WiBox a annoncé lundi une offre d'accès à Internet par satellite à la carte, baptisée « offre liberté ». Celui qui se présente comme le fournisseur d'accès à Internet dédié à la ruralité propose une alternative intéressante à l'offre NordNet Tempo.
L'offre liberté est une offre sans engagement, facturée 2 euros/mois puis facturée à la consommation, pour 9,90 euros par tranche de 2 Go. Il n'y a ni frais d'ouverture, ni frais de location, ni frais de fermeture, mais l'abonné doit acheter l'équipement. La parabole, sa tête et le modem-routeur sont facturés la coquette somme de 399 euros, dont toute ou partie peut-être subventionnée par les collectivités locales.
Cette nouvelle offre est donc adaptée aux utilisations ponctuelles de résidences secondaires situées en zones blanches, et même pour la première fois aux caravanistes, puisque le FAI ne facture aucun frais de relocalisation, contrairement à NordNet. Rappelons à ce titre que les satellites KA-SAT tels que l'Astra 2F qu'exploite WiBox fonctionnent par faisceaux couvrant l'équivalent de quelques régions.
Quoi qu'il en soit sur le plan technique l'offre délivre un débit maximal de 20 Mb/s en réception (probablement de 2 Mb/s en émission), et comprend une ligne de téléphone « toutes options » (comprenant donc probablement des appels illimités) ainsi que la télévision (probablement les chaînes de la TNT, mais ce n'est pas précisé). Ces deux derniers sont inclus à l'offre de base et ne sont pas décomptés. WiBox fournit donc une offre triple play, alors que la plupart des autres FAI par satellite s'en tiennent au double play.
L'offre liberté de WiBox est disponible dès à présent mais elle sera dans un premier temps réservée aux 1000 premiers abonnés. Elle pourrait être étendue à la technologie WiMAX si elle rencontre un succès.
Ceci est l'illustration de la couverture du satellite d'Eutelsat, et non de celui d'Astra exploité pour cette offre, mais le principe des faisceaux est le même
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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