S'il est difficile de contester l'intérêt du tactile dans l'univers de la mobilité, d'aucuns regrettent toutefois le manque de réponse de la part de l'écran lorsqu'il est manipulé. Au Japon, des sociétés comme Kyocera travaillent à l'élaboration de nouvelles dalles capables de reproduire la sensation du clic sur une touche, avec s'il le faut plusieurs niveaux de réponse.
Au Ceatec, KDDI surprend avec un prototype de téléphone bien audible, alors qu'il est purement et simplement dépourvu de haut-parleur. Le son émis par l'appareil n'emprunte pas la voie des airs, mais votre corps, pour aller directement s'adresser à votre oreille interne, selon le principe de la transmission osseuse.
Sony lancera fin octobre un accessoire réservé aux derniers ordinateurs portables de la famille Vaio permettant de profiter d'un affichage « 3D » relief à partir d'un écran standard. De type autostéréoscopique, il permettra de profiter du relief sans avoir à recourir à des lunettes dédiées.
Peu avare en concepts divers et variés, l'opérateur nippon KDDI explore à l'occasion du Ceatec les pistes d'interactivité que permettraient d'emprunter les nouvelles technologies dans la restitution d'événements musicaux. En résulte une application mobile (smartphone et tablette) permettant de modifier à sa guise les conditions de lecture d'un concert.
Au Ceatec, Docomo présente les premiers prototypes d'une nouvelle génération de batteries pour téléphone portable, censées se recharger en une dizaine de minutes seulement une fois reliées au secteur.
Une application pour mieux manger ? Au Ceatec, l'opérateur NTT Docomo dévoile un logiciel qui permet de disposer de l'estimation de la valeur nutritive d'un plat à partir d'une simple photo.
Toshiba lancera d'ici la fin de l'année le téléviseur de tous les superlatifs : le 55X3 offrira en effet l'accès à la très haute définition 4K, ainsi qu'à l'affichage relief sans lunette. Malheureusement, son prix sera à l'avenant de cette surenchère technologique.
Jouer à deux sur le même écran sans pour autant devoir concéder la moitié de la surface d'affichage à son adversaire : telle est la proposition de valeur du Simulview, un moniteur 3D de 24 pouces que Sony lancera au Japon et dans le reste du monde d'ici la fin du mois.
Au Ceatec, Sharp fait la démonstration de son dernier né : un téléviseur LCD de 60 pouces affichant une résolution quatre fois supérieure à celle du Full HD actuel. Pour en améliorer le rendu, le japonais fait appel à un processeur dédié, baptisé ICC, qui garantit un rendu ultra-réaliste.
A Chiba, dans la banlieue de Tokyo, vient de s'ouvrir l'édition 2011 du salon Ceatec. Tout au long de la semaine, Clubic vous proposera de découvrir les principales nouveautés dévoilées à cette occasion par les acteurs japonais de l'univers high-tech.
En marge du salon Ceatec de Tokyo, visite des locaux de NHK, la télévision publique japonaise. Au sein des Science and Technology Research Laboratories (STRL, laboratoires de recherche en science et technologie), la télévision nippone développe actuellement un système audio 22.2 qui pourrait compléter ses recherches sur les téléviseurs à très haute définition.
Le meilleur des deux mondes ? Le japonais Hitachi s'est engagé dans la course aux écrans de type MEMS (Micro-electro-mechanical Systems), qui tentent de combiner le meilleur des écrans LCD rétroéclairés classiqes aux avantages d'une dalle passive comme on en trouve sur certains lecteurs de livres électroniques. Il en résulte un prototype de 2,5 pouces (320 x 240 pixels), capable d'afficher aussi bien des contenus dynamiques en couleur, comme une vidéo, que du texte, avec à chaque fois une consommation électrique particulièrement faible.
Lorsqu'on parle de protection des données, la redondance est bien souvent le maitre mot. En la matière, il peut se révéler opportun de faire appel à deux supports de stockage différents, chacun offrant ses propres avantages et inconvénients. Au Ceatec de Tokyo, la coentreprise Hitachi LG Data Storage (HLDS) tente de répondre à cette problématique avec un appareil de type NAS (Network Attached Storage) disposant d'emplacements dédiés à des disques durs traditionnels, mais aussi de compartiments permettant de graver des disques de type BD-XL (ou Blu-ray XL, de 100 à 128 Go).
Les smartphones modernes et les applications qui les accompagnent ont d'ores et déjà permis de faire connaitre au plus grand nombre le concept de réalité augmentée. Reste à rendre celui-ci plus humain et plus pratique, notamment pour des situations de la vie de tous les jours : c'est ce à quoi s'emploie l'opérateur japonais NTT Docomo avec un dispositif baptisé AR Walker, grâce auquel l'utilisateur profitera d'un avatar le guidant dans ses pérégrinations, situé directement au niveau de l'oeil puisqu'affiché à l'aide d'un petit écran fixé sous une paire de lunettes, les informations parvenant jusqu'à lui par l'intermédiaire du téléphone mobile.
Sont-ils kawaii chez Fujitsu ! Quand tout le monde présente des robots guerriers, des androïdes plus vrais que nature, des dinosaures ou des clones de R2D2, chez Fujitsu, ils font un robot-nounours.
Le concept du smart grid.Sur le stand de Nissan, au salon Ceatec de Tokyo, on a choisi la pédagogie par l'illustration pour expliquer le smart grid. Quoi de plus évident pour le fabricant de voitures que de l'illustrer avec un tour virtuel en ville ? Votre voiture - totalement électrique - circule entre immeubles équipés de panneaux solaires, centrales éoliennes, arbres artificiels hybrides. Tout le concept du smart grid, c'est la circulation de cette électricité entre la voiture, les bâtiments, les centrales, et les unités de stockage. Pour fonctionner, le concept a besoin d'une mutualisation de l'énergie, une idée à laquelle semblent adhérer tous les fabricants japonais.
Les Japonais ont beau être de grands aficionados des services mobiles de Yahoo ou d'i-Mode, comme la météo, l'opérateur KDDI veut faire de chacun d'eux une station météo. Plutôt que d'utiliser les relevés effectués par l'institut national du climat, il utiliserait alors les données transmises pas ses utilisateurs pour développer son propre service météo.
Au Ceatec, l'opérateur japonais NTT Docomo fait la démonstration d'un étonnant dispositif de type retour de force associé à un écran de téléphone. Concrètement, de quoi retourne-t-il ? Comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous, réalisée par nos confrères de Cnet, un écran mobile 3D affiche l'image d'un caméléon posé sur sa branche. L'utilisateur, muni d'un stylet, est invité à pointer la zone de son choix sur l'écran, sans toucher ce dernier. Le caméléon se met alors à rougir légèrement, et lance sa langue pour tenter d'attraper le stylet, dont la position dans l'espace est repérée au moyen de deux petites caméras.
Il n'y a pas que dans le métro qu'on peut lire des codes 2D. Alors qu'on sait les lire depuis plusieurs années sur l'affichage urbain ou dans les magazines - notamment les fameux codes QR, KDDI présente une nouvelle solution de reconnaissance d'image à la télévision. Sur son stand, au Ceatec de Tokyo, l'opérateur de téléphonie mobile présente un logiciel adapté aux téléphones portables.
Murata Boy et Murata Girl sont de retour. Les deux robots cyclistes de Murata ont cette année encore montré leur prouesses sur le stand du fabricant.
Non, ce drôle de globe n'est pas une maquette de l'Étoile Noire de la Guerre des Etoiles, bien que sa forme puisse le laisser penser. Il s'agit en réalité d'un prototype d'enceintes à 62 canaux réalisé par le NICT (National Institute of Information and Communications Technology) japonais et présenté à l'occasion du salon Ceatec.
Objet d'une concurrence de plus en plus féroce, le marché des tablettes aura bientôt besoin d'écrans particulièrement bien définis, permettant d'améliorer l'expérience de la consultation de contenus, notamment en ce qui concerne les contenus textuels. A ce petit jeu, Hitachi espère bien séduire les acteurs de ce nouveau segment avec une nouvelle dalle LCD qui présente la particularité d'afficher une résolution de 1600 x 1200 pixels sur une diagonale de seulement 6,6 pouces (16,76 cm). Le fabricant se targue ainsi d'atteindre 302 pixels par pouces (ppi), soit une définition assez proche de celle que propose l'écran Retina Display de l'iPhone 4 avec ses 326 ppi. L'écran d'Hitachi, de type IPS, afficherait par ailleurs un contraste de 800:1, doublé d'une luminosité de 400 cd/m2.
Toshiba n'est pas le seul à chercher à faire sensation avec des écrans 3D auto-stéréoscopiques ne nécessitant pas de lunettes. Non content de dévoiler aux Japonais son prototype de téléphone mobile à écran 3D vu à l'IFA en septembre, Sharp présente en effet cette semaine au Ceatec deux nouveaux prototypes de dalles LCD permettant de profiter d'un affichage en relief sans lunettes.
Le fabricant japonais Murata veut commercialiser une solution de recharge sans fil qui ne passe pas par l'induction. La technologie employée aurait l'avantage de ne pas nécessiter de positionner correctement l'appareil sur un émetteur, selon Murata, qui explique qu'un objet peut être rechargé s'il est posé à n'importe quel endroit sur sa base. Au Ceatec, le fabricant imagine même équiper du mobilier - comme une table - d'un système de conduction, qui permettrait de recharger plusieurs appareils en les laissant simplement posés.
Dans les jardins d'enfants coréens, les enfants de cinq à sept ans peuvent apprendre avec un robot. Pas dans tous les jardins d'enfants, mais le gouvernement sud-coréen a récemment dépensé pas moins de 8,69 millions de dollars pour en équiper 500 classes du pays. Le robot acheté par le gouvernement n'était pas présent sur le salon Ceatec, mais quelques entreprises de la péninsule coréenne semblent s'engouffrer sur ce nouveau marché. iRobi est l'un de ces nouveaux robots éducatifs venus de Corée du Sud. Dans le salon du Ceatec, marqué par la domination des technologies japonaises, iRobi est venu montrer comment on enseigne aux enfants de l'autre côté de la mer du Japon.
Pendant que certains s'étripent au jeu du « qui a la plus grosse » (remporté pour mémoire par Sony avec un écran 3D de plus de 20 mètres de large, flawless victory), d'autres partent dans la direction opposée comme Rohm, un spécialiste du semiconducteurs engagé depuis quelques années dans des recherches autour des technologies d'affichage. Il résulte de ses travaux deux minuscules écrans OLED, dont le plus grand fait à peine 2,5 cm de large, capables d'afficher des résolutions de type SVGA (640 x 480) ou WVGA (800 x 480).
Kyocera voit le futur du téléphone en réalité augmentée. Vous n'êtes pas prêts de voir son UFO, son Organic, ou son Merlin dans les rayons de votre boutique mobile, mais le fabricant apporte quelques pistes intéressantes.
En vue d'enrichir l'expérience permises par la télévision numérique, les chercheurs de l'opérateur japonais KDDI ont élaboré un dispositif logiciel qui permet de simuler de nouveaux points de vue à partir d'une unique caméra. En temps réel, ce dernier sait extrapoler les éléments visuels qui font défaut à la restitution de la nouvelle image.
Déjà en vente dans le monde, mais difficile à apercevoir, le D-IMager de Panasonic était bien présent sur un stand du Ceatec, à Chiba, dans la banlieue tokyoïte. Ce type de capteur de mouvements, basé sur l'optique, effectue un traitement télémétrique de l'image pour la manipulation d'objets virtuels en 3D.