Fujifilm profite également de la Photokina pour annoncer le « XF1 », qui est au X10 annoncé l'année dernière ce que le X-E1 annoncé la semaine dernière est au X-Pro 1 : une variante plus compacte et améliorée.
Avec les mensurations de 108 x 62 x 33 mm pour 255 g du nouvel « XF1 », contre celles de 117 x 70 x 57 mm pour 350 g du X10, Fujifilm entre finalement sur le marché florissant des compacts experts logeant dans une poche de pantalon, et répond ainsi aux Sony Cyber-shot RX100 et Canon PowerShot S110.
Il abandonne pour ce faire le viseur optique du X10, certes imprécis et peu confortable, mais qui contribuait fortement à l'approche traditionnelle de l'appareil, en permettant de porter l'appareil à l'œil.
Le « Fujifilm XF1 » hérite par ailleurs du capteur CMOS EXR au format 2/3 de pouce et de la puce de traitement du X10. Il photographie donc lui aussi à 12 millions de pixels, et filme en Full HD 1080/30p au format H.264 avec son stéréo, le tout de 100 à 3200 ISO en standard, ou jusqu'à 12800 ISO en étendu.
Il s'améliore en partie sur le plan optique, puisque son zoom manuel est encore plus rétractable que sur le X10. On l'actionne toujours à l'aide d'une bague, qui le met hors et sous tension. En outre, il démarre désormais à 25 mm et à f/1,8, contre 28 mm à f/2 sur son aîné. En contrepartie, l'amplitude reste de 4 fois mais l'ouverture chute en position téléobjectif, à 100 mm f/4,9 contre 112 mm f/2,8. Il reste stabilisé.
On retrouve enfin une apparence et une ergonomie traditionnelle, avec un revêtement simili-cuir, une molette et une roue de réglages, ainsi qu'un écran LCD de 3 pouces affichant une définition VGA (640 x 480 pixels soit 921 600 points).
Le « Fujifilm XF1 » sera commercialisé en France à partir du mois de novembre, au prix public de 500 euros. À titre de comparaison, son aîné est facturé 440 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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