Taylor Swift s'en prend à YouTube

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Plusieurs artistes américains se sont réunis pour envoyer une lettre au Congrès des Etats-Unis demandant une modification de la loi locale sur les droits d'auteurs.

Cette publication ayant rencontré un certain succès durant la semaine, nous la mettons à nouveau en avant pour en faire profiter ceux qui ne l'auraient pas lue.

Taylor Swift semble être la meilleure amie de l'industrie musicale aux Etats-Unis et, accompagnée de Paul McCartney et U2, elle s'attaque désormais aux grandes sociétés américaines utilisant leurs travaux sans aucune rémunération.

Ensemble ils ont ainsi rédigé une lettre ouverte au Congrès américain afin de pointer les limites du Digital Millennium Copyright Act, la loi visant à réguler la propriété intellectuelle adaptée à l'ère numérique.


Ils expliquent que la loi est désormais dépassée et inadaptée aux usages d'aujourd'hui. « Elle permet aux sociétés high tech de croître et de générer des profits en aidant les consommateurs à emporter avec eux presque toutes les chansons enregistrées dans leur poche sur leur smartphone ».

Si les plateformes de musique en streaming sont en ligne de mire, la lettre sous-entend également que la loi actuelle permet à des plateformes comme YouTube d'héberger leurs chansons, de générer des revenus avec ces derniers sans toutefois rémunérer les artistes.


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Face à ces accusations répétées, en avril dernier, YouTube a souhaité mettre les choses au clair sur son blog et affirmait avoir retourné plus de 3 milliards de dollars à l'industrie musicale. L'équipe ajoutait : « c'est la raison pour laquelle nous avons créé une application YouTube Music dédiée et avons récemment introduit YouTube Red, notre propre service de souscription, pour pouvoir générer davantage de revenus aux artistes ».

Selon le blog Techcrunch, qui rapporte l'information, les majors BMI, Sony Music et Universal Music ont également apposé leur signature sur cette lettre.


Précédemment Taylor Swift avait pointé les pratiques d'Apple. Au lancement d'Apple Music, la société proposait effectivement trois mois gratuits, une période pendant laquelle n'avait initialement pas voulu rémunérer les artistes. Taylor Swift a toutefois eu gain de cause.
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