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Rien de concret ne permet encore d'affirmer qu'Apple envisage de mettre en place des formules d'abonnement sur son service de vente en ligne de musique, l'iTunes Store. Dans son édition du 12 avril, le quotidien Financial Times affirme toutefois que les grandes maisons de disque vont tenter de faire pression sur Apple pour imposer ce nouveau mode de distribution de la musique sur iTunes. A l'occasion du renouvellement du contrat qui les lie à l'Tunes Store, elles chercheraient également à casser le modèle - cher à Steve Jobs - d'un tarif unique pour tous les morceaux, qu'ils viennent de sortir ou soient du catalogue.
Les discussions auraient déjà commencé pour Sony BMG, Warner Music et EMI, qui vient d'accepter de commercialiser son catalogue sur Internet sans mesures techniques de protection (DRM). Universal les rejoindrait à la table des négociations dès la semaine prochaine, croit savoir le quotidien financier.
Une formule de type abonnement locatif permettrait-il aux maisons de disque de gagner plus d'argent ? Aujourd'hui, Apple annonce avoir distribué 100 millions d'iPod dans le monde, contre 2,5 milliards de titres sur l'iTunes Store, soit une moyenne d'environ 25 morceaux par baladeur. Sachant qu'un iPod contient de cinq cents à plusieurs dizaines de milliers de titres, les maisons de disque espèrent qu'une formule illimitée leur permettrait d'investir cet espace de stockage qu'elles estiment occupé, le plus souvent, par des fichiers téléchargés illégalement.
Apple, qui détient 75% du marché de la musique numérique aux Etats-Unis, pourrait détenir une position suffisamment stable pour imposer ses vues à des maisons de disque aux abois, qui constatent chaque année l'érosion des ventes de disques et en viennent à envisager des solutions qu'elles refusaient en bloc il y a encore quelques mois, comme l'abandon des DRM. Une levée des verrous qui permettra peut-être de casser le couple iTunes/iPod et donc de faire émerger de nouveaux meneurs, peut-être moins têtus qu'Apple, sur le marché de la musique numérique.
Les discussions auraient déjà commencé pour Sony BMG, Warner Music et EMI, qui vient d'accepter de commercialiser son catalogue sur Internet sans mesures techniques de protection (DRM). Universal les rejoindrait à la table des négociations dès la semaine prochaine, croit savoir le quotidien financier.
Une formule de type abonnement locatif permettrait-il aux maisons de disque de gagner plus d'argent ? Aujourd'hui, Apple annonce avoir distribué 100 millions d'iPod dans le monde, contre 2,5 milliards de titres sur l'iTunes Store, soit une moyenne d'environ 25 morceaux par baladeur. Sachant qu'un iPod contient de cinq cents à plusieurs dizaines de milliers de titres, les maisons de disque espèrent qu'une formule illimitée leur permettrait d'investir cet espace de stockage qu'elles estiment occupé, le plus souvent, par des fichiers téléchargés illégalement.
Apple, qui détient 75% du marché de la musique numérique aux Etats-Unis, pourrait détenir une position suffisamment stable pour imposer ses vues à des maisons de disque aux abois, qui constatent chaque année l'érosion des ventes de disques et en viennent à envisager des solutions qu'elles refusaient en bloc il y a encore quelques mois, comme l'abandon des DRM. Une levée des verrous qui permettra peut-être de casser le couple iTunes/iPod et donc de faire émerger de nouveaux meneurs, peut-être moins têtus qu'Apple, sur le marché de la musique numérique.
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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