Commentaires : Le Parlement européen progresse en faveur d'un droit à la réparation des produits électroniques

Ce mercredi 25 novembre, le Parlement européen a voté en faveur de la simplification des réparations des produits électroniques. Les réparations pourraient par exemple être faites sans avoir à passer par le service client des fabricants concernés.

« De plus, de nombreux services de réparations sont simplement illégaux. »
Ils sont illégaux parce que les fabricants verrouillent l’accès à leurs appareils.
L’obligation qui leur serait imposée de certifier plus de réparateurs serait un énorme pas en avant pour la réparabilité mais vu les intérêts et l’argent en jeu, c’est pas gagné.

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79% sont pour
10% seront content de l’augmentation des prix des appareils vu que les sociétés se feront moins d’argent, les autres vont râler …

Dans l’auto il y a obligation de faire les pièces 10 ans apres la fin de commercialisation de véhicule.
L’informatique devrait avoir la même, au mini 5 ans.
Par exemple j’ai galéré à trouver une carte mère avec le bon chipset pour un intel de 2014, l’occasion les gens vendent presque le prix neuf voir plus. Et encore la seule trouvée pas cher avait une pin de tordu et trop gros risque de casse à le retordre heureusement c’est une pin VSS qui touche une autre pin VSS la chance, a 1 pin près c’était mort.
sinon c’était un PC i5 qui marche avec un simple a la poubelle

Ou alors imposer une réparabilité facile sur les pieces fragiles. Je me suis acheté il y a 5 semaines, une tablette galaxy Tab 6. La vitre s’est cassée en tombant de 10 cm! Aucune garantie ne prend ca en charge.
Ce qui m’enerve le plus, c’est que sur cette tablette, ils ont collé la vitre à l’écran!
On ne peut pas juste changer la vitre, il faut tout changer!
300€.
Lamentable.

Louis Rossmann FTW !

Plus chère, mais plus durable. Ca peut être quand même une bonne équation non ?
Après si les entreprises comptent pour faire de l’argent sur la non réparabilité de leurs produits c’est qu’il y a un problème moral dans leur modèle économique.

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Le problème est le cercle vicieux du « pouvoir d’achat »: on en veut toujours plus pour toujours moins cher. Pour les fabricants, pour une bonne rentabilité, puisque les marges deviennent ridicules, il faut renouveler les gammes souvent. Et ça tombe bien, fabriquer à l’économie donne des trucs éphémères… Il faut briser ce cycle infernal, cette frénésie de la nouveauté (voir la folie des téléphones, GTX, Ryzen et autres consoles) et arrêter de croire que l’on peut toujours avoir plus.

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Tu peux construire un modèle sur la réparabilité et la compatibilité des pièces et interfaces entre elles dans le temps sur des cycles de vie plus long d’appareils durables.

L’entretient et les pièces détachées, l’entretient des pièces détachées elles-mêmes, l’interopérabilité matérielle pour tout logiciel et pas que celui fournis par le fabriquant (ex : sur smartphone « google », drivers matériel closed source lié à un noyau linux, et seulement celui-là, pour androïd x.x, apple c’est simple c’est closed.point).

Pour mon smartphone Meizu MX4 de 2015 (uTouch), tant que la carte mère marche, et qu’il y a des écrans (cassé 1) et des batteries (changée x 2), il peut tourner c’est bon.

Si on produisait une chose bien pour un moment puis qu’on produise autre chose entre, plutôt que constamment plein de fois la même chose toujours un peu mieux en multipliant les gammes, on aurait plus de choses, elles seraient plus durables et de meilleure qualité, on serait plus à avoir.

J’imagine même pas ce qu’on pourrait produire mieux tellement on gâche.

L’exemple du briquet jetable m’a toujours halluciné.
Un objet si simple qu’il peut, bien conçu et entretenu, avec notre technologie, durer un millénaire, créé pour durer une cartouche voir une soirée lol…

Actuellement on vide des sites d’extractions minières pour remplir des fosses de décharges.

C’est simple, avant les objets on les respectait car on connaissait qui les fabriquait, voir on les fabriquait soi-même, ils était de familles, le tout durable et réparable, on récupérait de couteau et le briquet de papa à la fin.

Maintenant tout ou presque est un consommable, on achète et on utilise, on n’use plus, puis on jette pour mieux ou plus cool sans se soucier même d’une seconde vie.

Faut rationaliser toute la production mondiale sur les besoin réels en consommation de bien et services, et les besoins d’heures de travail…

Fabriquer localement et à échelle humaine.
On s’attache plus à des objets plus locaux et artisanaux, de bonne facture bien sûr.

Bref, y’a du boulot.

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à condition que le montant ne soit pas identique voir pire.
aujourd’hui, certains dépenses facilement 3x200€ plutôt que 1x 500€, et ils pensent être gagnant et s’amusent de critiquer les « moutons » qui dépenses ces 500€…

en reprenant mon exemple, il faut espérer qu’ils ne vont pas nous vendre 400€ un produit qui tiendra 3 ans au lieu de 2 sous prétexte de réparable.
Ce qui est sûr, c’est que quand la loi sortira, ils vont tous se vanter dans leurs pub de le faire car ils pensent aux consommateurs … :confused:

le « si » est de trop, les entreprises se font déjà de l’argent sur la non réparabilité de leurs produit, c’est ce que l’on appel obsolescence programmé. la plus connu étant les imprimantes programmées pour tomber en panne après X impression.

Ce qui serait bien c’est que chaque « pays » fassent ses produits. Non seulement cela ferait travailler les gens, mais en plus ce serait facile de les faire réparer.

Mais bon on préfère remettre les pays entre les mains des multinationales, le « privé ».