Réputée pour ses périphériques, Logitech a lancé un nouveau casque-micro sous sa marque Astro, davantage tournée vers les joueurs. L’A50X est effectivement un produit qui vise avant tout les gamers et par n’importe lesquels, ceux qui jouent aussi bien sur PC que sur PlayStation et sur Xbox. Il s’agirait de LA solution polyvalente par excellence.
399€
- Plus qu'un casque, un switch HDMI
- Compatible avec tout ou presque
- Justesse du rendu, qualité du micro
- Station agréable et pratique
- Très confortable à l'usage
- Le switch HDMI ne servira pas à beaucoup
- Tarif élevé malgré les fonctionnalités
- Aucun câble HDMI livré
Fiche technique Logitech Astro A50X
Résumé
Conception
Connectivité
Alimentation
Spécifications audio
L'armature en plastique ne paie pas de mine © Nerces pour Clubic
Construction solide, malgré le « tout plastique »
L’A50X ne peut nier sa filiation avec les précédents casques gamer de la marque Astro. Cela se remarque dès le premier coup d’œil. Disponible en deux coloris – blanc ou noir – le produit s’articule autour d’un squelette qui semble intégralement en plastique. Nous reviendrons sur le prix de la bête, mais à ce tarif, nous sommes forcément un peu déçus que le métal soit aussi rare. En réalité, on ne le retrouve que sur les tiges maintenant les oreillettes.
L’arceau central est donc en plastique et l’armature du casque également. La structure est plutôt ouverte et une épaisse mousse s’intercale entre le casque et le sommet du crâne. Sur les côtés, les deux tiges en métal servent donc à ajuster la position des oreillettes. Logitech a opté ici pour quelque chose de « souple », sans crans, mais avec une amplitude d’environ 3 centimètres sur la hauteur. Plus que suffisant pour la quasi-totalité des morphologies.
Les finitions sont impeccables © Nerces pour Clubic
Attention cependant, les oreillettes sont plutôt petites. Si les mousses sont particulièrement épaisses et remarquablement confortables, elles pourraient reposer sur de grandes oreilles : pas forcément l’idéal. En revanche, lorsque le pavillon tombe bien dans l’oreille, difficile de trouver plus agréable à porter que l’A50X. Une réussite. Autre réussite d’ailleurs, le poids général du produit : malgré le côté sans-fil, il n’accuse que 360 grammes sur la balance.
De plus, ce poids est parfaitement équilibré et cette bonne conception générale se retrouve au niveau de la gestion du microphone, sur tige rabattable, et des commandes. Celles-ci sont toutes sur l’oreillette droite alors que le micro est sur la gauche. On retrouve l’essentiel comme le réglage du volume, le bouton de mise sous tension, le bouton PlaySync pour la bascule entre les plateformes et un bouton dédié au Bluetooth.
Une station d’accueil audio/vidéo polyvalente
Pour se distinguer de la concurrence et offrir une polyvalence sans équivalent, l’A50X est livré avec une station d’accueil aux fonctions multiples. En premier lieu, c’est un classique sur les casques sans-fil, la station sert bien sûr à recharger le produit : il suffit de le placer correctement pour voir la charge s’activer. Mais l’intérêt de la station d’accueil est ailleurs… au dos du périphérique pour être exact, là où l’on trouve tous les connecteurs.
En effet, la station est une espèce de centrale HDMI avec la présence de prises pour chacune des plateformes concernées. Oui, vous avez bien lu, « centrale HDMI ». Pour la PlayStation comme pour la Xbox, un duo de prises est prévu : une HDMI pour l’affichage/le son et une USB pour le chat. Une sortie HDMI est ensuite à relier au téléviseur et il suffit alors d’utiliser la commande de bascule pour passer d’une plateforme à une autre, la station d’accueil se chargeant de tout gérer !
La fameuse station d'accueil et ses nombreux connecteurs © Nerces pour Clubic
L’idée est non seulement brillante, mais sa réalisation est absolument parfaite. Nous n’avons rencontré aucun problème à l’usage, tout se fait de manière quasiment transparente et nous conservons en plus tous les atouts de chacune des machines comme le VRR, l’ALM ou, bien sûr, la possibilité de jouer en 4K @ 120 Hz. Plus fort encore, le passage vers le PC – connecté lui seulement en USB-C – est au moins aussi simple.
Vous l’aurez compris, sur PC, il n’est pas question de prendre en charge l’affichage, mais ce n’est pas vraiment un problème. En revanche, un regret, aucun câble HDMI n’est livré avec l’A50X et Logitech peut sembler un peu radin pour le coup. Allez, pour la forme, une autre critique, mais le fabricant n’y est cette fois pour rien : toutes les plateformes connectées, on se retrouve avec un joli tas de câbles au départ de la station.
Les mousses des oreillettes se retirent aisément © Nerces pour Clubic
Et le rendu audio dans tout ça ?
La spécificité de l’Astro A50X réside évidemment dans son exceptionnelle connectivité. Pour autant, il convenait de vérifier le rendu audio d’un modèle résolument haut de gamme. La marque met en avant ses « transducteurs audio PRO-G graphène » et parle d’une « clarté et d’une réponse sans précédent ». Nous serons peut-être un peu moins enthousiastes et il existe bel et bien d’autres casques à même de se comparer au A50X.
Cela étant dit, le rendu audio est effectivement d’excellente facture avec, en premier lieu, des basses profondes et bien présentes, mais sans jamais être écrasantes. Les médiums sont, comme souvent, bien traités, mais ce sont les aigus qui surprennent – positivement – avec un traitement sans aucun sifflement, aucune saturation. Initialement, ils peuvent sembler un peu en retrait, mais rien qu’un petit tour dans les options d’égalisation (dix bandes) ne saurait rééquilibrer.
L'application G Hub offre de nombreux réglages © Nerces pour Clubic
Comme toujours, Logitech se repose sur l’application G Hub pour gérer tout cela et il faut reconnaître qu’elle fait de l’excellent travail tant sur PC ou Mac que sur Android ou iOS. L’immersion est bien sûr renforcée par tout ce que la technologie a de plus moderne avec le Dolby Atmos sur PC/Xbox et l’audio 3D de Sony sur PS5. Dans les jeux, notons que l’épaisse mousse des oreillettes favorise l’immersion avec une isolation phonique d’excellent niveau.
Enfin, impossible de dissocier rendu audio et qualité de restitution du microphone, nous parlons d’un casque à destination des joueurs après tout ! Logitech évoque un micro « omnidirectionnel, 60 à 20 000 Hz, jusqu’à 16 bits/48KHz ». Au-delà du jargon, sachez que le rendu est excellent avec une voix parfaitement captée, sans exagération, sans parasite. De plus, l’A50X ne capte pas les bruits environnants pour ne pas gêner nos compagnons de jeu.
Excellent microphone, tiges bien ajustables : le souci du détail © Nerces pour Clubic
Quelques « détails », pour la route
Sachez que si nous trouvons l'ergonomie de l’application G Hub perfectible, Logitech a eu la bonne idée de la porter sur PC, Mac, Android et iOS. Cela n’a l’air de rien, mais cela permet de profiter de toutes les fonctionnalités, de tous les réglages, même sur console de salon. À vous l’égalisation 10 bandes aussi bien pour le casque que pour le microphone. À vous aussi l’option Noise Gate pour la suppression des bruits parasites.
Alors que SteelSeries, par exemple, livre ses casques haut de gamme avec deux batteries, il n’en est rien sur l’A50X. Heureusement, l’autonomie de 24 heures annoncée se confirme à l’usage et devrait permettre d’éviter toute panne : tant mieux, car il n’est hélas pas possible de l’utiliser en mode filaire. Enfin, une ultime remarque pour souligner que, même en Bluetooth, la latence est suffisamment faible pour ne pas entraîner de décalage son/image.
Logitech G Astro A50X : l'avis de Clubic
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
Lire d'autres articlesLire la charte de confiance
