La firme au caméléon travaille donc sur Maxwell qui verra le jour très prochainement, non pas sous la forme d'une puce graphique haut de gamme mais plutôt dans une configuration entrée de gamme. Il s'agit du GM107 alias GeForce GTX 750. La configuration de la puce s'annonce assez proche des précédents GK106 et GK107 qui animent les GeForce GTX 660 et GeForce GTX 650.
Si la première incarnation commerciale de Maxwell devrait faire mieux que les GeForce GTX 650 et GeForce GTX 650 Ti, l'ancienne GeForce GTX 660 devrait conserver un avantage certain, ce qui posera à terme la question du maintien de son appellation ou de son éventuel futur renommage. La finesse de gravure retenue est le 28nm alors que la taille du die Maxwell est annoncée à 156mm² soit un progrès certain face au dies des petits Kepler, et particulièrement le die du GK106 dont la surface est de 221mm² contre 118mm² pour le GK107. Tandis que la fréquence de la puce devrait être légèrement supérieure face à Kepler, via la présence du Boost, le bus mémoire est lui réduit. Il est question d'un bus mémoire GDDR5 interfacé sur 128 bits, contre 192 bits précédemment sur le GK106. Bien évidemment sur ce genre de puce c'est l'aspect performance par watt qui retiendra l'attention, le TDP du GeForce GTX 750 étant annoncé à 75 Watts pour la version Ti.
Pour contrer l'offensive de NVIDIA, AMD prépare sa Radeon R7 250X se situant précisément entre la Radeon R7 250 et la Radeon R7 260. Celle-ci sera équipée d'un GPU Bonaire déjà à l'œuvre dans les Radeon HD 7790 et Radeon R7 260 & 260X. Rendez-vous dans les semaines à venir pour en savoir plus sur cette nouvelle donne du graphique entrée de gamme.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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