Alors qu'on attend au tournant les premiers SSD reposant sur les nouveaux contrôleurs SandForce SF-2000, un autre acteur emblématique du domaine prépare à son tour son retour. Micron a effectivement annoncé le lancement de la production de masse du futur « C400 », avec lequel il est sur le point de renouveler son best seller, livrant pour l'occasion quelques détails.
Le nouveau SSD « Micron RealSSD C400 » promet pour commencer une amélioration sensible des performances. Le spécialiste de la mémoire flash revendique des taux de transferts de 415 Mo/s en lecture séquentielle et de 260 Mo/s en écriture séquentielle, de quoi justifier pleinement l'utilisation de l'interface Serial ATA à 6 Gb/s (750 Mo/s maximum).
Il abrite pour ce faire des puces de mémoire MLC NAND Flash maison exploitant un procédé de fabrication en 25 nm. Celles-ci offrent malheureusement une durée de vie inférieure à celles en 34 nm, puisqu'on passe de 5000 à 3000 cycles d'écriture pour chaque cellule. De quoi écrire un total de 72 To, soit tout de même 40 Go par jour pendant 5 ans.
Le « Micron RealSSD C400 » sera commercialisé auprès du grand public sous la marque et la référence « Crucial m4 », à une date encore inconnue. Il sera décliné en capacité de 512 Go, 256 Go, 128 Go et 64 Go, ce dernier offrant un taux de transfert en écriture et une durée de vie inférieurs en raison de sa conception. Les prix ne sont eux non plus pas connus.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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