Bouygues Telecom a annoncé hier le renouvellement de sa gamme de forfaits 3G. La principale nouveauté de cette « gamme simplifiée » est la suppression du dépassement de forfait. La gamme est donc déclinée en trois forfaits que seul le quota distingue.
Chaque « forfait Internet 3G+ » correspond à une utilisation plus ou moins intensive d'Internet :
l'« occasionnel » donne ainsi droit à 300 Mo/mois pour 9,90 euros/mois
le « régulier » à 1 Go/mois pour 19,90 euros/mois
le « 24/24 » à 3 Go/mois pour 29,90 euros/mois
Plutôt que de facturer la bande passante plein pot au-delà du quota, l'opérateur décourage désormais l'abonné en bridant le débit. Ces tarifs sont soumis à un engagement de 24 mois, et sont majorés de 5 euros/mois pour un engagement de 12 mois. À titre de comparaison, le forfait sans engagement à 29,90 euros/mois est quant à lui bloqué dès 1,5 Go.
Si le nom du forfait le plus onéreux peut (volontairement ?) induire en erreur, les trois sont en fait bel et bien utilisables à toute heure du jour ou de la nuit.
Bouygues nous épargne certes de la notion d'« illimité », mais communique un nombre d'heures à la limite du mensonger
Ce nom inadapté tient de l'approche en temps de surf de l'opérateur, qui donne un exemple du temps de surf auquel chacun de ces quotas est censé donner droit. Sauf que ces durées sont calculées sur la base de 15 Mo par heure de surf. À raison d'au moins 1 Mo pour le chargement de la page d'accueil de Facebook ou de celle de n'importe quel portail d'information, le calcul est totalement anachronique !
En outre, le nom du forfait « 24/24 » est d'autant plus incohérent que 3 Go s'évaporent dans ces conditions en 200 heures. On est loin du nombre d'heures que compte un mois complet (720).
Ces durées sont communiquées « à titre indicatif », indique toutefois l'opérateur en petits caractères. Ouf, Mme Michu est prévenue !
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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