Commentaires : L'indice de réparabilité sera déployé en France le 1er janvier : qu'est-ce qui va changer?

Voté en fin d’année dernière dans le cadre de la loi antigaspillage, l’indice de réparabilité deviendra obligatoire en France à partir du 1er janvier.

La décimale était vraiment indispensable ?
Bon courage aux noteurs pour définir objectivement pour chaque type d’appareil ce qui fait passer la note de 8 à 8,5…

A part ça : très bonne initiative cet indice !

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@elminster44
Il me semble justement que pour l’étiquette énergie, les critères sont mesurables (valeurs de consommation précises) et donc, à priori, assez objectifs.

Un simple wattmètre te permet de vérifier toi-même la consommation de tout tes appareils électriques, donc non, les fabricants ne mettent pas n’importe quoi puisqu’ils savent très bien que c’est facilement vérifiable.
Idem pour les consommations d’eau, c’est très facilement vérifiable avec un débitmètre.

Concernant les notes à décimale, c’est juste un score sur 100 points divisé par 10 tout simplement, avec 5 critères, 20 points par critères.

En revanche pour l’indice de réparabilité, ça part d’une bonne intention mais ça reste quand même très objectif et ça diffère beaucoup d’un produit à un autre. Si c’est uniquement fait par le fabricant et qu’aucun organe de contrôle derrière la véracité du score (ou des sites comme iFixit), y’a peu d’information sur ce sujet.

Par contre, je me pose aussi la question du, « très bien, y’a un bon score, c’est réparable, les pièces détachées sont disponibles » mais est-ce que je serai en mesure de le réparer moi-même ou je devrais passer par le SAV qui me facturera une fortune parce que la plupart pièces sont collées au lieu d’être vissées pour me décourager de le réparer moi même sans l’endommager ? Y’a bien un critère sur « l’aptitude à être démonté » mais les fabriquants ne sont pas stupide.

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A voir oui quel organisme sera chargé de vérifier ces données car s’il s’agit du fabricant il pourra être assez cool avec lui-même sur l’indice de réparabilité.
Et ensuite oui, il peut y avoir des pièces de rechange pendant 10 ans, mais que le remplacement de celles-ci doivent être faites en centre et que ça coute le prix du matériel de base.

Ca me fait un peu penser aux PC portable quand la carte mère crame.
Pas de souci pour en racheter une nouvelle pendant quelque temps, sauf que chez pas mal de fabricants ça coute le prix du PC neuf… :frowning:

Les étiquettes d’énergie sont fiables car mesurable de tous. Il y a bien sur une marge d’erreur mais il peut y avoir pas mal de facteur

Qui dit “collé” et “facile à réparer” est un menteur non ?

:grin:

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Y aura-t-il des critères pour l’attribution de l’indice ?

Genre : composante collé alors qu’elle pouvait être vissée = 0 pointé

Mais bon je pense que la reparabilité deviendra un luxe à terme.

Client : ah c’est pas donné monsieur!
Vendeur : la reparabilité est une option. Sinon vous avez moins cher, mais question reparabilité… vous comprenez ce que je veux dire ?!..

Bien entendu je peux me tromper.

RÉSULTAT D’UN CALCUL DÉTAILLÉ

On savait déjà que l’indice de réparabilité reposerait sur 5 critères :

la documentation fournie par le fabricant ;
l’aptitude du produit à être démonté ;
la disponibilité des pièces détachées ;
le rapport entre le prix de la pièce détachée la plus chère et le prix du produit originel ;
et un dernier critère, spécifique cette fois à la catégorie du produit concerné.

Le gouvernement a révélé le détail de tous ces critères, des sous-critères ainsi que la pondération qui permettra d’aboutir à une note sur 100 (20 points par critère), divisée ensuite par 10. Le texte ne laisse rien au hasard, allant jusqu’à prendre en compte la durée de disponibilité et l’outil nécessaire au démontage de chacune des pièces détachées.

En principe c’est une responsabilité de la DGCCRF avec une condamnation possible pour publicité mensongère (ça peut coûter cher) et aussi les assos type UFC qui vont se faire un malin plaisir de tester ça :p.

Donc en soit c’est quand une bonne chose :).

Et merd… me disait il y a quelques instants Tim…

Apple en sueur xD

Idéalement, si un organisme indépendant (voire étatique), comme les associations de consommateurs, pouvait se charger d’affecter les évaluations, je serais plus rassuré que si ce sont les fabricants qui s’en chargent… Trop subjectif lorsqu’il s’agit du fabricant, plus impartial si c’est une association de consommateur (ou l’état).
Bonne idée, mais pas assez encadrée en l’état. Dommage…

Action louable !
Mais est-ce vraiment l’occupation des consommateurs de vouloir réparer un outils (principalement informatique) alors qu’ils le changent fréquemment car il est obsolète d’un point de vu non-objectif (effet de mode) ?

En effet l’indice est perfectible.

@Ogral
« les critères sont mesurables (valeurs de consommation précises) et donc, à priori, assez objectifs. »

mesurables, oui. Objectifs? … non!

J’ai acheté un lave vaisselle de génération N-1 classe énergétique A, 200€ moins cher que le modèle actuel, classé A+.
J’ai téléchargé les documentations des deux modèles. Les fonctions sont strictement identiques, les consommations aussi, toutes sauf une, celle du mode chrono 30’ : mode de lavage rapide pour de la vaisselle peu sale et séchage symbolique.
Ils ont juste fait baissé la conso du mode que personne n’utilise, même si ça lave un peu moins bien, personne ne le verra puisque c’était déjà pas terrible. Mais ça le fait passer en A+, plus vendeur sur l’étiquette, et plus de marge pour le fabricant et le distributeur vu que c’est juste une reprogrammation du mode chrono 30’.

Comme pour les écrans et TV, où les constructeurs ajoutent des modes « éco » pour baisser la consommation affichée. Mais l’image en mode éco est tellement pourrie. Seules les conso en veille sont vraiment comparables