Le Blu-ray progresse en 2009 mais reste marginal

15 janvier 2010 à 12h59
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Le Blu-ray n'a pas atteint les objectifs que la profession s'était fixée pour l'année 2009. D'après une étude de GFK relayée par Les Échos, il s'est vendu 280 000 lecteurs de Blu-ray et 4,5 millions de disques Blu-ray en France l'année dernière. « C'est un bon résultat, » se félicite Arnaud Brunet, secrétaire de l'association qui regroupe les principaux acteurs du divertissement. Ces chiffres sont certes en nette augmentation par rapport aux 110 000 lecteurs et 2,8 millions de disques écoulés l'année précédente, mais en dessous des plus de 300 000 lecteurs attendus.

Mais surtout, les lecteurs Blu-ray ne représentent que 10% des lecteurs de salon vendus en 2009. Ils sont heureusement épaulés par la console de jeu PlayStation 3 de Sony, qui représente deux tiers du marché avec 820 000 exemplaires vendus en 2009. Les disques représentent quant à eux 8% du chiffre d'affaires du marché de la vidéo.

La baisse du prix moyen des équipements et des contenus a sans nul doute joué en faveur de ce bond en avant, mais ils restent de toute évidence encore trop élevés. Le prix moyen d'un lecteur de Blu-ray est de 250 euros, soit justement le prix d'une PlayStation 3. Le prix moyen d'entrée de gamme se situe quant à lui entre 160 et 180 euros, auxquels s'ajoute le prix d'une télévision haute définition, indispensable pour en tirer pleinement parti.

Le prix moyen d'un film Blu-ray est enfin de 24,20 euros, ce qui reste bien au dessus de deux places de cinéma. Reste à voir si avec un tel prix, quand bien même les films sortent désormais dans le commerce quatre mois seulement après leur projection en salle, le Blu-ray résistera à l'émergence de la vidéo à la demande et à l'attrait des salles de cinéma, dont les fréquentations records risquent d'augmenter encore avec l'avènement de la 3D.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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