Google sécurise l'email en entreprise avec Postini

06 février 2008 à 09h08
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Achetée par Google en juillet dernier pour 625 millions de dollars, la technologie Postini est intégrée cette semaine au sein de Google Apps, la suite d'applications en ligne à destination des entreprises de la firme de Mountain View. Spécialisée dans les solutions de sécurité à destination des systèmes d'information et de messageries, Postini permet à Google d'enrichir Google Aps de fonctionnalités telles qu'un filtre anti-spams, une protection contre les logiciels malveillants, un dispositif de protection des contenus internes à l'entreprise ou, pour la version haut de gamme, d'une système d'archivage.

Facturée de 3 à 25 dollars par an et par utilisateur, cette solution est compatible avec les principaux systèmes de messagerie, qu'il s'agisse des produits Microsoft, , ou Lotus Notes (IBM) et ne se limite donc pas à Gmail, pourtant intégré à Google Apps.

Google poursuit donc sur sa lancée amorcée en 2006 avec le lancement de Google Apps, une façon pour le numéro un mondial des moteurs de recherche de rentrer dans la chasse gardée des éditeurs de logiciels conventionnels tels que Microsoft.

Facturée 38 euros par an et par utilisateur dans sa version Premium, Google Apps réunit la messagerie Gmail (nom domaine de l'entreprise + 10 Go de stockage), Google document (traitement de texte) et tableur, Google Talk, Google Agenda, Page Creator (publication web) ou encore « Page Initiale » (page d'accueil personnalisable aux couleurs du client), sans oublier un panneau de configuration ou des API d'extensibilité. Ses solutions de messagerie d'entreprise seraient déjà utilisées par plus de 40.000 entreprises représentant 14 millions d'utilisateurs

Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...

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Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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