Polémique autour d'un possible investissement de JP Morgan dans Twitter

28 février 2011 à 16h52
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JP Morgan pourrait prendre une participation minoritaire dans le réseau social de micro-blogging Twitter, selon une information révélée par de grands journaux économiques américains. Une polémique a explosé outre-Atlantique suite à la publication de cette actualité, les sources de TechCrunch démentant ces informations.

JP Morgan va-t-il investir dans Twitter, ou détient-il déjà 10% du réseau social, comme l'affirme TechCrunch ? Tout débute avec un article du Financial Times, rapidement relayée par le Wall Street Journal. Selon le quotidien économique, un fonds lié à JP Morgan serait en discussions avec Twitter pour prendre une participation minoritaire. Le journal évoque des sources proches du dossier, et concernerait en fait le nouveau fonds d'investissement de la banque d'affaires.

Des discussions en cours, donc, sans garantie d'aboutissement. Un accord serait en tous cas très important, puisqu'il valoriserait le site web à 4 milliards de dollars. L'information, en soi, est donc intéressante, sauf que TechCrunch la dément. Selon Michael Arrington, le fondateur du blog économique, Twitter ne serait en négociation avec personne. Il cite lui aussi des sources anonymes, et affirme que le dernier tour de table auprès de Kleiner Perkins « a satisfait l'appétit en capital de court-terme de Twitter. »

Reste qu'il confirme lui aussi la possession indirecte de parts de Twitter par JP Morgan. Selon Arrington, il détiendrait jusqu'à 10% des parts par le biais de Chriss Sacca, un investisseur de la Silicon Valley. Son fonds serait en partie financé par JP Morgan, qui aurait ainsi des parts dans Twitter. Chris Sacca aurait racheté 400 millions de dollars de parts de Twitter, et serait le deuxième actionnaire du réseau social, derrière son fondateur Ev Williams. Ce serait même ce dernière qui aurait vendu des actions à hauteur de 100 millions de dollars à Chris Sacca. Les 300 millions restants proviendraient des investisseurs historiques du site, Union Square Ventures et Sparck Capital, ainsi que d'employés.
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