Le jeu de rôle fraîchement sorti de chez Bethesda est incontestablement le titre du moment et vient de franchir une étape importante pour le studio américain et pour Microsoft.
La popularité de Starfield s'exprime en millions de joueurs. Si un grand nombre d'entre eux s'étaient déjà laissé tenter par son accès anticipé, ils ont rapidement été 6 millions, à peine quelques jours après sa sortie officielle. Un chiffre conséquent pour un jeu qui dépasse même des records établis par le plus légendaire des succès de Bethesda : Skyrim.
Cependant, le studio n'a pas fini de sabrer le champagne, car son dernier titre, que l'on peut désormais qualifier de succès, semble garder son élan.
Un nombre « astronomique » de joueurs
Cela fait exactement deux semaines que Starfield est disponible dans toute la galaxie, et pas moins de 10 millions de joueurs ont déjà tenté l'aventure. Une étape forte en symbole pour un jeu qui se trouve être « le plus grand lancement de l'histoire de Bethesda », comme le souligne le studio sur X.com.
Ce chiffre qualifié d'« astronomique » n'a rien d'étonnant, tant la sortie du titre s'est faite sans heurts, et tant son succès est notable. En effet, après être arrivé dans le classement des jeux les plus joués et vendus sur Steam, il est également devenu l'œuvre culturelle la plus rapidement écoulée en Europe depuis le début de l'année. Cela confirme la bonne posture de l'industrie du jeu vidéo dans le secteur culturel, et prouve également que le pari de Microsoft est bel et bien payant.
En effet, le géant américain a une nouvelle fois décidé de capitaliser aussi bien sur le succès de son Game Pass que sur la puissance de frappe de Steam pour distribuer son titre. Starfield confirme ainsi le succès de Forza Horizon 5, fort de ses 30 millions de joueurs au mois de mai. Une nouvelle ère pourrait ainsi bien s'ouvrir pour Microsoft et ses studios de jeux vidéo.
- Du Bethesda pur jus...
- Histoire principale réussie
- Exploration fort bien vue
À trop en attendre, on est forcément déçus. Non, Starfield n’est pas une révolution ludique et il ne sera pas aussi marquant que Red Dead Redemption 2, la faute à des imprécisions de gameplay et des choix de conception discutables. L’impossibilité d’utiliser le moindre moyen de transport ou la relative mollesse des combats sont parmi les plus notables.
Bien sûr, la notion de « voyage rapide » et, plus généralement, la gestion des transports spatiaux posent un vrai problème. Starfield n’est pas non plus le jeu le plus abouti sur un strict plan technique avec son moteur graphique daté et ses nombreux petits écrans de chargement. Enfin, c’est l’ergonomie générale d’une interface utilisateur sortie d’un esprit passablement tordu que nous regrettons.
Nous regrettons, certes, mais pas au point de nous gâcher les joies de l’exploration. Moins dense, mais aussi plus accessible que celle de No Man’s Sky, celle-ci donne envie d’aller toujours plus loin et il est difficile de décoller d’une planète sans une « analyste complète ». Les multiples factions et leurs missions contribuent aussi à ne pas nous faire décrocher alors que le contenu est proprement phénoménal.
Tout ça pour dire que la recette Bethesda fonctionne toujours aussi bien, d’autant qu’elle est ici renouvelée par la thématique spatiale, suffisante pour convaincre certains joueurs hésitants. Les réfractaires au style Bethesda ne réviseront pas leur jugement. En revanche, ce Starfield est incontestablement la meilleure porte d’entrée sur les jeux du studio américain. Nous, on y retourne !
À trop en attendre, on est forcément déçus. Non, Starfield n’est pas une révolution ludique et il ne sera pas aussi marquant que Red Dead Redemption 2, la faute à des imprécisions de gameplay et des choix de conception discutables. L’impossibilité d’utiliser le moindre moyen de transport ou la relative mollesse des combats sont parmi les plus notables.
Bien sûr, la notion de « voyage rapide » et, plus généralement, la gestion des transports spatiaux posent un vrai problème. Starfield n’est pas non plus le jeu le plus abouti sur un strict plan technique avec son moteur graphique daté et ses nombreux petits écrans de chargement. Enfin, c’est l’ergonomie générale d’une interface utilisateur sortie d’un esprit passablement tordu que nous regrettons.
Nous regrettons, certes, mais pas au point de nous gâcher les joies de l’exploration. Moins dense, mais aussi plus accessible que celle de No Man’s Sky, celle-ci donne envie d’aller toujours plus loin et il est difficile de décoller d’une planète sans une « analyste complète ». Les multiples factions et leurs missions contribuent aussi à ne pas nous faire décrocher alors que le contenu est proprement phénoménal.
Tout ça pour dire que la recette Bethesda fonctionne toujours aussi bien, d’autant qu’elle est ici renouvelée par la thématique spatiale, suffisante pour convaincre certains joueurs hésitants. Les réfractaires au style Bethesda ne réviseront pas leur jugement. En revanche, ce Starfield est incontestablement la meilleure porte d’entrée sur les jeux du studio américain. Nous, on y retourne !
Source : Neowin