Rich Kids est un nouveau réseau social « exclusif » pour lequel les membres paient 1000 euros par mois.
« Rich Kids » renvoyait jusqu'à présent à un compte Instagram relayant les photos les plus ostentatoires de très riches rentiers. C'est désormais le nom d'une application à part entière, présentée comme « le réseau social le plus exclusif au monde ».
Dans un autre domaine on connaissait Attractive World, « le site de rencontre haut de gamme pour célibataires exigeants ». Contrairement à ce dernier, reposant sur une « sélection à l'entrée », Rich Kids repose exclusivement sur les moyens financiers. Pour en devenir membre, il suffit de payer l'abonnement de 1000 euros par mois. « Si c'est trop pour vous, ce n'est pas pour vous, » précise la page d'inscription, sur fond de billets de 100 dollars.
Sur son site internet, le service se présente comme « le réseau social avec les jeunes les plus intéressants et les plus fortunés ». Il promet à ses membres de « profiter de l'attention qu'ils méritent », en gagnant des followers qui ne les auraient pas trouvés parmi les millions d'utilisateurs d'Instagram. Pour ces riches enfants, « être riche est ennuyeux quand personne ne le voit ».
Le comble de la charité
Les photos de ces « Rich Kids » sont révoltantes quant à la répartition équitable des richesses dans le monde, mais le service se donne une caution « aider les autres » en reversant un tiers de l'abonnement à des associations aidant des enfants pauvres à étudier. « Avec une éducation appropriée, ces enfants ont une chance d'avoir une meilleure vie. »
Mais comme le souligne notre confrère américain The Next Web, l'ostentation est tout sauf de la générosité, et Rich Kids est le contraire d'un réseau social. L'intérêt des réseaux sociaux est justement de donner à tous la possibilité de s'exprimer.
En attendant que l'application ne disparaisse dans quelques mois, les pauvres peuvent la télécharger, exclusivement sur iPhone, s'identifier avec leur compte Facebook, et consulter les posts. Il faut passer à la caisse pour publier.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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