Dévoilé en fin de semaine dernière par l'un des vice présidents de la firme, en même temps qu'un futur projet de tablette Android, le premier terminal dédié à la lecture de livres électroniques d'Acer fait l'objet d'une vitrine dédiée sur son stand du Computex. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce premier essai, et sur les ambitions qui animent le fabricant.
Comme le Kindle DX, actuel leader sur ce segment encore jeune, le Lumiread L600 dispose d'un clavier physique qui prend place sous l'écran. Entouré par les touches dédiées à la navigation, il permettra la saisie de notes ou l'envoi de courriers électroniques. Basé sur un noyau Linux, le système d'exploitation mis au point par Acer est encore jeune, mais il devrait rapidement s'étendre vers d'autres fonctionnalités, promet le fabricant.
D'une diagonale de 6 pouces (15,24 cm) pour une résolution de 800 x 600, l'écran du Lumiread fait appel à une technologie d'encre électronique. L'appareil disposerait ainsi d'une autonomie de deux semaines en veille, et de 7 à 8000 changements de page pendant la lecture. Animé par un processeur Freescale à 532 MHz, il embarque 128 Mo de mémoire DDR ainsi que 2 Go de mémoire Flash dédiés au stockage.
Equipé, en standard, du WiFi, il pourra également se voir enrichi d'un module 3G. Enfin, histoire de se différencier de ses concurrents, Acer explique avoir introduit au sein du Lumiread un scanneur de code-barres. Ainsi, on peut aisément enregistrer la référence d'un livre pour l'acheter en ligne, par l'entremise de Barnes & Noble, qui proposera le kiosque de téléchargement accessible depuis le Lumiread. Les librairies physiques apprécieront.
Reste une inconnue de taille : le prix de ce futur e-book, attendu pour la fin de l'année. Sans donner plus de détail, Acer promet que celui-ci sera agressif.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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