OCZ prépare un nouveau firmware pour son dernier SSD emblématique, le « Vertex 4 ». Celui-ci nivèle les performances, par le haut, en allant jusqu'à doubler celles du modèle de petite capacité !
Contrairement à celles d'un disque dur, les performances d'un SSD tiennent essentiellement de son micrologiciel, autant sinon plus qu'aux puces de mémoire NAND Flash et au contrôleur qu'il embarque. Or le Vertex 4 est le premier SSD du marché exploitant le contrôleur Indilinx Everest 2, qui offrait une belle marge de progression au travers d'optimisations.
Dont acte : une version préliminaire d'un nouveau firmware 1.4, successeur de la version 1.3 d'origine, améliore sensiblement les performances dans plusieurs situations.
Le débit en lecture séquentielle, identique quelle que soit la capacité, passe ainsi de 535 à 550 Mo/s, tandis que le débit en écriture séquentielle évolue ainsi :
128 Go : 200 à 420 Mo/s, soit une hausse de 110 %
256 Go : 380 à 465 Mo/s, soit une hausse de 22 %
512 Go : stable à 475 Mo/s
Si les gains sont faibles sur le modèle de 512 Go, le débit en écriture est en revanche plus que doublé sur celui de 128 Go, capacité la plus populaire. Ces hausses reposent sur une optimisation des algorithmes propriétaires qui orchestrent l'ordre de traitement des opérations, ainsi que sur un algorithme prédictif.
La Release Candidate du firmware 1.4 des Vertex 4 est disponible dès à présent depuis le site Internet d'OCZ, en attendant la publication prochaine de la version finale et de l'entrée en production de modèles embarquant d'usine cette version.
OCZ profite enfin de l'occasion pour lancer une version 64 Go du Vertex 4, qui plafonne pour sa part à 460 Mo/s en lecture séquentielle et à 220 Mo/s en écriture séquentielle.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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