Suite aux révélations relatives à leur projet d'accord autour du concept de neutralité du Net, Google et Verizon ont finalement pris le parti d'expliquer publiquement leurs ambitions. Le projet est présenté comme un support devant servir au législateur américain lorsque celui-ci entreprendra de se pencher sur la question. S'il pose les bases d'un accès neutre et non discriminatoire lorsqu'on parle d'Internet depuis une ligne fixe, il considère que les réseaux mobiles doivent bénéficier d'un traitement différent, et restreint cet accès aux contenus « légaux ».
Quel avenir pour la neutralité du Net ? La question, qui fait débat en France, en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, a fait l'objet d'une étude commanditée par la secrétaire d'Etat au Numérique. Il en résulte un rapport intitulé « La neutralité de l'Internet. Un atout pour le développement de l'économie numérique », remis au Parlement fin juillet. Le quotidien Libération en a obtenu une copie et livre quelques morceaux choisis de ce texte qui doit servir de préalable à la position officielle du gouvernement sur le sujet. L'avis exprimé au long de ces 45 pages ne ravira pas les partisans d'une neutralité des réseaux érigée comme principe absolu.
Saisi par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), le tribunal de grande instance de Paris a finalement décidé que les fournisseurs d'accès à Internet avaient l'obligation d'interdire à leurs abonnés d'accéder aux sites de jeux d'argent en ligne n'ayant pas reçu l'agrément officiel pour adresser le public français.
Alors que le pays s'apprête à voter pour les élections législatives, la loi instituant un filtrage du web en Australie pourrait ne pas passer. La majorité pourrait être renversée et la loi passerait alors rapidement aux oubliettes. L'opposition politique est, en effet, très remontée contre ce projet qui vise à bloquer tous les sites classés « Refused Classification » parlant de pornographie mais aussi d'anorexie ou d'euthanasie...
Deux géants de l'Internet seraient en passe de signer un accord portant sur la mise en avant de contenus payants. Google et Verizon souhaiteraient « accélérer certains contenus en ligne à destination des internautes si les créateurs de contenus acceptent de payer ». De quoi créer deux catégories d'internautes et mettre un gros coup de couteau dans le principe de neutralité du Net.
La société AOL continuera-t-elle d'assumer son indépendance ? Rien est moins sûr. En effet, hier le portail a levé le voile sur ses résultats financiers pour son second trimestre. Si les estimations de Wall Street étaient loin d'être démesurées, AOL n'a pas su faire le poids. Avec des revenus de 584,1 millions de dollars, la société enregistre une baisse de 26% par rapport au trimestre précédent. Wall Street tablait de son côté sur 602 millions de dollars.
Financé à hauteur de deux milliards d'euros par le gouvernement dans le cadre du grand emprunt, le programme national « très haut débit » a fait l'objet d'un lancement officiel mercredi matin, avec la publication d'un premier programme explicitant calendrier et modalités de souscription. L'objectif, réaffirmé par les ministres de tutelle du programme, est pour mémoire de participer à la mise en place d'infrastructures permettant de délivrer au plus grand nombre un accès Internet à très haut débit.
4,514 millions. C'est le nombre d'abonnés ADSL que revendique le groupe Iliad au 30 juin dernier. Mercredi, à l'occasion de la publication de ses résultats financiers pour le premier semestre 2010, Iliad a indiqué avoir recruté environ 125.000 abonnés sous sa marque Free, soit une part de marché estimée à environ 20% sur la période. Un chiffre qui permet au groupe de conserver un solde positif, en épongeant les 69.000 abonnés perdus sur six mois par la marque Alice.
Dans un mois, les FAI d'Indonésie devront se plier à la loi et bannir tout contenu pornographique d'Internet. Il faut dire que le pays est celui qui comprend le plus grand nombre de croyants musulmans et que bientôt, le ramadan débutera. Une raison pour forcer les fournisseurs d'accès à censurer une partie du Web.
Le Parti pirate suédois a décidé de devenir fournisseur d'accès à Internet. Il va désormais fournir des connexions au tarif maximum de 368,75 couronnes soit un peu moins de 40 euros par mois.
Le 8 août 2006, voilà une date que la société AOL aimerait bien effacer de son histoire. Ce jour, Maureen Govern, qui occupait le poste de CTO (Chief Technology Officer) au sein du fournisseur d'accès à Internet, avait donné son accord pour la publication d'un fichier pesant pas moins de 400 Mb et rassemblant les quelques 20 millions de requêtes effectuées sur le moteur de recherche par 650 000 abonnés. En mettant le fichier à disposition sur sa page d'accueil, AOL se contentait de préciser que celui-ci était destiné à un usage « non-commercial ». Le magazine MediaPost rapporte que le juge Saundra Brown Armstrong de la cour d'Oakland en Californie, a récemment donné son feu vert aux consommateurs souhaitant se rassembler pour attaquer la société en recours collectif.
On le sait, Orange a récemment obtenu l'autorisation de commercialiser des offres Quadruple play (voir notre brève). Émanant de l'autorité de la concurrence, cette autorisation permet à Orange, filiale de l'opérateur historique France Telecom, de commercialiser des offres tout-en-un regroupant accès Internet et téléphonie mobile. A la manière de l'Ideo de Bouygues Telecom, Orange devrait donc commercialiser prochainement des offres couplées puisque le marché de la téléphonie et de l'Internet s'oriente vers un modèle d'opérateur universel, selon les dires de l'autorité de la concurrence.
L'on pensait que le service de cartographie MapQuest connaîtrait le même sort que le logiciel de messagerie instantanée ICQ ou le réseau communautaire Bebo. Finalement il n'en est rien et le portail internet AOL n'entend pas revendre cette acquisition rachetée en 2000 à la firme GeoSystems Global Corporation.
Le ministre australien en charge des communications, Stephen Conroy, vient de repousser la mise en route du pare-feu géant destiné à filtrer Internet. Alors que le ministre n'avait cédé devant aucune critique basée sur des aspects techniques, pratiques, économiques ou moraux, il vient de repousser le lancement du pare-feu après les élections locales qui doivent se tenir prochainement.
Pour les vieux geeks, ce nouvel épisode politico-Web 2.0 ressemble un peu au film presque mondialement connu « Je sais rien mais je dirai tout ». Nanard cultissime qui a définitivement fait entrer le cinéma français dans une phase de renouveau. Le groupe UMP de l'Assemblée nationale avait pourtant rassemblé mercredi soir députés, bloggeurs, responsables de firmes, de FAI, d'ayants-droit... pour débattre des données personnelles, d'Hadopi et de neutralité du Net.
S'il y a tout juste un an Yahoo! signait des accords avec Microsoft pour accueillir ses équipes du département publicitaire et devenir la régie officielle du groupe de Redmond, la firme de Carol Bartz semble avoir plus d'un tour dans son sac.
Alors que l'Union européenne commence seulement à s'interroger sur la neutralité du Net, les 5 millions d'habitants de la Finlande vont pouvoir bénéficier d'un débit Internet garanti d'1 Mbit/s minimum. Une loi vient d'être votée promettant un « service minimum du Web ». De même, le pays scandinave s'est engagé à fournir la fibre dans toutes les maisons d'ici 2015.
Orange vient de rendre accessible par l'intermédiaire de son site Web un nouvel outil permettant d'afficher la carte des zones couvertes par le réseau de l'opérateur en haut débit. Une carte est dédiée à l'ADSL, une autre à la fibre, tandis qu'une troisième référence les points d'accès sans fil (hotspots WiFi) réservés à ses clients. L'intérêt du service est non seulement de savoir si son domicile est éligible pour une offre haut débit mais aussi, dans le cas de l'ADSL, d'obtenir une estimation des débits que l'on sera susceptible d'obtenir.
Pour la première fois, l'Arcep vient de dévoiler un rapport sur la qualité de service des FAI. Le document édité par le régulateur s'intéresse aux opérateurs ayant plus de 100.000 abonnés et le taux de réparation d'une ligne Internet en moins de 48 heures en cas de panne, coupures, baisse du débit...
Free a aujourd'hui annoncé le lancement de « Freebox TVReplay », présenté comme l'offre de télévision de rattrapage « la plus complète ». Ce nouveau service de catch-up TV réunit effectivement en un seul et même endroit certains des programmes de 33 chaînes, à voir ou à revoir dans les 7 jours suivant leur diffusion, « sous réserve de disponibilité ».
Tout ne va finalement pas si bien dans le petit monde des FAI. Après une erreur de manipulation, l'Arcep aurait dévoilé par mégarde un chiffre dont les opérateurs gardent en général le secret : celui du nombre de désabonnements. Résultat, mis à part Free, les autres FAI ont des taux plutôt importants de départs.
La secrétaire d'Etat chargé de l'Economie numérique, Nathalie Kosciuzko-Morizet a donné une précision quant aux tarifs des abonnements Triple-Play sociaux. Nécessaires à la lutte contre la fracture numérique, ces forfaits moins chers devraient être proposés aux alentours de 20 euros.
Aol continue de s'amincir et de focaliser sa stratégie autour des médias sur Internet. Après avoir revendu le logiciel de messagerie instantanée ICQ, puis le réseau communautaire Bebo, c'est désormais au tour du cabinet de recherche DMS Insights de quitter le portefeuille des acquisitions du portail internet.
Lors des assises du très haut débit, certaines pistes ont été évoquées pour financer le développement de la fibre optique. Celle du sénateur de l'Eure, Hervé Maurey (Nouveau Centre) a retenu l'attention puisqu'une fois encore, elle propose de rehausser les tarifs des forfaits Triple-Play. L'idée est donc de trouver les ressources dans les poches des internautes...
Face aux critiques et à un défaut clairement établi, Orange a décidé de retirer de la vente son logiciel de « contrôle du téléchargement ». Selon le site OWni.fr, l'opérateur aurait décidé de jeter l'éponge définitivement. De même, Orange ne proposera plus ce type de logiciel à l'avenir.
Racheté par AOL en mars 2008 pour 850 millions de dollars, le réseau communautaire Bebo est de nouveau en passe de changer de mains. En effet, suite au divorce avec Time Warner en début d'année, le portail Internet tente de s'amincir en revendant plusieurs de ses propriétés.
Après avoir annoncé au mois de janvier vouloir investir 2 milliards d'euros dans le déploiement de l'Internet très haut Débit en France, le premier ministre François Fillon dévoile aujourd'hui le détail de ce programme. Ce dernier vise à stimuler les investissements du secteur privé et notamment des opérateurs et fournisseurs d'accès à Internet tout en s'accordant de manière complémentaire avec les projets en cours pour l'aménagement du territoire.
Après avoir revendiqué 173 000 abonnés à son offre d'accès à Internet via ADSL puis 300 000 au mois de novembre 2009, Bouygues Telecom annonce aujourd'hui avoir franchi le cap symbolique des 500 000 clients.
C'est un peu le type de réponse que l'on pouvait redouter. Puisqu'Hadopi a expliqué que les premiers e-mails partiraient sans aucun logiciel de sécurisation, certains opérateurs comme Orange s'engouffrent dans la brèche. La firme propose une option de contrôle du téléchargement à ses abonnés pour 2 euros par mois.