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Quelques mois après le lancement des premiers bouquets de télévision utilisant la ligne ADSL (TPS L, Freebox, CanalSat DSL, etc...), comment la vidéo va t'elle s'imposer dans les téléphones mobiles ?
Quelques jours après l'Université Paris Dauphine, c'était au tour de l'Institut National de l'Audiovisuel, aidé de l'agence de communication et d'évènementiel SoPleased.com, de s'interroger sur cette nouvelle forme de convergence en réunissant pendant deux journée près d'une trentaine d'intervenants issus du monde de la télévision, du téléphone mobile ou de l'internet.
Parmi ceux-ci, on peut mentionner Alexandre FARRO (SoPleased.com), Vincent Poulbere (Ovum), Pierre Villemur (Mediabilis), Serge Schick (Carat Expert / TVMI), Yannick Levy (Dibcom), Régis Martin (TDF), Serge Ferré (Nokia), Ghislain Le Chatelier (Sony Ericsson), Stéphane Roder (Streamezzo), Christophe Sonzogni (RealNetworks.com), François Caron (Empreinte.com), Youssef Oudad (Bouygues Telecom), Patrick Hoffstetter (SFR), Pascal THOMAS (Orange), Patrick PARODI (Packet Video et Mobile Entertainement Forum), Tanguy BRIAND (WestCast), Frédéric Maizeret (IPDC-Forum), Gilles BABINET (Musiwave), Xavier SPENDER (M6 web), Alexis Helcmanocki (Buongiorno), Jérôme Archambault (VRTV Studios) ou encore Philip Plaisance (Wonder-phone)
Après avoir rappelé l'ancienneté de ces deux technologies (1876 pour le téléphone de Graham BELL, 1926 pour la télévision de John Logie Baird), les débats ont proposé un tour d'horizon des différentes initiatives de vidéo ou de télévision sur téléphones mobiles, en particulier en Corée, précurseur dans ce domaine, mais également en France où existent déjà différents bouquets en GPRS et désormais en UMTS.
Parmi les réflexions suscitant l'approbation de tous les intervenants, on peut mentionner la nécessité de distinguer d'une part la vidéo "interpersonnelle", évolution naturelle du SMS et du MMS et qui devrait aboutir à la visiophonie, et d'autre part la vidéo "média" avec en particulier la télévision, qui nécessitera probablement des contenus spécifiques, tournés vers le pur divertissement, et des réseaux de diffusion adaptés comme l'UMTS voire la diffusion numérique terrestre avec la norme DVB-H, plébiscitée en particulier par Dibcom ou Nokia.
Par contre, beaucoup de questions restent en suspens sur la capacité des constructeurs à fournir des terminaux avec la bonne taille d'écran pour éviter le syndrome de la "tache verte", censée représenter un terrain de football, ou encore sur le format des émissions, plus ou moins courtes, intégrant ou non l'interactivité que permettent le GPRS ou l'UMTS. Mais la véritable question reste celle du modèle économique avec un opérateur qui doit non seulement veiller à ne pas cannibaliser son activité historique de téléphonie tout en créant un écosystème vertueux, rémunérateur pour les éditeurs de programmes et les facilitateurs, à un coût réaliste pour ses clients.
A l'image du scepticisme de Philip Plaisance, PDG de Wonder-Phone, la vidéo sur mobile reste donc pour le moment un marché difficile qui devra sans doute attendre la démocratisation de terminaux UMTS avant de séduire le grand public. Deux journées complémentaires consacrées aux normes, aux réglementations et justement aux business modèles seront à nouveau organisées en septembre pour essayer d'identifier la marche à suivre pour tous les acteurs de cette jeune industrie.
Quelques jours après l'Université Paris Dauphine, c'était au tour de l'Institut National de l'Audiovisuel, aidé de l'agence de communication et d'évènementiel SoPleased.com, de s'interroger sur cette nouvelle forme de convergence en réunissant pendant deux journée près d'une trentaine d'intervenants issus du monde de la télévision, du téléphone mobile ou de l'internet.
Parmi ceux-ci, on peut mentionner Alexandre FARRO (SoPleased.com), Vincent Poulbere (Ovum), Pierre Villemur (Mediabilis), Serge Schick (Carat Expert / TVMI), Yannick Levy (Dibcom), Régis Martin (TDF), Serge Ferré (Nokia), Ghislain Le Chatelier (Sony Ericsson), Stéphane Roder (Streamezzo), Christophe Sonzogni (RealNetworks.com), François Caron (Empreinte.com), Youssef Oudad (Bouygues Telecom), Patrick Hoffstetter (SFR), Pascal THOMAS (Orange), Patrick PARODI (Packet Video et Mobile Entertainement Forum), Tanguy BRIAND (WestCast), Frédéric Maizeret (IPDC-Forum), Gilles BABINET (Musiwave), Xavier SPENDER (M6 web), Alexis Helcmanocki (Buongiorno), Jérôme Archambault (VRTV Studios) ou encore Philip Plaisance (Wonder-phone)
Après avoir rappelé l'ancienneté de ces deux technologies (1876 pour le téléphone de Graham BELL, 1926 pour la télévision de John Logie Baird), les débats ont proposé un tour d'horizon des différentes initiatives de vidéo ou de télévision sur téléphones mobiles, en particulier en Corée, précurseur dans ce domaine, mais également en France où existent déjà différents bouquets en GPRS et désormais en UMTS.
Parmi les réflexions suscitant l'approbation de tous les intervenants, on peut mentionner la nécessité de distinguer d'une part la vidéo "interpersonnelle", évolution naturelle du SMS et du MMS et qui devrait aboutir à la visiophonie, et d'autre part la vidéo "média" avec en particulier la télévision, qui nécessitera probablement des contenus spécifiques, tournés vers le pur divertissement, et des réseaux de diffusion adaptés comme l'UMTS voire la diffusion numérique terrestre avec la norme DVB-H, plébiscitée en particulier par Dibcom ou Nokia.
Par contre, beaucoup de questions restent en suspens sur la capacité des constructeurs à fournir des terminaux avec la bonne taille d'écran pour éviter le syndrome de la "tache verte", censée représenter un terrain de football, ou encore sur le format des émissions, plus ou moins courtes, intégrant ou non l'interactivité que permettent le GPRS ou l'UMTS. Mais la véritable question reste celle du modèle économique avec un opérateur qui doit non seulement veiller à ne pas cannibaliser son activité historique de téléphonie tout en créant un écosystème vertueux, rémunérateur pour les éditeurs de programmes et les facilitateurs, à un coût réaliste pour ses clients.
A l'image du scepticisme de Philip Plaisance, PDG de Wonder-Phone, la vidéo sur mobile reste donc pour le moment un marché difficile qui devra sans doute attendre la démocratisation de terminaux UMTS avant de séduire le grand public. Deux journées complémentaires consacrées aux normes, aux réglementations et justement aux business modèles seront à nouveau organisées en septembre pour essayer d'identifier la marche à suivre pour tous les acteurs de cette jeune industrie.
