Facebook serait à l'origine de 2% du total des visites d'un site Web d'actualité en France, selon les résultats d'une étude publiés jeudi par AT Internet. Le leader des réseaux sociaux compterait pour plus d'une visite sur cinq émanant d'un site affluent.
Un site média se doit-il d'optimiser sa présence sur Facebook ? La part de plus en plus importante qu'occupe le numéro un mondial des réseaux sociaux tendrait à le laisser penser. D'après le spécialiste de la mesure d'audience AT Internet, 2% du total des visites enregistrées par un site média en France sur le mois d'octobre provenait de Facebook.
Réalisée à partir d'un panel de douze grands sites d'actualité, l'étude souligne la part croissante qu'occupe Facebook au niveau des referers, ou sites affluents. AT Internet estime ainsi qu'une visite sur cinq issue de sites affluents (hors moteurs de recherche donc, mais publicité ou partenariats éventuels inclus) émane de Facebook. En mars dernier, le ratio était de l'ordre d'une visite sur six.
Twitter, dont le taux de pénétration est plus modeste dans l'Hexagone, compterait quant à lui pour 4,4% des visites provenant de sites affluents. Au niveau de l'audience totale, sa part est ramenée à 0,4% des visites, contre 0,2% en mars dernier. « Le petit dernier, Google+, lancé en juillet et ouvert au public depuis le 21 septembre, n'est pas encore dans la course avec des visites encore anecdotiques en octobre », note enfin, sans surprise, AT Internet.
Facebook, Google+ et Twitter sont pour mémoire respectivement crédités d'audiences Web (hors mobile) de 27 millions, 3,04 millions et 2,98 millions de visiteurs uniques sur le mois de septembre en France selon Médiamétrie / Nielsen Netratings.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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