Nvidia complète à nouveau sa gamme de fausses nouvelles cartes graphiques en renommant ou en castrant des modèles existants.
En plus de nouvellesfonctionnalités et de la GeForce GTX 780 Ti, Nvidia a lancé vendredi en marge de sa conférence de presse deux nouvelles cartes réservées aux fabricants d'ordinateurs (OEM).
Ces cartes n'ont pas eu les honneurs d'une présentation lors de l'événement mais elles sont discrètement apparues sur le site Internet du fabricant. Car comme souvent, lorsque Nvidia abreuve la soif de nouveautés des fabricants d'ordinateurs, c'est avec des dérivés de cartes existantes.
GeForce GTX 760 Ti
Si la GeForce GTX 770 succédait à la GeForce GTX 680, c'est-à-dire à une carte graphique positionnée un cran au-dessus, la GeForce GTX 760 succédait quant à elle à la GeForce GTX 660 Ti, et non à la GeForce GTX 670, laissée sans héritière.
La « nouvelle » GeForce GTX 760 Ti comble ce manque, on ne peut plus facilement, puisque c'est une GeForce GTX 670 renommée. Ni plus ni moins. Alors que Nvidia justifie souvent ses renommages en rehaussant les fréquences, cette fois la fiche technique, et donc les performances, sont strictement identiques.
GeForce GTX 760 192-bit
En succédant à la GeForce GTX 660 Ti, la GeForce GTX 760 faisait une autre orpheline, la GeForce GTX 660 tout court. Qu'à cela ne tienne, Nvidia propose désormais une GeForce GTX 760 castrée.
Le GPU GK104 de la GeForce GTX 760 192-bit maintient ses 1152 unités de calcul, mais sa fréquence est abaissée à 823 MHz (contre 980 MHz) et son interface mémoire à 192 bits (contre 256). Théoriquement les performances seront donc à peine supérieures à celles d'une GeForce GTX 660.
Attention donc à ne pas privilégier un ordinateur équipé d'une GeForce GTX 760 Ti par rapport à un autre équipé d'une GeForce GTX 670, idem pour les GeForce GTX 760 192-bit et GeForce GTX 660, du moins pas pour la carte graphique.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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