Vous pourrez bientôt acheter des voitures électriques avec une caisse en bois ! Morgan a effectivement annoncé qu'il déclinerait l'ensemble de sa gamme de voitures fabriquées à la main en versions hybrides voire électriques d'ici la fin de la décennie.
À fond dans le néo-rétro ! Pour ne pas dire dans l'anachronisme... Le constructeur de voitures classiques a profité le mois dernier d'une visite du ministre britannique des affaires pour annoncer un investissement de 6 millions de livres sterling, l'équivalent de 8 millions d'euros, pour l'électrification de sa gamme.
Le gouvernement britannique participe au financement, au travers de l'Advanced Propulsion Centre (Centre des propulsions avancées), dans le cadre d'une démarche globale de réduction des émissions de CO2, de réduction des consommations de carburants et de relance de ce qui reste de l'industrie automobile anglaise, avec des embauches à la clé.
Mais au fait, pourquoi diable le gouvernement britannique tient-il à électrifier les voitures classiques d'une si petite marque ? C'est tout simplement que le Royaume-Uni ne compte plus que de petites manufactures de ce genre. Toutes les grandes marques historiques ont effectivement été revendues à de grandes multinationales ces dix dernières années.
Quoi qu'il en soit, Morgan Motor Company a plus précisément fondé un consortium avec Delta Motorsport, un spécialiste des sports automobiles, ainsi qu'avec Potenza Technology, spécialiste des motorisations électriques. La néo-rétro Aero 8, la gamme Classic d'inspiration après-guerre et même l'étonnant tricycle 3 Wheeler bénéficieront ainsi d'une motorisation hybride voire 100 % électrique d'ici 2020.
Le technophile que je suis a beau louer le silence des voitures électriques, en tant que passionné d'automobile je reste attaché à la sonorité d'un V8 BMW sur de telles voitures de collection.
À quoi ressemblerait le 3 Wheeler sans ses deux cylindres ?
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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