Sapphire annonce aujourd'hui sa première carte mère pour processeur AMD FX (Bulldozer), avec un train de retard sur la concurrence, mais il pari en contrepartie sur un rapport prix/prestation alléchant. La « Pure Black 990FX » est effectivement l'une des plus richement dotées, sans pour autant être inabordable.
Elle exploite pour ce faire tout le potentiel du couple AMD 990FX et SB950, sans avoir à multiplier les puces additionnelles qui font rapidement grimper le facture.
La « Pure Black 990FX » arbore pour commencer six ports PCI-Express 2.0 au format x16. Le northbridge prenant en charge 32 lignes, deux d'entre eux peuvent fonctionner simultanément en x16, ou quatre en x8, mais les deux derniers dépendent du southbridge AMD SB950 et fonctionnent dans tous les cas en x4. Un connecteur Molex permet d'épauler la carte mère pour l'alimentation de multiples cartes PCIe.
Elle arbore également dix ports Serial ATA à 6 Gbps, avec prise en charge du RAID 0, 1, 5 ou 10 pour six d'entre eux, et dont un au format eSATA sur le panneau arrière.
Autour du socket AM3+ destiné à accueillir un processeur AMD FX, on trouve une alimentation PWM à 8 phases et quatre emplacements pour jusqu'à 16 Go de mémoire vive DDR3 à 1866 MHz.
La connectique complète comprend en outre quatre ports USB 3.0 (deux sur le panneau, deux en interne pour le boitier), huit USB 2.0, mais aucun port Firewire. Des puces Marvell 88E8057 prennent en charge deux ports Ethernet Gigabit, une puce Atheros AR3011 le Bluetooth 2.1, une puce Realtek ALC892 l'audio multicanal sur sortie coaxiale, optique ou analogique.
On dispose enfin de ce que le fabricant appelle un QBIOS, un UEFI offrant des fonctions avancées d'overclocking. La carte en offre d'ailleurs deux, pour assurer le coup si l'ordinateur ne redémarre pas avec les paramètres trop ambitieux de l'un d'eux, la fonction S_BIOS permettant quant à elle de le mettre à jour de façon autonome.
La « Sapphire Pure Black 990FX » est commercialisée dès à présent en France au prix public de 150 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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