Toujours en croissance, le marché de la téléphonie mobile français est plus que jamais porté par les offres sans engagement, qui représentent 36% des forfaits souscrits selon le dernier baromètre de l'Arcep.
Le marché français a accueilli environ 500 000 nouvelles cartes SIM sur le premier trimestre de l'année 2013, d'après l'observatoire publié par l'Arcep, portant la population totale à plus de 71 millions de lignes, soit un taux de pénétration du mobile de l'ordre de 112%. Principal moteur de la demande ? Les forfaits sans engagement, qui compteraient désormais pour 36% des souscriptions post-payées (soit 20 millions de lignes), contre 24% un an plus tôt. Le volume du parc prépayé confirme quant à lui son recul, avec -8% sur un an.
La majorité de la croissance est portée par les quatre opérateurs de réseau, sous leur nom ou par l'intermédiaire de leurs nouvelles marques (Sosh, Red, B&You). Les MVNO (opérateurs virtuels empruntant le réseau d'un tiers) enregistrent quant à eux une très légère progression en volume sur le trimestre, représentant un total de 7,7 millions de lignes, mais voient leur part relative tomber à 10,8% du marché global, contre 11,1% un an plus tôt.
Le nombre de numéros portés sur le trimestre (correspondant à une demande de migration d'un opérateur vers un autre) tombe quant à lui à 1,851 million, en baisse de 29,8% par rapport au premier trimestre 2012 (une période particulièrement dynamique du fait de l'arrivée de Free Mobile sur le marché et du lancement récent des offres dites low cost des trois opérateurs historiques).
Du côté des usages, l'Arcep signale que le nombre de SMS échangés dans le courant du trimestre dépasse, pour la première fois, le cap des 50 milliards. Ramené au nombre de lignes, il correspond à 241 messages texte envoyés en moyenne par chaque client actif.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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