Kodak V570Alors que va bientôt s'ouvrir en Floride le 82e salon de la PMA (Photo Marketing Association), un journaliste du New York Times fait le point sur les dernières évolutions du secteur de la photo.
Casio ne fait pas partie de ces constructeurs majeurs du monde de la photo, ce qui ne l'empêche pas de tirer doucement son épingle du jeu, et d'être en mesure d'annoncer un bénéfice d'exploitation en hausse alors que beaucoup d'autres enchaînent les mauvais résultats financiers. Casio est ainsi bien parti pour afficher un quatrième exercice consécutif de hausse des bénéfices.
Canon vient d'annoncer un nouveau caméscope DVD, le DC40, qui se distingue par son capteur d'une résolution de quatre millions de pixels (images de 2 304 x 1 736 pixels) et son mode 16/9e. Avec son écran et son viseur au ratio 16/9, le DC40 est effectivement optimisé pour l'enregistrement de vidéos en 16/9e, adaptées à une visualisation sur les nouveaux téléviseurs. Il partage cette caractéristique avec le DCR-SP100, caméscope à disque dur de Sony (voir cette brève) et comme lui il permet de choisir le format - 16/9 ou 4/3 - depuis une touche dédiée située sur le boîtier.
À son tour, Fujifilm s'engage dans un plan de restructuration. Le groupe japonais s'apprête à supprimer 5 000 emplois dans sa division imagerie, dont 1 000 au Japon et 4 000 à l'étranger, sur les 75 000 employés qu'il compte. Fujifilm veut redresser la barre à la suite de mauvais résultats financiers : 170 millions de dollars de revenu net cette année contre 724 l'an passé, soit un bénéfice net en recul de 76%. Parmi les causes invoquées pour expliquer ces résultats : la diminution de la demande d'appareils photo numérique, et la chute de 10% du prix moyen.
Dans son numéro d'hier, les Échos rapporte les résultats financiers des deux constructeurs. Pour la septième année consécutive, Canon vient d'enregistrer un nouveau profit record, avec une hausse de 4,6% de son chiffre d'affaires (26,4 milliards d'euros) et de son bénéfice net. La photo participe à ces bons résultats, avec des ventes en hausse de 18% : les boîtiers numériques représentent 69% du chiffre d'affaires, les compacts numériques 15%, et le film et les optiques 16%. Les ventes suivent une courbe ascendante, avec 14 millions d'appareils numériques vendus en 2004, 16,9 millions en 2005, 19,2 millions envisagés cette année et 23 millions en 2008.
Le SP-320 est le plus avancé de la série de compacts annoncés aujourd'hui par Olympus. Il permet d'enregistrer en Raw et en Jpeg, dispose d'une fonction histogramme, d'un flash intégré avec synchro lente 1er rideau, d'un système de stabilisation d'image ainsi que des modes manuel et priorité. On peut augmenter la puissance de son zoom (jusqu'à 193 mm) au moyen d'un convertisseur téléobjectif (TCON-17F).
La résistance aux projections et éclaboussures est une caractéristique commune aux compacts « Mju » d'Olympus, On la retrouve donc sur les trois modèles annoncés aujourd'hui, les Mju 700, 720 et 810, sachant que le 720 va encore plus loin grâce à son boîtier étanche jusqu'à trois mètres. Ces appareils partagent également la technologie dite « Bright Capture », qui améliore la lisibilité de l'écran lorsque l'on photographie en ambiance très sombre.
En août dernier, Olympus annonçait toute une série de nouveaux compacts « petit prix », avec lesquels il inaugurait une nouvelle gamme (voir cette brève). Aujourd'hui, Olympus élargit son offre en ajoutant quatre modèles aux trois déjà existants, l'un d'entre eux (le FE-115) venant néanmoins en remplacement d'un modèle antérieur, le FE-110. Les caractéristiques communes à ces appareils « Fun and Easy » sont la simplicité d'utilisation et un coût réduit.
« Quelle surprise nous réserve Olympus ? », demandions-nous quelques jours plus tôt (voir cette brève). Les trois indices délivrés par Olympus annonçaient rien moins que le premier reflex avec visée par l'écran et écran inclinable. Le E330 reprend les principales caractéristiques du E300, avec toutefois cette particularité de permettre de viser au moyen de l'écran, comme le font les compacts numériques et les bridges. Jointe à l'écran inclinable, la visée par l'écran est avant tout intéressante pour certains types de prise de vue, tels que la macro, la photographie en plongée ou contre-plongée, ou « sous le nez des gens ». Elle a aussi un intérêt pour tous ceux qui, ayant pris l'habitude de cadrer avec l'écran de leur compact, se retiennent d'évoluer vers un reflex qui les obligera à abandonner ce confort de prise de vue. La visée « live » des compacts est en effet des plus utiles pour savoir, avant même le déclenchement, à quoi ressemblera la photo : suffisamment ou pas assez lumineuse, trop bleu / rouge car on n'a mal réglé la Balance des blancs, etc.
À l'occasion du CES (Consumer Electronic Show) qui s'est tenu au début du mois à Las Vegas, Sony a présenté cinq nouveaux caméscopes DVD Handycam, dont le DCR-SR100, son premier caméscope équipé d'un disque dur (présenté ici). Un second modèle retient également l'attention, pas seulement pour ses caractéristiques utilisateur - écran de 3,5 pouces, photo (à 3 millions de pixels) et vidéo simultanées, compatibilité Bluetooth -, mais surtout par son capteur. Le DCR-DVD505 intègre en effet un nouveau capteur CMOS baptisé ClearVid (Clear + Vivid) par Sony.
Le DCR-SR100 a été présenté à l'occasion du CES (Consumer Electronic Show) qui s'est tenu début janvier à Las Vegas. C'est le premier caméscope proposé par Sony qui a la particularité, comme certains modèles JVC présentés ici, d'enregistrer les données non pas sur un support de type cassette ou DVD, mais sur un disque dur intégré. Ces caméscopes qui enregistrent sur disque dur au format Mpeg-2 ont l'avantage de produire des films que l'on peut directement visionner sur l'écran de télévision ou sur l'ordinateur. Ils ne nécessitent pas de rembobinage, et libèrent notamment du disque de réécriture.
Casio a commencé à se tailler une petite réputation en proposant des compacts ultra-plats et stylisés tels que l'Exilim EX-S500, et il continue aujourd'hui sur sa lancée en proposant le EX-Z600. Sur cet appareil, l'accent a été mis sur l'écran, avec des dimensions presque hors norme : 2,7 pouces (soit 6,9 cm de diagonale) pour 153 600 pixels. Quant à la lisibilité, elle devrait être assurée même en conditions de forte luminosité, grâce à la technologie « Super Bright » qui rend l'écran trois fois plus lumineux que celui d'un modèle antérieur comme le EX-Z500 ; lorsque l'option est laissée sur sa position automatique, l'appareil ajuste seul la luminosité en fonction de l'environnement. Le EX-Z600 est également un appareil endurant avec une batterie dont l'autonomie est de 550 images par charge, et réactif avec des temps très réduits annoncés pour l'allumage et le déclenchement. Enfin, il dispose de la technologie DSP (Digital Signal Processor) censée réduire les flous de bouger, et par laquelle l'appareil augmente la sensibilité jusqu'à 800 Iso pour bénéficier d'une vitesse d'obturation plus rapide.
Après une première vague de nouveaux compacts venant rafraîchir sa gamme (voir cette brève), Panasonic annonce un successeur au très populaire FZ5. À côté de quoi sont passés ceux qui ont récemment acheté un FZ5, et face à quel dilemme vont se retrouver ceux qui s'apprêtaient à le faire ?
Depuis quelques semaines, Olympus délivre à intervalle régulier des indices sencés nous permettre de deviner la surprise qu'il nous réserve pour ce début d'année. Le troisième et dernier indice est arrivé hier, accompagné comme les précédents d'une phrase sibylline. Saurez-vous les faire parler et trouver ainsi ce que le constructeur nous réserve, et qu'il dévoilera le 26 janvier ?
Les photographes pro s'équipent en numérique... et consacrent de moins en moins de temps à la prise de vue, et de plus en plus au post-traitement. C'est ce qui ressort d'une étude consacrée au marché de la photographie professionnelle en Amérique du Nord par le cabinet de conseil InfoTrends, spécialisé dans l'imagerie numérique.
Bien souvent, à côté de compacts aux caractéristiques alléchantes et promis à un beau succès public, les constructeurs proposent quelques modèles entrée de gamme. Que peut-on attendre de ces modèles « discrets » conçus pour les budgets serrés ? C'est la question que nous nous sommes posée en testant trois d'entre eux, les Acer CI-6330, Canon PowerShot A410 et Olympus Camedia FE-120. Du boîtier et de son ergonomie en passant par les modes et les menus, ce petit comparatif se propose de montrer ce que l'on peut attendre en termes de performances et de qualité d'image de chacun de ces appareils.
Annoncé pour le moment uniquement officieusement, c'est désormais une troisième série d'images du PDAPhone SiRFStar III E-Ten G500 en action qui sont disponibles, permettant de constater que le G500 aura des dimensions identiques aux actuels PDAPhone E-Ten M600.
Après un suspens qu'il aura entretenu de la fin décembre à la mi-janvier (voir cette brève), Zeiss a enfin dit clairement quelle était la « nouvelle dimension » qu'il réservait à des milliers d'utilisateurs de reflex numériques. Il s'agit d'objectifs en monture Nikon F, utilisables sur les boîtiers argentiques et numériques du constructeur, et qui reprennent la formule optique d'objectifs Contax.
Trois compacts « petit prix »Bien souvent, à côté d'un, deux ou plus encore de compacts aux caractéristiques alléchantes et promis à un beau succès public, les constructeurs proposent quelques modèles entrée de gamme. Ce sont des modèles « discrets », conçus pour les budgets serrés, mais dont on peut parfois se demander ce qui les distingue des autres modèles plus médiatiques. On peut également se demander ce que « valent » ces appareils proposés à moins de 200 euros et où sont réalisées les économies par rapport aux modèles supérieurs. Dernière question enfin, en dehors de leur prix, ces appareils ont-ils des arguments pour séduire ?
D'ici la fin de l'été, il faudra sans doute se tourner vers le marché de l'occasion pour trouver des boîtiers argentiques Nikon, mais surtout des objectifs grand format et manuels ainsi que les accessoires associés dont Nikon va cesser la fabrication. En effet, Nikon fait le bilan des sept années passées (voir ce communiqué sur Nikon UK) et en tire des conclusions : alors que l'essentiel de son activité (95% pour Nikon UK) apparaît comme lié au numérique, le constructeur souhaite se réorganiser autour de ce secteur porteur. Les bonnes ventes des D70s et D50 notamment ont ainsi permis à Nikon d'afficher des résultats financiers en hausse de 20% pour le précédent semestre.
Après avoir commercialisé des cartes Wifi au format SD/IO ou MiniSD, la société Taiwanaise Spectec s'apprête désormais à rendre disponible le SDV-840 Video on The Go, un adaptateur au format SD/IO qui permet de rediriger un flux vidéo vers un moniteur ou un rétro projecteur.
Ricoh vient en effet d'annoncer un nouveau compact qui reprend les principales caractéristiques du R3, tout en étant proposé à un prix légèrement inférieur. La différence majeure entre les deux modèles concerne l'objectif : un zoom 7,1 équivalent à un 28 - 200 mm pour le R3 contre un « simple » zoom 5,1 x équivalent à un 28 - 160 mm f/3,3-f/4,8 pour le R30 (c'est son nom). Ce qui n'empêche pas le R30 de proposer une plage focale toujours bien supérieure à celle de la plupart des compacts, le plus souvent équipés d'un zoom 3 x.
Digimax S600En même temps que le Digimax i6, premier appareil à être à la fois un appareil photo et un PMP (Personal Media Player), Samsung a présenté au CES trois compacts appartenant à la série « S ». Les Digimax S800, S600 et S500 ont comme points communs d'être compacts, ergonomiques, ainsi que tout automatiques donc simples d'utilisation. Parmi les caractéristiques mises en avant par Samsung, signalons de nombreux effets dont l'un permettant de modifier les couleurs d'une photo après la prise de vue, ainsi qu'un mode vidéo Mpeg-4 à 30 images par seconde comportant des fonctions d'édition ainsi qu'une commande « pause ».
Verbatim proposera à partir du printemps 2006 des disques vierges de 8 cm de type DVD+R DL (double couche) associés à une capacité de stockage de 2,66 Go. Ces disques miniatures pourront être utilisés dans les prochains camescopes numériques utilisant le DVD comme support d'enregistrement. Des camescopes miniatures compatibles avec ces DVD 8 cm pourront ainsi enregistrer une heure de vidéo numérique de qualité DVD. Ces nouveaux camescopes sont aussi attendus pour le printemps 2006.
Samsung aime la convergence numérique, et il l'a déjà prouvé à maintes reprises. Aujourd'hui, avec le Digimax i6, le constructeur n'annonce pas un simple appareil photo mais le premier appareil PMP (Personal Media Player). En plus de photographier comme avec n'importe quel compact, on peut également au moyen du i6 écouter des MP3 et visionner des vidéos. Le Digimax i6 est pour cela équipé d'un logiciel de montage et de transfert des video DivX. Le mode vidéo du i6 bénéficie d'un système de stabilisation baptisé ASR (Advanced Shake Reduction), destiné à réduire l'influence des tremblements lors de la prise de vue. À noter que Samsung n'est pas le seul à avoir mis de la « fantaisie » dans un boîtier. De son côté, Fuji a inclus quatre jeux arcade dans son Finepix V10 présenté ici.
Sony vient d'ajouter un nouvel appareil de type « point and shoot » à sa série S. Le S-600 est un appareil très simple d'utilisation avec juste un mode automatique et sept modes scène. Sa principale originalité est de permettre de monter en sensibilité jusqu'à 1 000 Iso, pour pouvoir ainsi photographier à main levée dans les lieux où le flash est interdit. Le S-600 est alimenté par deux piles alcalines AA lui assurant une autonomie de 460 prises par charge.
Le DMC-LS2L'heure de la relève a sonné pour de nombreux compacts de Panasonic qui dévoile officiellement aujourd'hui les remplaçants des LZ2, LZ1 et LS1, à savoir les DMC-LZ5, DMC-LZ3 et DMC-LS2.
À l'occasion du CES (Consumer Electronics Show) 2006, Pentax présente deux compacts qui inaugurent chacun une nouvelle gamme : le A10 pour la série A, destinée aux compacts haut de gamme, et le E10 pour la série E, destinée aux appareils mettant l'accent sur la simplicité d'utilisation.
Fujifilm a présenté quatre compacts au CES (Consumer Electronics Show) qui s'est ouvert officiellement aujourd'hui à Las Vegas. L'année passée, Fuji avait provoqué une mini révolution en proposant le FinePix F10 (puis son équivalent doté de modes manuels, le F11) équipé d'un capteur Super CCD HR 5e génération permettant de monter en sensibilité comme jamais jusqu'à alors sur un compact. À 800 Iso l'image restait exploitable, et l'appareil proposait de monter jusqu'à 1 600 en manuel, ou lorsque le mode « lumière naturelle » était activé. Ce mode permettait en toute transparence aux utilisateurs débutants de photographier facilement en intérieur ou en conditions de faible luminosité, sans avoir à se soucier lui-même des réglages et sans utiliser le flash. Il aurait été surprenant que Fuji ne récidive pas en proposant au moins un appareil doté des mêmes caractéristiques.