Test Audeze Maxwell : l'ultime casque gaming pour audiophile ?

Guillaume Fourcadier
Spécialiste Audio
04 août 2023 à 09h20
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© Guillaume Fourcadier pour Clubic
© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Constructeur de casques HI-FI haut de gamme, l'américain Audeze s'est également fait un nom auprès des gamers grâce à deux produits impressionnants : le Mobius et le Penrose. Modèle de nouvelle génération, le Maxwell s'affiche comme un casque modernisé sur le fond et la forme, mais au tarif stable (entre 300 et 330 euros selon la version).

Fonctionnant avec un dongle USB-C, mais également en Bluetooth et en filaire (USB et jack), l'Audeze Maxwell se revendique comme ultra-polyvalent. Sur le papier, il ne lui manque que la réduction de bruit active pour être le casque parfait.

Mise à jour 15/09 : suite au rachat d'Audeze par Playstation, le casque Audeze Maxwell a connu une hausse de prix très conséquente. Le modèle PC/Playstation passe ainsi de 300 euros à 400 euros, et le modèle PC/Xbox passe de 330 euros à 420 euros, ce qui l'éloigne des autres modèles très haut de gamme du casque gaming. Nous considérons que cela est suffisamment important pour en tenir compte dans la note finale, qui est ainsi abaissée de 9/10 à 8/10.

Audeze Maxwell
  • Qualité sonore au-dessus de la concurrence
  • Autonomie impressionnante
  • Qualité du microphone
  • Quadruple connectivité
  • Puce Bluetooth (Multipoint, LDAC, LE Audio)
  • Très bonne fabrication
  • Très lourd (490 g) et imposant
  • Pas de flux dongle + Bluetooth en simultané

Fiche technique Audeze Maxwell

Résumé

Type de casque
Fermé
Forme
Circum-aural
Type de micro
Hypercardioïde
Son surround virtuel
Non
Compatibilité surround
Dolby Atmos, Tempest 3D

Conception

Type de casque
Fermé
Taille des transducteurs
90mm
Type de transducteur
Transducteur Planar Magnetic
Forme
Circum-aural
Pliable
Non
Contrôle du volume
Sur le casque
Micro
Oui
Type de micro
Hypercardioïde
Ergonomie du micro
Amovible
Poids
490g

Connectivité

Compatibilité
PS5, Nintendo Switch, MacOS, Linux, Windows, iOS, Android, Xbox Series X, Xbox One, PS4
Sans-Fil
Bluetooth
Version bluetooth
Bluetooth 5.2
True Wireless
Non
NFC
Non
Liaison filaire
Jack 3.5mm, USB

Alimentation

Autonomie
80h
Connectique de charge
USB Type C
Charge rapide
Oui
Batterie amovible
Non
Recharge via boîtier
Non

Spécifications audio

Codecs Bluetooth
SBC, LDAC, AAC
High-Res audio
Oui
Bande passante (Fréquence Mini)
10 Hz
Bande passante (Fréquence max)
50 kHz
Réduction de bruit active
Non
Son surround virtuel
Non
Compatibilité surround
Dolby Atmos, Tempest 3D

Plus premium, mais encore plus lourd

S'ils avaient permis à Audeze de mettre le pied à l'étrier dans le gaming, les Mobius et Penrose n'arboraient pas des enveloppes spécialement luxueuses. Toute la structure de ces derniers se compose de plastique mat, qui avait la mauvaise habitude de grincer et couiner.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Ici, la formule est transcendée, puisque le Maxwell partage sa base avec celle d'un casque HI-FI ouvert, le MM-100. À ce titre, nous avons droit à un produit franchement massif, avec des coques rondes dépassant les 10 cm de diamètre, mais surtout une structure composée principalement d'aluminium et d'acier, ainsi que de cuir pour la sellerie (coussinets et bandeau repose-tête).

Le MM-100 (ci-dessus), modèle HI-FI ouvert, est l'équivalent studio du Maxwell. Plus « pro » dans sa démarche et plus léger (385g), il est également bien moins complet, mais plus cher (500 euros)
Le MM-100 (ci-dessus), modèle HI-FI ouvert, est l'équivalent studio du Maxwell. Plus « pro » dans sa démarche et plus léger (385g), il est également bien moins complet, mais plus cher (500 euros)

Les coques restent en plastique, mais celui-ci est bien plus dense qu'auparavant… plus salissant également, très sujet aux traces de doigts. Notons que la structure n'est pas pliante, mais que les coques se rabattent à plat.

Reste que l'Audeze Maxwell apporte une réelle sensation de solidité, une approche premium qu'on ne retrouve que sur peu de modèles gaming. Mais, cette qualité a un coût, ou plutôt un poids, assez titanesque : 490 g. Ce chiffre est un record dans le genre nomade et gaming, il est la conséquence (en grande partie) de l'intégration de transducteurs planaires, bien plus lourds que les transducteurs électrodynamiques standards.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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À cela s'ajoute un système de réglage de la hauteur un peu perturbant, rappelant celui du SteelSeries Arctis Nova Pro : le bandeau est fixé sur une vis par un des trois trous dont il est composé. Cela laisse une petite marge de réglage, mais reste une méthode spartiate.

Le poids est donc le gros défaut du Maxwell, puisque cela l'élimine pour une partie des utilisateurs. Néanmoins, ce problème n'est pas aussi alarmant qu'on pourrait le penser, un peu à l'image du AirPods Max. Les coussinets sont très rembourrés et très enveloppants, presque trop pour les petites morphologies. Surtout, le repose-tête est extrêmement large, ce qui répartit idéalement le poids sur la tête. On évite ainsi le phénomène de pression au sommet du crâne, chose qui pouvait arriver sur le Penrose, pourtant plus léger de 170 g. En somme, un casque que l'on accepte ou que l'on fuit.

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Concernant le packaging, le constructeur ne livre malheureusement pas de housse de transport, mais donne les éléments suivants : dongle USB-C (émetteur), adaptateur USB-A vers USB-C, microphone flexible détachable, bonnette de microphone, câble USB-C vers USB-C, câble jack 3,5 mm vers jack 3,5 mm.

Le Maxwell ? Il fait le café

Au chapitre de la connectivité, l'Audeze Maxwell fait partie des quelques excellents élèves adaptés à toutes les situations ou presque. Pour cela, nous pouvons distinguer 4 modes de fonctionnement, avec des ponts entre certains.

Le mode principal du produit est son fonctionnement en sans-fil basse-latence, via le dongle USB-C propriétaire. Il existe deux versions du casque, l'une avec un dongle compatible PlayStation 4 et PlayStation 5, la seconde compatible Xbox One, Xbox Series S et Series X.  Par ailleurs, la version Xbox est un peu plus chère (330 euros contre 300 euros), car elle intègre une licence Dolby Atmos.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Pour le reste, les deux versions du dongle sont compatibles PC (Windows, Mac, et à priori Linux), Android, iOS, et même avec la Nintendo Switch.

L'Audeze est également compatible Bluetooth. Très loin d'être au rabais, cette partie est assurée par une puce en version 5.3, avec connexion multipoint, et codec LDAC. Plus encore, le Maxwell sera compatible, grâce à une mise à jour prochaine, avec le standard LE Audio. Il prendra alors en charge le codec LC3, et même le codec optionnel LC3+.

Autre possibilité, l'utilisation de l'entrée USB-C du casque en tant qu'interface audio en 24 bits/48 kHz. Cette interface fonctionne sur PC, smartphone, et consoles, excepté avec les modèles Xbox. Suivant l'appareil, le Maxwell peut même se recharger en utilisation.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Enfin, une entrée jack 3,5 mm est de la partie, le tout en conservant l'accès aux microphones. On peut noter toutefois une limite : le casque ne fonctionne qu'en étant allumé, il n'y a pas de mode passif.

Un peu plus complexe, il est possible de faire fonctionner deux modes à la fois (pas tous). Le casque peut par exemple se connecter simultanément au dongle et à un smartphone en Bluetooth. Les flux audio ne sont malheureusement pas mélangés (fonction rarissime), le Bluetooth ayant toujours la main. Il peut être important de laisser son émetteur Bluetooth en silencieux, puisque l'appareil peut venir couper momentanément le son du dongle en jeu, ne serait-ce qu'à cause d'une notification sonore.

Le Bluetooth peut également fonctionner avec les modes filaires USB-C et jack 3,5mm, ce que le dongle USB ne permet pas de son côté. Tout fonctionne franchement bien, et les bugs sont assez rares. Nous pouvons, par exemple, pointer du doigt que si le casque est raccordé en filaire et en Bluetooth, le codec LDAC devient mystérieusement instable.

Tout en boutons

Contrairement à beaucoup de ses concurrents, Audeze reste dans une disposition très simple des commandes. Tout est intégré et accessible directement depuis le casque, aucune fioriture ne vient égailler (ou alourdir) l'expérience. Pas de boitier déporté, de LED, ni même de tactile. Tout repose sur un ensemble de boutons et de molettes, tous placés sur la coque gauche :

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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  • Bouton On/Off placé sur la face externe de la coque : appui long pour allumage/extinction ; 1 appui pour la lecture/pause/prise d'appel ; 2 appuis pour l'appairage Bluetooth
  • Commutateur : activation/désactivation du microphone
  • Molette haute : réglage du volume ; 1 clic puis défilement pour naviguer dans les pistes ; 2 clics et défilement pour changer d'égaliseur
  • Molette basse : mix du volume game/chat vocal (uniquement PC/Xbox) ; 1 clic puis défilement pour l'ajustement du niveau de Sidetone (retour voix) ; double clic pour activation/désactivation du Sidetone
  • Bouton sur l'avant de la tranche : activation (2 modes) /désactivation de la réduction de bruit pour le microphone

L'application de la simplicité

À l'image de ses précédents casques, Audeze n'est pas un fan d'application tentaculaire. Les réglages sont assez peu nombreux, limités à ce que le constructeur considère comme essentiel. Pas de notion de plugin avancé ou de modes spéciaux donc.

Audeze Maxwell

L'application Audeze HQ, disponible sur PC et Smartphone, permet surtout de basculer entre les différents modes d'égalisation, quatre d'entre eux étant personnalisables sur 10 bandes de fréquences. Cette personnalisation n'est toutefois accessible que sur smartphone, l'application PC sert uniquement à sélectionner ces modes.

Audeze Maxwell

Outre cette fonction, il est possible de régler les différentes options du microphone, mettre à jour le dongle et le casque, faire un redémarrage usine, etc.

Microphone made with Shure = au top

Sans être mauvais, le microphone flexible du Penrose manquait encore un peu de naturel. Le Maxwell est une création plus pragmatique, puisque Audeze s'est associé pour l'occasion à Shure, vrai spécialiste de ce type de produit.

Clairement transcendée, la captation est ici parfaitement claire, très légèrement descendante (plus de bas-médium que de haut-médium), mais surtout très détaillée et peu sujette aux sifflements et saturations. Le microphone affiche une excellente dynamique, si bien qu'il n'est pas nécessaire de le coller à la bouche (il vaut mieux l'éloigner de 4-5 cm). En qualité pure, il n'a rien à envier à ceux d'excellents modèles comme l'Artic Nova Pro Wireless de Steelseries. Nous ne sommes pas encore au niveau de microphone rabattable pro de type Sennheiser HMD27, ou du bon micro de table, mais la performance est bien là.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Surtout, le système de réduction de bruit, activable (off ; niveau bas ; niveau haut) grâce à un bouton sur la tranche, est tout simplement le plus efficace du genre. Peu importe le type de bruit et leur intensité, la voix reste parfaitement audible, de très bonne qualité, et le son réduit presque à néant.

Autre bon point, les microphones intégrés, prenant le relais une fois le microphone flexible détaché. Ils affichent, eux aussi, une très bonne qualité, même si celle-ci est moins naturelle et moins efficace face aux consonnes sifflantes et aux plosives (sons en P et B). La captation en environnement bruyant est loin de rivaliser avec celle du microphone détachable, puisque des artefacts apparaissent. Mais, celle-ci a le mérite de ne jamais décrocher. La voix reste largement intelligible, même dans des conditions difficiles. L'Audeze Maxwell est donc parfaitement utilisable en nomade si besoin, ce qui est déjà un luxe.

80 h de jeu

Autre très grosse amélioration par rapport aux anciens modèles : l'endurance. Alors que le Penrose plafonnait à un pénible 12 h – 15 h suivant les modes, le Maxwell annonce 80 h de fonctionnement, en mode basse-latence comme en Bluetooth.

Effectivement, nos tests ont été plus que concluants, puisqu'ils s'établissent autour de 75 h en mode basse-latence. La charge rapide permet de rajouter 20-30 h environ pour 30 min de charge. La recharge complète est bien plus longue, puisqu'elle nécessite environ 3 h.

Qualité sonore : le retour du roi

Aussi travaillé puisse être un transducteur électrodynamique de casque gaming ou de casque nomade, il lui est techniquement très difficile de faire face à un transducteur planaire (aussi appelé orthodynamique) dérivé d'un modèle HI-FI, d'autant plus face à Audeze. Cette marque a tout simplement modernisé cette technologie (datant des années 70-80) il y a presque quinze ans, en ringardisant presque instantanément tout ce qui se faisait à côté.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Le transducteur utilisé ici est une référence de 90 mm (ce qui n'indique pas forcément la taille de la membrane), il est composé d'un réseau magnétique Fluxor avec aimants en néodyme, guide d'ondes Fazor, et un nouveau type de couple membrane + bobine plate, l'Uniforce. Les trois technologies en question sont évidemment développées par la marque.

Sans trop de surprise, le Maxwell dépasse tout ce qui se fait en matière de casque de jeu. La signature sonore est l'une des plus équilibrées du genre, si ce n'est la plus équilibrée sur le marché, tout en se reposant sur une qualité technique bien plus proche de celle d'un modèle HI-FI de milieu, voire même de haut de gamme.

Les basses sont à la fois présentes, mais pas envahissantes, extrêmement enveloppantes, percutantes et détaillées. Sur ce point précis, aucun modèle électrodynamique ne lui arrive à la cheville. De même, les médiums sont d'une stabilité parfaite. Rien ne déborde, tout se tient dans une fenêtre de 1 ou 2 dB, autant dire que ce casque n'est marqué par aucune emphase ni aucun manque.

Réponse en fréquence (compensée) avec les 3 premiers modes d'égalisation : Audeze (rouge), Bass boost (vert), et Treble Boost (orange). D'un impressionnant équilibre, la signature sonore permet de déployer pleinement la qualité technique du transducteur
Réponse en fréquence (compensée) avec les 3 premiers modes d'égalisation : Audeze (rouge), Bass boost (vert), et Treble Boost (orange). D'un impressionnant équilibre, la signature sonore permet de déployer pleinement la qualité technique du transducteur

Audeze parvient également à corriger en grande partie l'un des défauts du Penrose, à savoir ses quelques oscillations dans les aigus. Ici, mis à part une très légère baisse autour des 5 kHz – 8 kHz, tout est d'un équilibre irréprochable .

De fait, le Maxwell est un paradoxe. Il est particulièrement cher dans l'univers du gaming, mais son tarif est faible par rapport à ce qu'il offre d'un point de vue sonore.

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C'est simple, il dépasse techniquement tous les autres casques gaming du marché, sans trop de difficulté. Même s'il n'était qu'un simple casque Bluetooth, lui trouver un concurrent sonore à moins de 500 euros serait déjà très difficile. Les divers Sony, Bowers, Sennheiser, etc. ont d'autres forces, mais disposent d'une qualité sonore de produits nomades, pas plus, quand l'Audeze va au-delà de ce simple cadre.

Il ne trouve d'adversaires sérieux que dans le très haut de gamme de type Focal Bathys (800 euros), ou, plus logiquement, dans le genre HI-FI filaire. En revanche, il n'est pas interdit de préférer le son de certains concurrents gaming, souvent plus expressifs. Le planaire peut nécessiter une certaine adaptation, puisque son côté presque trop linéaire est assez inhabituel.

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En pur nomadisme, l'isolation passive de très bon niveau des coussinets ne permet pas de masquer l'absence d'ANC. De même, le poids du Maxwell fait qu'il reste difficile d'exploiter ses possibilités en balades, pourtant rendues possibles par sa puce Bluetooth très poussée et ses très bons microphones.

Audeze laisse également la place à la personnalisation. On retrouve des égaliseurs prédéfinis classiques (bass-boost ou treble-boost), dont les réglages savent rester simples, et des égaliseurs un peu plus situationnels, comme les Competition et Footstep, rarement utiles. L'idéal est selon nous d'exploiter l'un des 4 égaliseurs personnalisables. Nous avons par exemple choisi d'augmenter légèrement les basses sur les fréquences 32 Hz et 64 Hz, tout en accentuant légèrement les 4 kHz et 8 kHz. Cela apporte un peu plus d'énergie, sans devenir agressif.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Forcément, la recette sonore du Maxwell fonctionne très bien en jeu, puisque cette richesse technique, notamment en matière de détails, lui permet d'être immersif sans recourir à des boosts dans telle ou telle fréquence. La scène sonore est très large, et les divers détails se détachent extrêmement bien de l'autre. Seule la projection du son vers l'avant est moyenne, bien que cela soit assez habituel pour les casques planaires.

Cette disposition fonctionne très bien avec le rendu Tempest de la PlayStation 5, qui permet justement de reproduire cette profondeur via son traitement 3D. Le constat est à peu près le même en Dolby Atmos sur PC et Xbox, bien que cette fonction nécessite un peu plus de paramétrage selon nous.

8

Casque gaming de tous les superlatifs, l'Audeze Maxwell corrige en grande partie les défauts de ses prédécesseurs. Construction bien plus sérieuse, puce Bluetooth très haut de gamme, polyvalence, qualité des microphones, autonomie exceptionnelle, mais surtout une sonorité hors du commun, qui n'a aucun équivalent sur le marché du casque de jeu.
Mais son imposante stature, couplée à un poids déraisonnable (490 g), le coupe malheureusement d'une partie du public. De même, bien que cela ne soit pas sa fonction première, son fort potentiel nomade est entravé par l'absence d'isolation active.
Finalement, nous tenons là un véritable produit HI-FI efficacement adapté au gaming, qui comblera ceux qui ne seront pas rebuté par le confort particulier.
Malheureusement, le rachat récent de la marque par Playstation a entrainé une hausse de prix sensible, ce qui l'éloigne encore davantage d'une cible classique.

Les plus

  • Qualité sonore au-dessus de la concurrence
  • Autonomie impressionnante
  • Qualité du microphone
  • Quadruple connectivité
  • Puce Bluetooth (Multipoint, LDAC, LE Audio)
  • Très bonne fabrication

Les moins

  • Très lourd (490 g) et imposant
  • Pas de flux dongle + Bluetooth en simultané
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Guillaume Fourcadier

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Tombé dans l'audio depuis tout petit mais certainement pas audiophile, je navigue entre Hifi indécente et modèles plus abordables avec le même plaisir. Rédacteur audio sur Clubic et malheureux addict...

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Commentaires (2)

Firnos
Bonjour, il est souvent comparé au Penrose mais qu’en est-il face au Mobius ?
spriggan80
Perso, un jour je me suis co avec mon Airpods max un jour sur mon pc pour jouer et depuis je n’ai rien trouvé de mieux (oui oui on sait je raconte ma vie).
big_yuul
Encore une fois, on voit que Playstation veut juste faire du fric. Audeze n’était déjà pas une marque abordable, mais coller 100 € d’augmentation, c’est clairement de l’escroquerie. J’espère qu’ils perdront leur procès en Angleterre et que ça fera des émules ailleurs dans le monde.<br /> Dommage parce que par ailleurs le casque semble vraiment bon. J’ai eu la chance de pouvoir me procurer le Mobius autour de 250€ il y a quelques années et j’en suis vraiment content.
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