Quels sont les meilleurs micros pour le stream et le podcast ? Comparatif 2024

Formidable, le Yeti GX se distingue par sa simplicité à l'usage tout autant que par sa capsule dynamique et son diaphragme supercardioïde, autant d'atouts qui en font un équipement particulièrement adapté au monde du streaming, ou encore à l'enregistrement de podcasts. Les joueurs y trouveront également leur compte s'ils ont le désir de profiter d'un microphone dédié plutôt que d'utiliser un micro-casque. L'absence d'un connecteur jack pourra néanmoins poser un problème à ceux qui souhaitent avoir un retour audio du microphone dans leur casque sans passer par une autre solution.

Saluons également les possibilités offertes par le logiciel qui, bien que dispensable, offre un vaste choix de réglages complet et la possibilité d'animer son stream grâce à de nombreux effets, et même d'enregistrer et d'importer directement des sons à diffuser par la sortie audio du micro.

En fin de compte, le Yeti GX est un essai largement probant pour Logitech, qui signe ici son premier microphone en dehors de la marque Blue. Reste à voir si les streamers vont se l'approprier alors que d'autres solutions existent à des tarifs inférieurs que celui du Yeti GX.

Avec son Seiren V3 Chroma, Razer est parvenu à améliorer sa formule tout en conservant un prix cohérent par rapport à la concurrence. Le microphone brille de mille feux et se distingue par une intégration tout à fait réussie de l’éclairage Chroma RGB, avec un périphérique qui se fond mieux avec l’identité gaming de la marque. On regrette le manque de fonctionnalités avec Razer Synapse qui, certes, propose un mélangeur audio assez complet, mais ne laisse que peu de choix pour personnaliser le rendu d’enregistrement du microphone.

Le Seiren V3 Chroma propose néanmoins une captation qualitative, et ce, dès la sortie de boîte, avec un fonctionnement plug and play agréable, comme le propose la plupart des micros USB. Le micro s’adresse clairement à l’univers de streaming et à des utilisateurs qui sont déjà à l’aise avec d’autres outils pour gérer et ajuster le rendu audio de leurs enregistrements. Le Seiren V3 Chroma sera ainsi se montrer très efficace une fois pris en main avec OBS Studio.

Le champ de captation très resserré permet quant à lui de se concentrer sur la voix, avec un rendu broadcast qui sonne idéalement pour un stream ou du podcast. Le Seiren est malgré tout assez sensible aux bruits de manipulations, mais aussi aux vibrations et autres chocs lorsqu’on utilise le support fourni avec le micro. Utiliser un boom arm permettra de se défaire de cette contrainte. Finalement, le Seiren V3 Chroma se positionne comme une bonne alternative face à des microphones aux tarifs similaires. Son audio de bonne qualité et son intégration Chroma qui manquait jusque-là au sein du catalogue Razer, lui permette de se sortir du lot sans pour autant être un microphone parfait et sans faille.

Vu son prix, il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre du rendu de captation offert par le Roccat Torch. Son fonctionnement plug and play, les commandes intégrées à son socle, ou encore la possibilité de le fixer sur un bras articulé tout en conservant le support à portée de main sont de réels avantages, qui offrent souplesse et praticité à ce micro.

On profite surtout de trois modes de captation, et même à ce tarif, le Roccat Torch ne se contente pas de la directivité cardioïde : un bon point pour la polyvalence. Bien sûr, le rendu et les fonctionnalités n'atteignent pas ce que propose un Blue Yeti X, mais ce dernier coûte pratiquement deux fois plus cher que le Torch.

Ce qui manque le plus au Torch, c'est sans doute un support logiciel qui nous permettrait d'avoir directement accès à divers traitements audio. Peut-être que le logiciel Roccat Neon viendra combler ce manque, mais ce n'est pas le cas actuellement. Toutefois, ce ne sera pas nécessairement une faiblesse pour tout le monde, car d'autres solutions tierces remplissent ce rôle, et ce « minimalisme » permet de conserver la simplicité de mise en œuvre de ce micro.

En fin de compte, le Roccat Torch est un micro idéal pour débuter dans le streaming sans se ruiner. Dans une moindre mesure, il conviendra aussi aux joueurs qui souhaitent avoir un microphone offrant une meilleure qualité de captation que la plupart des casques gaming.

Une fois notre test terminé, nous comprenons très bien pourquoi ce Yeti X a massivement été adopté par les diffuseurs de contenu en ligne. Ce microphone USB propose tout simplement un excellent rapport qualité-prix. La qualité audio qu'il produit grâce à ces quatre capsules et dans ces différents modes sera bien suffisante pour démarrer votre chaîne Twitch, discuter sur Discord, vous mettre en scène dans des vidéos YouTube, etc.

Nous aimons aussi sa qualité de fabrication et la robustesse qu'il inspire, tout comme les fonctions proposées par le logiciel G Hub. Nous regrettons en revanche que le bouton de sélection des modes (omnidirectionnel, stéréo, etc.) soit situé à l'arrière du micro. S'il avait été en façade, l'ergonomie aurait été meilleure encore. Bref, à 180 euros, le Yeti X est clairement un produit coup de cœur.

Dommage que Blue commercialise le Compass et le Radius III aussi cher, car une fois le tout assemblé, ce kit a une sacrée gueule. N'hésitez pas à nous indiquer en commentaire quel matériel vous utilisez et ce que vous pensez de ce Yeti X.

Plus que jamais, la formule de Dji s'impose comme la meilleure de sa catégorie. Simple d'utilisation et diablement efficace, le système Dji Mic 2 est proche de la perfection, tant il parvient à s'adresser à une cible large, le tout sans afficher de réel compromis.

Ergonomiquement, difficile de faire plus simple et plus complet. L'organisation en petit modules, fonctionnant de concert ou en autonomie, est très intuitive. L'achat possible de tous les éléments, de manière séparée, renforce d'autant plus cette approche en écosystème. Cette V2 permet tout simplement à Dji d'enfoncer le clou, en ouvrant la porte à une connexion Bluetooth, et en améliorant encore l'interface du récepteur.

Point central de l'ensemble, la captation vocale est à la hauteur des attentes. Si la qualité technique n'évolue pas depuis le Dji Mic, le Dji Mic 2 possède quelques fonctions supplémentaires, comme une réduction de bruit pouvant s'avérer efficace, et un enregistrement interne 32 bits très utile en post-prod.

Bien sûr, quelques problèmes demeurent, comme les dimensions assez importantes des microphones/émetteurs, qui passent difficilement inaperçus et ne sont pas les plus simples à placer. De même l'absence d'une application dédiée, capable de monitorer les réglages et l'enregistrement, prouve qu'il y a encore une marge de progression.

Face à des références dont la qualité n’est pas à remettre en doute, comme les Logitech Yeti GX et Yeti X, le QuadCast d’HyperX, ou encore le Wave:3 d’Elgato, le SteelSeries Alias s’en sort bien grâce à sa grande capsule à condensateur et sa qualité de captation tout à fait honorable pour un micro USB.

Il parvient à offrir un rendu sonore soigné qui conviendra aussi bien pour animer un stream, enregistrer un podcast, ou tout simplement pour communiquer avec ses coéquipiers lors d’une session de jeu en ligne. Sa directivité cardioïde un peu plus large que celle d’autres micros est un bon compromis pour enregistrer la voix, tandis que son fonctionnement plug and play, avec ses commandes intégrées au micro et l’affichage du gain via l’éclairage, permet d’en faire une solution qualitative particulièrement simple d’usage. Sonar apporte en outre des fonctionnalités pertinentes pour l’Alias comme pour l’Alias Pro, notamment avec une annulation de bruit par IA impressionnante d’efficacité.

Finalement, son principal point faible réside dans son positionnement tarifaire. L’Alias est effectivement un peu plus couteux que les microphones cités précédemment, un prix justifié par une capsule « trois fois plus grande » pour des enregistrements qui se limitent toutefois à 24 bits/48 kHz. Le choix apparait finalement délicat entre ce modèle et un autre, à condensateur ou dynamique, il n’en reste pas moins que l’Alias n’a pas manqué de nous convaincre dans le cadre de notre test.

Le MV51 de Shure se limite certes à une captation de vos enregistrements selon le diagramme polaire cardioïde, mais sa sensibilité et l'efficacité de son filtre en font un modèle très efficace et, finalement, assez polyvalent.

On aime également son ergonomie et son design rétro. Reste que le Yeti X n'aura aucun mal à tenir la dragée haute à ce Shure, pour un prix bien plus abordable.

L’Alias Pro est une proposition très convaincante de la part de SteelSeries. La marque danoise a saisi l’enjeu et la problématique principale que peuvent rencontrer les streamers débutants, ou ceux qui désirent améliorer leur setup : celle du tarif d’un ensemble XLR complet et des difficultés rencontrées pour obtenir un son de qualité professionnelle.

Avec son stream mixer et son logiciel Sonar riche en fonctionnalités, SteelSeries propose un microphone XLR qui offre un résultat impressionnant sans effort. Libéré des traitements numériques des micros USB, l’Alias Pro offre un son particulièrement détaillé et chaleureux et se montre bien plus polyvalent que son homologue USB, notamment avec un excellent niveau de gain et des fonctionnalités supplémentaires qui font sens pour le streaming. La possibilité d’envoyer le signal audio sur un second PC et de contrôler le tout grâce à Sonar sur la machine de jeu est un atout de taille pour profiter d’une solution facile à mettre en place.

Le prix peut sembler élevé de prime abord, mais le SteelSeries Alias Pro offre bien plus qu’un simple microphone XLR avec un ensemble tout-en-un, prêt à être utilisé pour animer un stream. En revanche, nous aurions sans doute aimé voir une construction un peu plus qualitative pour ce modèle plus onéreux. L’Alias Pro a beau bénéficier d’un design soigné, il n’en demeure pas moins qu’il est strictement identique à l’Alias et a un peu trop recours au plastique pour un produit plutôt haut de gamme.