Au coeur de la GeForce GTX Titan nous retrouvons la fameuse puce GK110, gravée en 28nm, et animant pour mémoire les cartes professionnelles de la marque comme les Quadro ou les Tesla K20 notamment. Véritable débauche de transistors et d'unités de calcul, la puce GK110 propose 2688 coeurs CUDA répartis sur 14 SMX pour une puissance de calcul brute de 4500 gigaflops. Avec 7,1 milliards de transistors la puce GK110 du GeForce GTX Titan est accompagnée de 6 Go de mémoire GDDR5.
Reprenant un carénage très soigné déjà aperçu avec les GeForce GTX 690, la GeForce GTX Titan opère à des fréquences de 837 MHz pour la puce avec un surcadencement Boost à 876 MHz. Une technologie Boost qui évolue d'ailleurs en version 2.0 avec Titan pour se baser non plus sur la seule estimation de la consommation électrique mais se réguler notamment en fonction de la température et ce toujours dans le but d'augmenter dynamiquement la fréquence de fonctionnement de la puce. La mémoire est pour sa part cadencée à 1502 MHz et NVIDIA propose la possibilité de débrayer la tension d'alimentation maximale de la puce graphique dans le but de faciliter l'overclocking. Une option qui sera exposée exclusivement via les logiciels de tweaking et qui requiert l'accord de l'utilisateur sur la dangerosité de la chose sans toutefois remettre en cause la garantie. A noter que les partenaires de NVIDIA peuvent choisir de désactiver cette option dite d'overvoltage.
NVIDIA annonce un prix public conseillé outre-atlantique de 999 dollars, soit pas loin de 1000 euros TTC, pour cette nouvelle carte dont nous vous communiquerons les performances en détail dès jeudi.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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