la réalité, mais tous les constructeurs sont en fait concernés. Le souci, c'est que l'utilisateur n'est pas en mesure de disposer comme bon lui semble de son appareil légalement acquis. Qu'on ne puisse pas toucher à l'OS ou à la surcouche pour des raisons évidentes de stabilité est une chose ; que des applications type réseau social, galerie d'image, magnétophone ou jeux vidéo soient considérées comme indissociables est parfaitement exagéré. Pour faire sauter tous les verrous, la seule solution à l'heure actuelle reste le root du téléphone : ce n'est pas simple, potentiellement risqué et pour bien dissuader les têtes brûlées, les constructeurs annulent généralement leur garantie le cas échéant.

Et en dehors d'Android ? Apple est moins à blâmer, puisque ses applications par défaut sont assez peu nombreuses : il reste encore 12,6 Go sur un iPhone 5c de 16 Go, c'est un des téléphones les plus "épargnés". Sur Windows Phone, beaucoup d'applications, y-compris celles de Nokia, sont désinstallables. Un Lumia 925 avec 16 Go annoncés offrira 11,9 Go disponibles. On peut encore supprimer 200 Mo d'applications installées par défaut, pour arriver à 12,1 Go. Sur BlackBerry, la problématique du stockage est similaire, mais beaucoup des applications touchent à la sécurité, un emblème chez la marque. On peut en désinstaller certaines, mais le système reste gourmand : sur un Z30 de 16 Go, il ne reste que 11,1 Go utilisables, 4,8 Go étant occupés par défaut.

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Que dit la loi ?

Est-ce que cette pratique qui ne fleure pas le bon sens respecte bien les lois ? Dit autrement, est-ce que les constructeurs s'exposent à des plaintes qu'une juridiction nationale serait susceptible de recevoir ? Nous avons potassé les textes de loi, avec des conseils juridiques à l'appui, pour creuser la question.

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Au niveau européen, il existe un texte, la directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005.
Elle encadre les pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur. Au chapitre 2, article 6 et paragraphe 1, le texte détermine un ensemble de cas de figure assimilables à des pratiques commerciales trompeuses. En substance, et condensé à ce qui nous intéresse, le fait de contenir des informations erronées ou factuellement correctes mais susceptibles d'induire en erreur, de sorte à amener le consommateur à prendre une décision qu'il n'aurait pas prise autrement est une pratique trompeuse. L'alinéa b) précise les aspects concernés, parmi lesquels figurent les caractéristiques principales du produit et ses spécifications.

A la lumière de ce texte, faire mention de 16 Go sans autre précision relève de la tromperie. Et si on prend le problème à l'envers, ça marche aussi. L'article 7 juste en dessous détermine lui les « omissions trompeuses » : ne pas mentionner qu'il ne reste que x Go disponibles rentre dans le champ des définitions proposées. Maintenant, la question qu'il faut se poser c'est qui mentionne clairement la capacité réelle et qui fait l'impasse ?

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Sur un panel de smartphones emblématiques, nous avons scruté les spécifications de près. Chez Samsung, on ne met en avant que 16 ou 32 Go, avec une astérisque aussi vague que difficile à lire en bas de page. Idem chez Nokia et Blackberry, sans même la moindre astérisque. Apple évoque quant à lui la variation de stockage liée au formatage, mais pas à l'OS ou aux applications. Chez Google et son Nexus 5, on informe que la capacité réelle sera inférieure, mais sans plus de détails. Les bons élèves sont HTC, LG et Sony, qui mentionnent clairement l'espace restant pour l'utilisateur (entre 10 et 12 Go). Mais sur les emballages, c'est la bérézina : les constructeurs ne font même plus mention des capacités de stockage, exception faite d'Apple (nous n'avions pas de boîte Sony ni HTC). Peut-être considèrent-ils qu'il est déjà trop tard...

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© jkphoto69
Qu'encourent dès lors les constructeurs aux pratiques répréhensibles ? La directive ne le dit pas. Mais sa transposition en droit français dans le code de la consommation aux articles L. 120-1, L. 121-1 et L121-6 évoque 300 000 € d'amende et/ou deux ans d'emprisonnement (peines maximum). Notez que l'amende est due à l'état, pas au plaignant. Dans pareille action au pénal, le consommateur constitué partie civile peut se déclarer victime et demander des dommages et intérêts. L'avocat n'est pas obligatoire, même si conseillé. Seulement, l'affaire risque fort d'être classée sans suite par le procureur de la république, qui peut considérer que l'infraction n'est pas caractérisée ou que le litige ressort plutôt des juridictions civiles. Seule une action de groupe (adoptée par le Parlement depuis le 13 février 2014) avec une association de consommateurs agrée permettrait d'avoir assez de poids et justifierait pleinement ce biais.

Une personne isolée aura plutôt intérêt à envisager une action au civil, en jouant sur la garantie légale de conformité. L'article L211-4 du code de la Consommation prévoit qu'en cas de non-conformité du bien, le consommateur peut exiger réparation, remplacement, remboursement intégral (contre restitution du bien), dommages et intérêts s'il y a eu préjudice ou encore un geste commercial. Si le constructeur refuse après une simple mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception, il faut alors lancer une procédure au civil auprès d'un juge de proximité (montant inférieur à 4 000 €). La représentation par un avocat n'est pas obligatoire, et la taxe de 35 € de frais de justice à payer au moment du dépôt de la requête a été supprimée au 1er janvier 2014. La procédure est donc gratuite, mais pas sans risque. Comme dans toute action, on s'expose à perdre, et donc à régler des dommages et intérêts ainsi que les frais d'avocat de la partie adverse si la balance ne penchait pas dans le bon sens. Mais vus les montants concernés, il n'y aura dans un cas comme dans l'autre que des dommages proportionnels, c'est-à-dire faibles.

Vers un salut sud-coréen ?

Tant que personne ne se manifeste, il n'y a guère de chance que les choses bougent. La DGCCRF que nous avons contactée n'a, à ce jour, pas reçu la moindre plainte portant sur ce sujet. La subvention de nombre de téléphones par les opérateurs rend en effet les transactions plus complexes, et donc les contours de possibles plaintes plus flous. Mais il se pourrait bien qu'un début de mouvement parte de Corée du Sud, patrie de LG et Samsung, deux des plus mauvais élèves en matière de remplissage des smartphones.

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Dans un article du 24 janvier 2014, nos confrères de Zdnet annonçaient que la Corée du Sud était en passe de promouvoir une loi visant à contraindre les fabricants de rendre désinstallables leurs applications préinstallées. Les fabricants mais aussi les opérateurs. L'article mentionne en effet qu'un Galaxy S4 commercialisé par SK Telecom, le Orange local, comptait 80 applications préinstallées : 25 de l'opérateur, 39 de Samsung et 16 de Google. Avec les nouvelles règles, au moins la moitié devraient pouvoir être supprimées. Seraient exclus quatre types d'applications, jugées nécessaires, portant sur la gestion du Wi-Fi, du NFC, des paramétrages utilisateur et les app store tiers.

Choi Mun-kee, le ministre sud-coréen des Sciences, TIC et de la Planification de l'Avenir (Science, ICT and Future Planning, MSIP) a déclaré : "Ce mouvement vise à rectifier une pratique anormale qui cause des désagréments aux utilisateurs de smartphones et instaure une concurrence déloyale entre les différents acteurs de l'industrie". Le communiqué en coréen n'est pas aisé à décrypter (la traduction de Google reste approximative), mais on peut deviner que cette loi doit entrer en vigueur pour les smartphones commercialisés à partir de ce mois d'avril, maintenant donc.

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En France, le cas des opérateurs est variable. Ils préinstallent tous leurs applications (sauf sur iPhone, Apple n'autorisant pas la pratique) mais adoptent des politiques différentes. Chez SFR, la plupart sont désinstallables. Chez Orange, elles ne le sont pas. Mais le service de presse que nous avons contacté nous a répondu ceci : « les équipent travaillent actuellement sur le sujet pour offrir, dans le futur, aux clients Orange la possibilité de désinstaller ces applications. » Chez Bouygues Télécom, pas de réponse à ce jour.

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Alain Serrand
Du côté des constructeurs maintenant, la problématique est tout-à-fait similaire à celle que la Corée du Sud semble décidée à combattre. Nous avons demandé à Samsung et LG confirmation sur le projet législatif sud-coréen, et surtout s'il était envisageable et raisonnable d'espérer une éventuelle généralisation, à échelle mondiale, de cette nouvelle politique. Seul LG a esquissé une réponse, sans trop forcément être au courant de l'actualité sud-coréenne. Le responsable marketing de la division téléphonie de LG France, Alain Serrand, a déclaré : "Chaque marché adressé a ses spécificités réglementaires et le Groupe LG, en tant qu'Entreprise internationale et globale, se doit de s'adapter à chaque cadre législatif, ce qui est normal." Autrement dit, ce qui est valable pour le marché sud-coréen n'a pas mécaniquement d'incidence sur le marché français. Il n'y aurait d'ailleurs pas, à sa connaissance, de projet similaire dans nos contrées.

Déception ? Alain Serrand laisse entrevoir une lueur d'espoir en ajoutant ceci : "Quoiqu'il en soit, il ne serait pas surprenant que notre siège souhaite progressivement généraliser cette pratique pour les applications LG (lorsque cela s'avère possible et pertinent)". Un effet boule de neige est donc possible, d'autant que la Corée du Sud, une nation de poids dans le domaine de la IT, donnerait une symbolique forte à la voie ouverte.

Conclusion

On finit par s'habituer à tout. Mais tout finit aussi par évoluer. Cette question de la privation du stockage disponible opérée par les constructeurs et opérateurs trouvera in fine une réponse, ça semble inéluctable. Peut-être que ça ne sera qu'une mention claire sur les emballages de l'espace réellement libre pour l'utilisateur. Peut-être que la législation sud-coréenne fera des émules, et qu'on pourra enfin désinstaller à sa guise la plupart des applications non désirées, en particulier sur Android où la pratique est généralisée et franchement pénalisante. Et pourquoi les constructeurs n'ajouteraient-ils pas un petit module de mémoire à part où ils logeraient leurs surcouches et applications ? Dans tous les cas, le jour viendra où les seuils minimum de stockage proposés seront tels (32 ou 64 Go) que cette perte de place ne sera plus aussi perceptible.

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Mais si l'on ne souhaite pas attendre ce jour, il va maintenant falloir élever la voix pour faire entendre son désaccord avec les politiques commerciales pratiquées par les constructeurs. C'est possible et à priori légitime, le droit condamnant clairement l'action comme l'omission trompeuse de la part de professionnels. Nous avons contacté l'UFC Que Choisir pour les questionner sur ce sujet, ils ont décidé de faire cavaliers seuls pour préparer leur propre enquête. Et vraisemblablement en tant qu'association de consommateurs, rassembler des plaintes pour faire bouger les choses. Dans tous les cas, nous suivrons cela de près !


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