Sony a annoncé le renouvellement de son lecteur multimédia Ultra HD 4K. À l'étonnant FMP-X1 lancé il y a un an succède ainsi un FMP-X10 arrivé à maturité.
Mise à jour ci-dessous : Sony a annoncé le FMP-X5 pour l'Europe
Le nouveau Sony 4K Ultra HD Media Player adopte pour commencer les codes esthétiques épurés de la PlayStation 4, mais il reste relativement imposant, puisqu'il mesure 25 x 25 x 5 cm (contre 25 cm de diamètre et un peu plus de 5 cm d'épaisseur).
De l'Ultra HD en streaming avec le HEVC
Les principales nouveautés sont toutefois techniques, puisque le nouveau modèle adopte les standards adaptés à l'ère Ultra HD qui ont été finalisés entre temps. Il accueille tout particulièrement la prise en charge du codec HEVC (improprement appelé H.265), jusqu'en 2160/60p en l'occurrence. Par rapport au AVC (aussi appelé H.264) auquel se tenait son prédécesseur, il permet de doubler la qualité à poids constant... mais aussi et surtout de diviser par deux le poids à qualité constante.
Les films sur Sony Video Unlimited 4K pourraient ainsi passer de 60 à 30 Go, soit environ 35 Mb/s, ce qui permettrait d'envisager le streaming en très haute qualité avec une connexion à Internet à très haut débit. Sur ce service de VOD maison comportant à ce jour 200 titres, les épisodes de séries sont loués 4 dollars, les films à partir de 8 dollars, ou vendus à partir de 30 dollars.
Mais le FMP-X10 s'ouvre également à Netflix, qui propose certains contenus comme House of Cards en Ultra HD, ainsi qu'aux vidéos tournées avec le codec XAVC par les caméras maison, telles que l'Handycam AX100 ou l'Alpha 7S. L'appareil dispose pour ce faire de deux ports USB 2.0, en plus de son disque dur interne de 1 To, mais il perd malheureusement l'emplacement SD de son prédécesseur.
La coupe du monde de football à 60 i/s avec le HDMI 2.0
En termes de connectique enfin, on retrouve principalement deux sorties HDMI, désormais à la norme 2.0 — qui permet de diffuser des contenus en Ultra HD à 60 i/s, contrairement à la norme 1.4 du précédent modèle. Les deux sorties permettent d'utiliser conjointement un téléviseur Ultra HD et un amplificateur AV existant à entrées HDMI 1.4, en les reliant séparément. En plus de la connectivité Ethernet, le Wi-Fi s'en tient malheureusement au 802.11n, alors que les débits élevés de l'Ultra HD auraient bien tiré profit du 802.11ac.
Le Sony 4K Ultra HD Media Player, répondant à la référence FMP-X10, sera mis en vente aux États-Unis cet été à un prix non communiqué. Son prédécesseur y est vendu 700 dollars. On ne sait pas encore s'il sera commercialisé en Europe, cette fois, mais l'arrivée désormais confirmée de Netflix sur le vieux continent pourrait y contribuer.
Publication initiale le 23/04/2014 à 17 h 22
Mise à jour le 29/04/2014 à 13 h 03
Sony a annoncé la semaine dernière le FMP-X5, une variante destinée à l'Europe de la nouvelle passerelle Ultra HD.
La déclinaison européenne se distingue par l'absence de disque dur, mais elle est par ailleurs strictement identique à l'originale. Elle se destine principalement aux possesseurs de téléviseurs Ultra HD de première génération, en leur apportant la prise en charge du codec HEVC. En Europe ni Sony Video Unlimited 4K ni Netflix ne seront proposés, du moins pas dans un premier temps. Toutefois il ne fait aucun doute qu'une mise à jour de firmware sera possible quand l'un de ces services de vidéo à la demande sera disponible en Europe.
Le Sony FMP-X5 sera disponible au mois d'août en Europe, sans plus de précision, et sera vendu la coquette somme de 400 euros. Les nouveaux téléviseurs quant à eux, compatibles HEVC d'origine, devraient pouvoir y accéder de manière autonome.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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