Intel Upgrade Service : l'overclocking payant à l'heure de Sandy Bridge

17 août 2011 à 12h37
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L'« Intel Upgrade Service » reprend finalement du service ! Le fondeur de Santa Clara propose à nouveau de débrider des processeurs, moyennant finance, comme il l'avait fait l'année dernière, mais jusqu'à présent sans transformer l'essai.

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Naturellement pour pouvoir débrider un processeur, il faut qu'il ait été préalablement bridé arbitrairement. C'est (notamment) le cas des Pentium G622, Core i3-2102 et Core i3-2312M, qui ont de la puissance à revendre... au propre comme figuré !

À défaut de pouvoir les overclocker soi-même, faute de coefficient multiplicateur débloqué, il faut donc passer en caisse pour qu'ils offrent tout leur potentiel. La démarche reste identique : on obtient une clé unique en achetant une « carte de mise à niveau », avec laquelle on débride le processeur au travers de l'« Intel Upgrade Application ».

Après redémarrage, les processeurs sont devenus des Pentium G693, Core i3-2153 ou Core i3-2393M. Leur fréquence et le cas échéant leur quantité de mémoire cache ont augmenté, tout comme, mécaniquement, leurs performances. L'activation de l'Hyper-Threading n'est cette fois pas au programme, ce qui n'empêche pas le seul des trois processeurs sur lequel il n'est pas activé d'usine de revendiquer le gain de performance le plus important.

Intel ne communique d'ailleurs que sur une fourchette de gain de performance, allant de 10 à 23 % en fonction du modèle et du domaine applicatif, sans communiquer les nouvelles caractéristiques. Notre confrère américain AnandTech a toutefois obtenu le tableau suivant à partir de ses propres calculs :

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Crédit : AnandTech

Le prix de vente d'une « upgrade card » n'a lui non plus pas été communiqué. Reste que s'il demeurait à 50 dollars, l'investissement serait fort peu rentable : pour un surcoût de 77 %, le Pentium G622 ne bénéficie par exemple que d'un gain de performance de 15 à 23 %. Il est donc préférable de choisir d'entrée un processeur plus performant, sauf cas de force majeure.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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