Sept ans après sa première tentative, infructueuse, Deezer a prévu de faire son entrée à la Bourse de Paris cet été. Cette fois, la plateforme est largement épaulée.
Parce qu'on a tous droit à une deuxième chance, Deezer devrait bien saisir la sienne et faire son entrée à la Bourse de Paris pour être coté à Euronext. L'événement est prévu pour la fin du mois de juillet. Et contrairement à 2015, Deezer ne se lance pas seul. L'entreprise française, membre de l'indice French Tech Next 40 , veut en profiter pour grandir et s'affirmer définitivement comme un mastodonte du streaming musical.
Du lourd pour accompagner Deezer dans son aventure en Bourse
Alors sous quelle forme Deezer va-t-il entrer en Bourse ? La deuxième plateforme de streaming musical sera accompagnée par un SPAC, c'est-à-dire une société d'acquisition créée pour lever des capitaux, nommée I2PO, détenu à la fois par Matthieu Pigasse, la famille Pinault et Iris Knobloch, connue pour être une ancienne dirigeante de WarnerMedia.
Plus précisément, le SPAC I2PO prend la forme d'un véhicule d'investissement qui a pour but d'acheter des entreprises qui évoluent dans les secteurs du divertissement (ce qui inclut le streaming sous toutes ses formes, mais aussi l'e-sport et l'e-learning) et des loisirs, que ce soit en Europe, au Royaume-Uni ou en Israël. Ce SPAC est d'ailleurs coté à la Bourse de Paris depuis juillet dernier.
« I2PO et Deezer ont conclu un accord définitif de rapprochement en vue de coter en Bourse la plateforme mondiale de streaming musical », ont écrit conjointement les deux entités lundi matin dans un communiqué, officialisant l'opération qui valorisera Deezer à hauteur de 1,05 milliard d'euros.
Deezer, un chiffre d'affaires en pleine bourre
Il reste toute de même quelques petites étapes à franchir. Dans un premier temps, Deezer et I2PO, qui sont encore deux sociétés distinctes, vont se rapprocher, sans doute d'ici le début du mois de juillet, pour former une unique entité fusionnée, Deezer. Ce n'est qu'après, donc à la fin du mois de juillet, que l'entreprise intègrera l'indice Euronext.
Deezer s'apprête donc à entamer une nouvelle étape de son existence, démarrée en 2007 et qui lui fait aujourd'hui totaliser environ 10 millions d'abonnés dans le monde, pour un chiffre d'affaires estimé à 400 millions d'euros en 2021, en hausse de 5,5 % sur un an, signe positif.
L'échec de 2015 pourrait ainsi bientôt être effacé. À l'époque, Deezer avait fait cavalier seul et avait sans doute imaginé une valorisation un poil excessive pour l'époque, légèrement supérieure au milliard d'euros. La licorne française pourrait peut-être prochainement chatouiller un peu plus son concurrent historique, le Suédois Spotify et ses 180 millions d'abonnés payants.
- Interface de qualité, originale et ergonomique
- Un catalogue très riche et varié
- Qualité de son premium et Hi-Fi intégré...
Grâce à un catalogue très rempli (et particulièrement plaisant pour les amateurs de chansons francophones), une interface simple d’utilisation et très agréable à l’œil, une offre payante simple et complète et une qualité de son FLAC lossless, Deezer s’impose comme l'un des services les plus sérieux du marché du streaming audio à l’heure actuelle. En tout cas dans sa version payante (désormais légèrement plus chère que la concurrence), car la gratuite demandera tout le calme d'un moine tibétain pour être supportée.
Grâce à un catalogue très rempli (et particulièrement plaisant pour les amateurs de chansons francophones), une interface simple d’utilisation et très agréable à l’œil, une offre payante simple et complète et une qualité de son FLAC lossless, Deezer s’impose comme l'un des services les plus sérieux du marché du streaming audio à l’heure actuelle. En tout cas dans sa version payante (désormais légèrement plus chère que la concurrence), car la gratuite demandera tout le calme d'un moine tibétain pour être supportée.
Source : Les Échos
Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM, école reconnue par la profession), pour écrire, interviewer, filmer, monter et produire du contenu écrit, audio ou vidéo au quotidien. Quelques atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la production vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et la musique :)
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