Commentaires : Parler ce réseau social prônant l’absence de modération, dépublié de l’App Store et du Play Store

Depuis l’invasion du Capitole de Washington D.C par des militants pro-Trump la semaine dernière, c’est l’escalade. L’actuel président des États-Unis ayant vu ses comptes suspendus sur les réseaux sociaux traditionnels, ses supporteurs se sont rués en masse vers Parler, Gab et d’autres plates-formes leur garantissant, a priori, un espace de parole non modéré.

On voit encore que les GAFA ont trop de pouvoir. Ils peuvent tuer n’importe quelle application du jour au lendemain sans avoir à rendre de compte. Il peuvent même censurer le président du pays, sans avoir à passer par un tribunal.

Ces réseaux sociaux sont des égouts à ciel ouvert et les dirigeants de ces compagnies agissent comme la mafia. Si c’est du contenu de gauche pas de problème, mais quand c’est un peu trop à droite, ils se gênent pas pour censurer

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Si ce sont des égouts à ciel ouvert pourquoi même le président des USA y vient ?

Les applications des GAFA ne sont pas pilotées par le gouvernement, ce sont des entreprises privées donc heureusement qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent

T’avais pas besoin de préciser que ton avis était dû à ta couleur politique ! Si c’est du contenu d’un blanc d’extrême droite pas de problème mais quand c’est un peu trop à gauche ça te plait pas…tu fonctionnes comme ce que tu dénonces

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Autant je suis 100% d’accord avec le pouvoir trop important des GAFAM, autant cette appli servait juste de repère à l’extrême droite et neo nazis en herbe…
Ils faisaient pas qu’insulter des personnages politiques… c’est une excellente nouvelle.

Après sur FB notamment, il y a bcp de groupes qui devraient être fermés aussi (de tous bords politiques ou contenu variés).
Il y a encore bcp d’autres sites qui devraient être modérés pour le coup.

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Oué, enfin user d’un monopole pour promouvoir les idéologies qui vont dans le sens de la marche et des intérêts de certains, c’est tout sauf normal.

La base même de la démocratie est d’opposer les idées et d’accepter la critique, même virulente. Dans tous les cas, la censure est une très mauvaise façon de faire, car cela conforte encore plus ceux qui s’opposent aux idées à défendre sur leurs positions en plus d’écorner l’image de ceux qui la pratiquent.

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@benben99
Ce sont les comptes personnels de Trump qui ont été fermé, pas les comptes du président.
Tu comprends la différence ou c’est trop subtil ?

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Une enterprise privée agit dans le cadre de lois. Il faut se poser la question s’il est normale qu’une entreprise puisse prendre des decisions de censure dans une situation de monopole. Sinon c’est un peu comme la Pravda, c’est pas génial pour la démocratie.

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Hello la commu, le sujet est brulant et politique, nous l’entendons ; c’est pourquoi nous vous demandons de vraiment faire un effort supplémentaire de courtoisie et de compréhension des arguments des uns et des autres… un débat respectueux en somme.

Clubic n’est pas Parler, s’il faut modérer certains messages, nous le ferons :wink: ; bonne journée et semaine à tous !

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Quand tu crées quelque chose et que tu le mets sur une plateforme, il faut se plier aux conditions générales. Trump banni des réseaux sociaux, ça te choque ? Si une personne en faisait autant et ayant autant d’impact que Trump il n’y serait déjà plus depuis bien longtemps.

Quand Trump voulait modifier la loi sur leurs protections et bien ce n’est qu’un retour de bâton, il voulait que les réseaux sociaux soient responsables de leurs contenus publier par des tiers. Si on suis sa logique et son bon vouloir sur cette loi alors bannir Trump est exactement ce qu’ils doivent faire pour ne pas être tenu responsable de ce qu’il c’est passé au Capitole.

En suivant ton raisonnement basique les terroristes, ceux qui font l’apologie du mal etc… On devrait les garder sur les réseaux pour les laisser endoctriner les autres.

Ca reste des sociétés privées elles font ce qu’elles veulent de leurs contenus.

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Heureusement qu’il y a la liberté d’expression pour pouvoir en abuser et se prétendre censuré.
Restons calme et ne considérons pas que les appels à la violence, et même au meurtre, sont des expression de la liberté.
Attendons que nos grand défenseurs de la « liberté » en soient la cible, pour les voir revenir en courant dans les jupes bien rassurante de l’état et de la modération.

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Ce qui s’est passé au Capitole c’était un échange d’idées et une acceptation de la critique ?

Quand on veut pas perdre son moyen d’expression on fait pas en sorte de vouloir le supprimer aux autres en amont

Il y a un moment où il faut bien mettre un stop étant donné que ces personnes ne sont pas dans la discussion, si toi tu la cherches, eux s’en foutent

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A quel moment ça sort de la loi ? L’entreprise privée peut aussi décider de fermer et basta

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" Si c’est du contenu de gauche pas de problème, mais quand c’est un peu trop à droite, ils se gênent pas pour censurer"

On croit rêver, on vit littéralement l’accomplissement ultime de ce que l’encouragement à la liberté d’expression d’extrême droite a pu donner. A travers les algos laissant libre cours, voir favorisant la discorde et le conflit, c’est clairement la pensée et extrême et particulièrement d’extrême droite qui s’est exprimé sur les réseaux depuis 15 ans.

Quand enfin on a une politique de modération, bien timide, qui s’exprime - le troll fut il président ou pas ! - c’est une censure de la droite ? Mais toute la droite américaine unie se désolidarise et condamne cette action, qui a été activement rameutée via Twitter.

Un média sans modération c’est une poule sans tête, vous voudriez d’un Clubic non modéré ? même si vous n’êtes pas toujours d’accord avec les modéros ? pas moi

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« Une enterprise privée agit dans le cadre de lois. Il faut se poser la question s’il est normale qu’une entreprise puisse prendre des decisions de censure dans une situation de monopole. Sinon c’est un peu comme la Pravda, c’est pas génial pour la démocratie. »

si elle agit dans le cadre de la loi, elle est donc dns l’obligation de ne PAS laisser un tiers inciter à la sédition et à enfreindre les lois de la démocratie.
une des limites à la liberté est d’empêcher l’ilibéralisme, sinon elle ne survit pas.
Même la suisse a une armée.

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Seul les intellectuels devraient avoir le droit de s’exprimer sur Twitter ou sur Facebook. Les fous comme Jack Ma (le fondateur d’Alibaba) en Chine ou Trump aux Etats Unis doivent être bannis de tout moyen de communication.

A première vue cela semble une très bonne chose que des GAFAM débranchent un réseau dans lequel s’expriment des américains d’extrême droite mais, quand on réfléchit un peu, on se dit que toutes les personnes de ce genre pourraient aussi être bannies de Twitter et Facebook par exemple et que cela pourrait aussi concerner d’autres pays que les États-Unis, comme par exemple la France. Et alors, si une telle chose venait à se concrétiser, nul doute que certains réclameraient que l’extrême gauche soit traitée de la même manière, ce qui aurait comme conséquence que, finalement, les réseaux sociaux ne seraient accessibles qu’à la frange politiquement modérée de la population ce qui, du moins on peut l’imaginer, poserait un certain nombre de problèmes.

Donc l’application parler à toute sa raison d’être, un contrepoids à la toute puissance des GAFA qui feront et déferont bientôt les chefs d’états.
A mort les GAFA !
« Si c’est du contenu de gauche pas de problème, mais quand c’est un peu trop à droite, ils se gênent pas pour censurer »
Du contenu de gauche à du surement déjà ce faire censuré, je ne vais pas fouiller le web pour en apporter la preuve mais ne raconte pas n’importe quoi, par contre il est normal de censuré du contenu d’extreme droite quand celui-ci appelle à la violence, la haine et le racisme.
Du contenu d’extrême droite bisounours !
Jamais vu sur la toile.

Reste à définir ce qu’est l’« Extrème droite ». Il devient facile d’accuser tout le monde de fascisme dés qu’on est pas d’accord. Si je veux contredire le GIEC je suis un affreux climatosceptique, si je suis contre l’immigration je suis un Nazi … En gros il sont pour la pluralité des idées tant que cela reste dans la zone autorisée. Cela ne marche pas comme cela. Appeler à tuer quelqu’un est un délit, la loi s’applique. Avoir un débat géopolitique même enflammé n’est pas interdit. Ceux qu’on nomme « populistes » dans bien des pays ne sont pas plus « nationalistes » que De Gaulle en 1966, et pourtant la bien-pensance voudrait les interdire de s’exprimer. Ce contrôle de la pensée et des opinions et à mon goût extrêmement dangereux, et risque même d’arriver au résulta inverse : Un frange de la population va se sentir mise au banc, interdite. A quand les notes sociales chez nous comme en Chine ?

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« les réseaux sociaux ne seraient accessibles qu’à la frange politiquement modérée de la population » … Qu’est ce que la modération ? Cette frange dont vous parler, grosso modo c’est donc « le centre » … Donc le bien c’est : Europe, Commerce, Inclusif, Paritaire, Open, Réchauffiste, Etc … tout le pipeautron politiquement correct. Hors les mêmes ont en cœur refusé le résultat du référendum de 2005. Le peuple votre « NON », les « élites » décident « OUI ». C’est de la modération ? Bien sûr, ceux qui s’en plaignent sont certainement des populistes. Le meilleur des mondes va rapidement devenir le pire.

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Il ne faut pas tout mélanger.
Une entreprise privée ne fait pas ce qu’elle veut. Mais en s’inscrivant à ses services, tu acceptes des conditions d’utilisations (CU) que tu te dois de respecter. Sinon l’entreprise est tout à fait dans son droit d’arrêter de te fournir ses services (par un exemple un compte twitter). Et les CU des grands réseaux sociaux prohibent les appels à la violence et à la haine. D’où la fermeture des comptes de Trump et d’un grand nombre de personnes de la mouvance Qanon. Ces comptes vu leurs contenus auraient du être fermés il y a bien longtemps. Partant de là, Parler n’a pas de raison d’être particulière, c’est aujourd’hui un repère d’extrémiste avec dessus des appels appels au meurtre (« il faut fusiller Mike Pence »), à la sédition, à la haine. Le vrai sujet est la place prise par les plateformes privés dans le début public. Un espace qui prend une telle ampleur devrait je pense voir sa modération (et donc y compris le bannissement) encadré par des règles démocratiques (texte législatif). Par exemple avoir le droit de faire un recourt devant une instance quand tu es banni. C’est un vaste et passionnant débat

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