Commentaires : Des chauffeurs Uber veulent le statut de salarié : les prud’hommes vont trancher

Neuf chauffeurs Uber ont comparu devant le Conseil de prud’hommes de Paris, mardi, avec la ferme intention d’obtenir le statut de salariés de la société de VTC.

Le statut de travailleur vient d’etre accorde ici a Londres par une cour d’appel. Conges payes, pauses reglementaires et salaire minimum au programme. Evidemment Uber va aller devant la cour supreme. Le verdict en appel ayant ete rendu a 2 juges contre 1, la partie est loin d’etre jouee.

Et a un mois ou deux d’une possible IPO, on comprend pourquoi ils jouent la montre. Un changement de business model au Royaume Uni et peut etre en France ferait boule de neige et mettrait la boite en difficulte.

ils avaient qu’à réfléchir ces abrutis avant de faire chauffeur uber, faut vraiment rien avoir dans la tête pour croire que l’on peut en vivre. Alors maintenant ils tentent de faire comme a New York… pathétique…

Bon, pour leur défense, ont ce fait tellement s***miser par le système, que c’est bien de pouvoir l’utiliser pour soi contre ceux qui font le maximum pour racler le minimum d’impôts malgré les sommes colossales entre leurs mains. Bien que ce genre de comportement n’attire pas forcément de nouvelles entreprises. Il y a tout à revoir…

200 000€ le droit de driver, comme les taxi…

La licence est gratos pour les Taxis car elle est donné par la préfecture en quantité limité. C’est donc la revente de licences qui est a 200 000€ car elles sont rare et que les Taxis font tout pour qu’elles le restent, grosses greves lorsque Sarko a voulu doublier les Licences. De plus les Taxis paye leur essence hors taxe et profité de plein d’autre petit avantage qu’on pas les VTC, voie de bus, présence dans les aéroports etc…
Bref, cette licence est un pure produit spéculative au main du lobby des Taxis…

@madforger En même temps, il y a des millions de chômeurs partout. Et la société pousse au cul pour que les gens fassent quelques chose.

Moi je dirais que c’était plutôt à Uber de réfléchir avant de croire qu’on peut employer des gens comme ça à plein temps sans les payer comme des salariés.

il faut comprendre le système Uber, qui s’est généralisé dans beaucoup de service.
Uber est une simple plateforme, le chauffeur est en auto entrepreneur qui fait un partenariat avec la plateforme et reverse 25%.
tous les chauffeurs VTC ne demande pas d’être salarié… et ce système est présent par exemple en gestion de patrimoine. Une société X utilise son nom et son réseau, pour lancer des auto entrepreneur Gestionnaire e Patrimoine, avec leur propre portefeuille client. L’auto entrepreneur reverse 25% de son chiffre à la société mère.

Si c’était aussi simple, n’importe quelle entreprise pourrait se transformer en “simple plateforme” et faire devenir ses salariés des “Partenaires” précaires.

Mais dans certains pays, il y a des règles pour faire la différence entre salarié et entrepreneur qui ne sont pas uniquement basées sur le statut juridique.

En France, pour faire simple, dès lors qu’un entrepreneur travaille à plein temps pour un seul et unique client, il y a un risque de requalification en salarié par l’administration. Et cela, qu’il le veuille ou non…

Après, la question de savoir qui est le client se pose. Il peut être compliqué de faire la différence entre un simple système de mise en relation et un employeur déguisé. Les tribunaux peuvent utiliser certains critères pour tenter d’évaluer le lien de subordination. Par exemple, qui fixe les prix. Qui facture le client. Et bien d’autres encore…