Commentaires : Uber Eats : quand l'application pousse les livreurs à jouer avec leur vie

La plateforme Uber Eats a été égratignée par une enquête diffusée sur France 2, mardi, qui dénonce la façon dont les coursiers sont malmenés.

LA pression que mettent ces plateformes (mais aussi Amazon) sur les livreurs est purement scandaleuse… ils les poussent à prendre des risques insensés et à ne pas gérer leurs parcours générant de nombreux déplacements inutiles.
Et au final, pas un centime d’impôt pour ces plateformes installées dans les paradis fiscaux !

A chaque fois que j’en vois un, j’ai envie de vomir. Monde de m**de, vivement qu’il brûle.

Et encore, vous ne parlez pas des “jeux” inatteignables mis en place pour inciter les livreurs à avoir des bonus.
Une émission qui ne parlait pas que de ce sujet et qui devrait particulièrement intéresser les lecteurs de Clubic.

L’esclavagisme a toujours le vent en poupe…

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Plus un boulot est précaire et peu rémunéré plus les personnes qui les acceptent sont prêtes à mettre leur vie en danger car elles ont besoin d’argent: risque direct par accident ou risque plus indirect en lien avec le stress par exemple.
Qui est fautif? Uber Eats et compagnie ou les clients qui utilisent ce genre de service?
Nombre d’exemples (textiles, high tech, nourriture) montrent bien que la clientèle finale (dans sa majorité) se moque éperdument des conditions de travail des personnes qui lui ont permis d’avoir son produit.

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Tous ces intermédiaires coûtent au final bien trop cher pour se qu’ils apportent réellement. Pour une soi-disant bonne idée, des centaines de personnes sont exploités comme des esclaves.
Celui sur le vélo c’est certain, mais aussi celui qui fait à manger pour les autres.
Rien de tell que de se rendre au restaurant pour passer un bon moment et discuter avec l’une ou l’autre personne.
A l’heure de l’apogée des “réseaux soi-disant sociaux”, chacun reste chez soi, mange tout seul de la bouffe dégueu, avec un œil sur la T.V. et un autre sur Facebook.
Pas étonnant que la télé réalité ai un tel succès vu la vie de mer… de certains.

A noter que la très prochaine loi d’orientation des mobilités entend --par son article 20-- conforter ce “modèle” d’activité économique en offrant aux plateformes les clés qui les mettront à l’abri du risque de requalification des travailleurs ( je démontre cela dans mon billet du 8 avril 2019 sur: *****
Cette politique va à l’encontre de la dernière jurisprudence et même, il faut le noter, de la loi qui vient d’être adoptée par la très libérale Californie: cet état a bien compris le risque d’un développement inconsidéré du statut d’autoentrepreneur. Pour nous, il reste à attendre les résultats de l’examen de passage de la loi d’orientation des mobilités au Conseil constitutionnel dans les semaines à venir…

Edit modo : lien perso effacé

Je vais prendre un exemple extrême, mais qui est coupable: Hitler ou les allemands qui l’ont mis au pouvoir ?

Pour moi ce n’est pas comparable car on compare une entreprise (et ses concurrentes) d’un côté et un être humain de l’autre.
Cependant, les vrais coupables, à la base, dans les deux cas, sont les gouvernements précédents qui ont permis (volontairement ou non) que l’on arrive à une situation conduisant à certaines problématiques.

Hitler n’était qu’un homme. Il donnait des ordres. Les gens ont choisi d’obéir aux ordres. Là, c’est la vision basique, des décennies plus tard.

Mais quand on sait comment l’être humain fonctionne (expérience de Milgram, Jeu de la mort entre autres), on voit que ce n’est pas si simple. De tous temps, les êtres humains ont suivi des meneurs. Certaines situations sont plus propices que d’autres pour cela.

Hitler était là au “bon” moment pour que cela se produise ainsi. C’était tout un contexte (comme toujours malheureusement).

Dans le cas de Uber Eats, les clients ont le choix de ne pas se servir de ce genre d’entreprise. La relation qu’il y a entre les clients et Uber Eats n’est pas la même que celle qu’il y avait entre les Allemands et Hitler. Le client qui utilise Uber Eats ne gagne pas d’argent, n’a pas davantage de nourriture etc… c’est juste qu’il ne bouge pas ses fesses. Rien de vital ou d’insurmontable.
Donc les gouvernements sont fautifs d’avoir favoriser la précarité des gens qui vont accepter ce genre de boulots. Ils sont aussi coupables d’accepter le fonctionnement de ce type d’entreprises.
Les clients sont fautifs de cautionner ces dernières en faisant appel à elles. Juste pour ne pas avoir à se déplacer pour aller chercher eux-même leur bouffe à emporter.

Les vélos Uber sont auusi dangereux pour les autres. Dans ma ville certains soirs ils roulent à fond sur le trottoir. Ce n’est pourtant pas les pistes cyclables qui manquent, mais ils peuvent gagner quelques secondes…

C’est pas de l’esclavagisme (c’est interdit en france), c’est juste de l’exploitation humaine et ça c’est autorisé. D’ailleurs un esclave n’a pas le choix si il fait pas ce qu’on lui dit il meure … alors que l’exploitation humain la personne à le choix de mourir de faim dans la rue ou de faire ce qu’on lui dit. C’est complétement différent puisque les gens ont le choix :b

En jouant sur les mots, pourquoi pas… La frontière entre esclavagisme et exploitation humaine est bien mince…